Indexé par le ministre de l’Intérieur dans une mise au point, le 11 janvier dernier dans le quotidien L’union, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, président de l’UPG Loyaliste, dont la thèse selon laquelle le meeting du 20 décembre 2014 n’a jamais été interdit, n’a pu jouir du droit de réponse qu’il a excipé. Il s’est tourné vers Gabonreview qui a également relayé la sortie concernée de Guy Bertrand Mapangou. Ci-après, l’intégralité de sa réplique.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. © D.R.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. © D.R.


 
Droit de réponse à Moukagni-Iwangou
Pour donner le change à notre affirmation selon laquelle, le meeting du 20 décembre 2014 n’a jamais été interdit, le Ministre de l’intérieur, Monsieur Guy Bertrand Mapangou a publié une mise au point dans le journal l’Union Magazine du samedi 10 janvier 2015.
Dans un texte qui aurait gagné à s’inscrire sur le terrain de la pertinence pour retourner une opinion suffisamment édifiée sur la question, Monsieur le Ministre a affiché le verbe haut, pour fustiger « Une méconnaissance criarde  du Code Pénal », et tenu un ton péremptoire pour réclamer « la responsabilité et (la) compétence du Ministre de l’Intérieur » dans la matière relative à l’organisation des réunions publiques.
Avec cette posture, Monsieur Mapangou s’est engagé dans une aventure risquée, qui donnera plutôt à tous ceux qui font leur marché politique sur le terreau fertile de la déduction, les moyens nécessaires et suffisants d’affirmer que le régime en place au Gabon est en totale délicatesse avec la loi.
Présenté par Monsieur le Ministre comme le « conseiller » d’une procédure présumée maladroite, j’ai décidé d’exercer le présent droit de réponse. Mis à la disposition du journal l’union, selon ce que les bonnes pratiques démocratiques commandent, le présent texte est mis à la disposition de tous par tout moyen.
J’ai décidé de le faire d’abord, pour retracer pas à pas, la procédure prévue par la législation en vigueur sur le régime des réunions publiques en république gabonaise, de sorte à offrir à l’opinion, des éléments d’appréciation opposables aux versions à venir qui ne manqueront pas de lui être servies.
J’ai décidé de le faire ensuite, pour montrer à Monsieur le Ministre que, s’immisçant dans une mission relevant du juge, son interprétation de la loi, si avantageuse à son propre égard, ne peut lui conférer le moindre droit opposable dans une matière parfaitement réglée par le législateur.
J’ai décidé de le faire par ailleurs, pour relever avec gravité, toute la confusion qui préside dans le partage des missions au sein d’un département régalien de l’Etat, celui du Ministère de l’intérieur.
J’ai décidé de le faire enfin, pour montrer en fait d’agenda, que celui de Monsieur le Ministre a valu au Peuple la lourde addition payée le 20 décembre 2014.
La procédure en vigueur sur les réunions publiques
C’est la loi n°48/60 du 8 juin 1960 qui en est la base juridique.
Au plan historique, c’est une œuvre qui porte le contreseing de Léon Mba le Premier Ministre, et d’Edouard Duhaut le Ministre de l’intérieur à cette époque.
Au plan quantitatif, cette codification comporte quatorze articles, rédigés selon un ordonnancement débarrassé des chapitres, des sections et des paragraphes, qui sont perçus dans l’approche légistique dominante aujourd’hui, comme des facteurs qui déroutent et rebutent les usagers de la loi.
Au plan qualitatif, la loi 48/60 consacre principalement quatre enseignements, que tout citoyen, en commençant par les gouvernants, doivent savoir.
Le premier enseignement, qui fixe l’esprit de la loi, nous instruit à l’article 2, que les réunions publiques sont libres en République gabonaise.
Le deuxième enseignement, qui porte sur les conditions d’organisation, invite les organisateurs à effectuer une Déclaration préalable permettant de renseigner les autorités compétentes sur leurs identités, sur la date de l’évènement, sur le lieu choisi et sur l’objet de la manifestation. Cet enseignement est relevé à l’article 5 de la loi.
Le troisième enseignement, arrêté à l’article 6 de la loi, précise les autorités destinataires de la Déclaration préalable. Il s’agit des Maires, là où existe une Mairie.
Le quatrième enseignement, objet de l’article 9 de la loi, nous informe que les réunions publiques sont susceptibles d’être interdites par l’autorité compétente, si leur tenue est de nature à troubler l’ordre public.
A ce propos, l’interdiction édictée par la loi doit être actée dans une décision motivée. Cette décision motivée doit immédiatement être notifiée aux organisateurs. Cette décision motivée doit être transmise au Préfet, qui dispose du pouvoir de confirmer ou de rapporter ladite interdiction.
Ainsi donc chacun n’aura aucune peine à comprendre, que toute décision prise par une personne n’ayant pas qualité à agir est réputée ne pas avoir d’existence en droit. Fort de ce qui précède, il suit donc, que ni le communiqué de presse publié, ni la lettre rédigée mais demeurée dans les parapheurs du Ministre de l’intérieur ne peuvent être opposables à quiconque.
Dès cet instant, je persiste et je signe. Le meeting du 20 décembre 2014 n’a jamais été interdit.
Le pouvoir d’interprétation de la loi
Monsieur le Ministre de l’intérieur affirme sa compétence à se prononcer sur les Déclarations préalables sur la base d’une interprétation par lui faite de la loi.
Pour notre gouverne à tous, il n’est pas sans intérêt de rappeler les fondements de la République.
Organisée autour du principe de la séparation des pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, la république gabonaise a confié de manière exclusive aux juridictions suprêmes que sont la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, le Conseil d’état et la cour des comptes, chacune dans le cadre de ses compétences matérielles, le pouvoir d’assurer l’unité d’interprétation de la règle de droit, le tout, sans rien diminuer au mérite d’un ministre.
C’est pourquoi, en s’immisçant dans le rôle de juge, et en interprétant de manière généreuse la loi à son propre et seul avantage, Monsieur le Ministre ne peut valablement s’octroyer des prérogatives sur l’argument tiré de la faiblesse de la loi, qu’aucun juge dûment saisi n’aura constatée.
La confusion dans un département régalien
Monsieur le Ministre de l’intérieur affirme sa compétence à se prononcer sur les Déclarations préalables, au double motif pris de ce que, d’une part, Libreville est le siège de l’Etat, d’autre part, qu’il est érigé en plusieurs arrondissements ne permettant pas de déterminer la commune compétente en cas de marche traversant plusieurs arrondissements.
En écrivant les lignes qui vont suivre, je suis traversé par un sentiment de tristesse mêlée de gravité.
A propos de tristesse, le bon sens commande de retenir qu’en vertu du principe de la continuité, Monsieur le Ministre de l’intérieur est le rédacteur de la loi 48/60 du 8 juin 1960 sur les réunions publiques.
Au nom du critère de l’utilité, Monsieur le Ministre de l’intérieur est le dépositaire de cette loi, dont il assure la bonne applicabilité en toutes circonstances.
En ayant conservé depuis 54 ans cette loi tel quel, alors qu’il a charge et mission de l’adapter aux évolutions sociales et sociétales, l’allégation d’une difficulté d’applicabilité consécutive à l’érection des arrondissements dans la ville de Libreville, me parait comme un triste et malheureux recours aux expédients. Cela est d’autant plus irrecevable que Monsieur le Ministre qui n’a jamais trouvé l’utilité du plus petit toilettage de la loi, ne peut valablement se prévaloir de sa propre turpitude.
Et lorsque l’on sait que la presque totalité des communes du Gabon comporte des arrondissements, l’argument évoqué viendrait simplement à dessaisir l’administration locale, déconcentrée et décentralisée, d’une prérogative qui leur a été confiée par une loi qui n’a jamais été abrogée, même partiellement.
A propos de gravité, la situation tient d’abord à l’incertitude juridique.
Pour s’aménager un droit d’examen des déclarations préalables, Monsieur le Ministre de l’intérieur a fait valoir le décret n° 0154 fixant les attributions de son Département, dont l’article 1er lui confierait, noir sur blanc, le droit « de recevoir les déclarations afférentes à la tenue des réunions publiques… ».
En remerciant monsieur le Ministre de m’en procurer copie, il se trouve que toutes les recherches engagées par mes soins, y compris avec le concours des services compétents du journal officiel de la république gabonaise, ne m’ont pas permis de trouver ce texte réglementaire.
Devant cette incertitude matérielle, j’ai entrepris de le retracer à partir des visas référencés dans les actes réglementaires pris par le Ministère de l’intérieur. Peine perdue, ce texte fondateur n’est visé, y compris par le Ministre lui-même, dans aucun acte du Département.
En l’état actuel de mes recherches, je me permets d’affirmer que le décret n° 0154 n’existe nulle part, toutes choses qui mettent en équation l’affirmation de Monsieur le Ministre.
En l’état actuel de mes recherches, les seuls textes réglementaires vérifiables et vérifiés, qui portent attributions et organisation du Ministère de l’intérieur, de la sécurité publique, de l’immigration et de la décentralisation, sont, le décret 269/PR/MI du 9 mars 1976, abrogé en toutes ses dispositions par le décret 192/PR/MISPID du 22 mai 2012, lui-même partiellement abrogé le 28 février 2013 par le décret 333/PR/MISPID.
Sur cet existant, notamment le décret 192 du 22 mai 2012 dont les dispositions régissent le fonctionnement du Ministère de l’intérieur, la gravité de la situation tient ensuite à l’instabilité juridique, en ce que ce décret autorise bien au Ministère de l’intérieur « de recevoir les déclarations afférentes à la tenue des réunions publiques… ».
Dans le commerce juridique, plusieurs institutions sont concurremment investies du pouvoir de produire des normes, ce qui rend légion, les situations de conflits des lois dans le temps et dans l’espace, encore et surtout, lorsqu’aucun cadre de concertation ne les rapproche.
En rappelant que la loi 48/60 autant que le décret 192 sont tous les deux des textes conçus et élaborés par le Ministère de l’intérieur, l’on ne comprend que très mal, ce conflit entretenu entre la loi 48/60, la norme supérieure qui en impose au profit du Maire, et le décret 192, la norme inférieure qui plie toujours et doit plier aux détriments de Monsieur le Ministre.
Ecartelé entre le souci de garantir un minimum de cohérence dans sa production normative, et la volonté de s’inviter dans un débat que tout destine aux communes, le Ministre doit se contenter d’un consensus minimum avec lui-même.
En voulant tout ramener à lui, sans avoir l’habilitation de sa propre loi, le Ministre risque d’annihiler l’efficacité de la loi.
Pour revenir utilement à la bonne règle, il faut rappeler qu’en déconcentrant ses services, l’état rapproche l’administration de l’administré, et de la sorte, garantit la disponibilité de l’offre des services publics aux demandes de proximité.
A partir de cet instant, comment comprendre, et quelle logique recherche un tel décret, qui obligerait les organisateurs établis à Aboumi ou à Ndindi à venir jusqu’à Libreville, simplement pour déposer leurs déclarations à Monsieur le Ministre, et être conforme à l’article 2 du décret n°192, alors que leurs mairies respectives sont seules compétentes à y donner suite aux termes des articles 5, 6 et 9 de la loi n°48/60 ?
Avec une telle gouvernance, qui planifie la difficulté là où la tendance générale insufflée dans les grandes démocraties est à la simplification, le Ministère de l’intérieur n’a pas son pareil pour couper les cheveux en quatre.
Mais le comble du comble reste à venir !
En instituant par décret, une obligation de dépôt des déclarations préalables des réunions publiques au Ministre, dans un contexte légal qui attribue aux Maires le pouvoir d’y donner suite, le Ministre de l’intérieur créé une véritable hérésie dans l’application de la loi 20/2005 fixant les règles qui organisent les services de l’état.
Dans l’ordonnancement des services publics de l’état, qui distingue les unités de la ligne hiérarchique au sommet desquelles se trouve l’autorité de tutelle, des unités de la ligne fonctionnelle qui lui confie toutes les missions directionnelles, l’article 2 du décret 192 qui confine la tutelle dans le rôle de simple centre d’enregistrement pour le compte des mairies, dévoile simplement le niveau de décomposition institutionnelle que nous avons atteint au Gabon.
Avec une telle copie, le « hors sujet » que nous a infligé Monsieur le Ministre, la saillie sur la « méconnaissance criarde  du Code Pénal », l’anathème sur l’inutilité du « débat sur l’acceptation ou l’interdiction de la manifestation de l’opposition par le Ministre de l’Intérieur, (qui) n’a plus lieu d’être dès lors que l’affaire (est désormais) pendante devant le tribunal» sonnent comme des rodomontades qui prêtent à sourire, et renvoient simplement à Simone de Beauvoir dans une réflexion qui nous enseigne que « la parole ne représente parfois qu’une manière, plus adroite que le silence, de se taire ».
Le parti pris comme agenda de travail
Dénonçant l’agenda supposé du Front, par référence au sien qu’il croit parfaitement protéger, il est notoirement connu que Monsieur le Ministre s’est assigné pour mission de protéger son candidat à l’élection présidentielle de 2016.
Caché derrière son petit doigt, il a ouvert cet agenda lorsque, sans bénéfice de la moindre retenue, il a appelé à la candidature d’Ali Bongo Ondimba et délié sa bourse pour participer au règlement de la caution y relative, alors que les obligations de sa charge lui commandent la plus grande impartialité à l’égard de tous, dans la matière électorale dans laquelle il est investi de huit missions essentielles.
Affranchi de toute réserve éthique, protégé de toute interpellation d’un Parlement monocolore, couvert par le silence du Premier Ministre et encouragé par le Distingué camarade, Monsieur Mapangou qui navigue en roue libre a édifié tout le monde sur le fait qu’après une telle sortie, il n’y aura aucun scrupule suffisant pour l’empêcher de mettre les moyens institutionnels en sa disposition, au bénéfice de son candidat.
Et lorsque l’on sait que l’article 2 du décret portant attributions et organisation de son département sectoriel, lui confère le droit d’annoncer la victoire des candidats aux élections politiques, la boucle est bouclée d’avance. Et c’est justement au nom de ce dispositif, déjà en place, que le régime appelle avec hardiesse à attendre l’échéance électorale de 2016.
Libéré de l’obligation de réserve dans la position privilégiée qui est la sienne, et obligé par lui-même à travailler pour le triomphe d’Ali Bongo Ondimba, Monsieur Mapangou s’est automatiquement saisi du parti pris comme instrument de travail pour protéger, à défaut de promouvoir, son candidat.
Cet agenda, improbable dans une République respectueuse de l’équité, et intenable dans une démocratie soucieuse de faire parler le pluralisme, ont inexorablement conduit à la faute de trop.
Cette posture de toutes les dérives, se trouve être malheureusement à la base du scandale du 20 décembre 2014, où les armes de la république ont été sortis contre des citoyens aux mains nues ayant décidé d’exercer une liberté publique, celle d’aller et venir.
Et cela, aucun stylo et aucune encre ne pourront, par la magie des pleins et des déliés, réussir à effacer dans les esprits et dans les corps, l’œuvre des bâtons et des canons, sortis ce jour-là, pour frapper et abattre le Peuple, au nom de la défense du sort d’un candidat. Parce que c’est de cela dont il était question !
Au sortir de notre analyse, tout le monde aura compris que dans ce jeu d’ombres, Monsieur le Ministre de l’intérieur qui n’a aucune prérogative dans la procédure d’organisation des réunions publiques, cherche par les moyens en sa disposition, à étendre le déni de démocratie, déjà installé dans les média de service public, pour le bien de son candidat.
Moukagni-Iwangou
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Aujourd’huit plus que par le passe le Gabon notre cher beau Pays ecrit son histoire a l’envers.
    Mepris et delits sont desormais canoniques…DIEU TOUT PUISSANT,notre histoire s’ecrit a l’encre du sang de nos vies. il n’y aurait donc personne pour constater ces derives et enfin recadrer la securite et la la paix. N’ayant pas de mots justes, j’implorerais Dieu de justice; j’implorerais El SHADDAI d’intervenir et de triompher de ces injustes, mecreants et mephistopheliques.
    Chaque lecture est une priere pour l’instauration de la Justice, l’affranchissement et la Paix de TOUS au nom de JESUS CHRIST.

    • imagine56 dit :

      J’attendais le droit de réponse de Mr Moukagni
      ,
      j’avais dit à Mr Mapangou de ne pas s’aventurer dans le domaine de prédilection de Mr Moukagni, il n’a pas voulu m’écouter, pire ceux de son camp, m’ont taxée d’aveugle.
      Voila ce que je voulais lui éviter, une gifle magistrale, à notre époque
      à l’Immaculée, on disait
      « que la houe salée »
      Vous méritez cette claque, votre arrogance en a pris un coup
      tout le monde doit rire de vous en ce moment dans les chancelleries à la lecture du droit de réponse de Mr Moukagni
      pauvre Mapangou, Ya Mboumbou était vraiment plus futé que vous.
      Il doit dire droit dans ses bottes
      « ce Mapangou est mal édiqué, il ne connait pas son travail, et il vient donner des leçons à cet opposant de Moukaggni, merde alors! » , oui Ya Mboumb doit rigoler
      A chaque caïman son marigot, Mapangou, vous êtes allé dans le marigot d’autrui, celui de Mr Moukagnli, résultat, vous avez ramassé une gamelle. Ali doit vous remercier et vous remplacer par quelqu’un qui maitrise les textes du ministère l’intérieur, vous ne savez que donner lecture de ce que
      vos conseillers écrivent…En plus ils vous ont induit en erreur!
      Pauvre Mapangou, le ridicule ne tue pas!
      Mr Moukagni, vous venez de rabaisser le caquet de Mr le Ministre, à l’avenir, il réfléchira à deux fois avant de venir bomber le torse devant les journalistes

  2. malko linge dit :

    Beau cours de Droit, félicitation grand frère.«Plus prêt du pouvoir on est,moins on respecte la règle de droit»

  3. THE WISE dit :

    Bonjour Sir MOUKAGNI,
    Nous vous remercions pour cette gratuité d’instruction juridique, et cela prouve à suffisance votre bonne formation juridictionnelle. Contrairement à nombreux de nos citoyens qui sont maladroitement diplômés à l’aide de la mention doit réussir (obligatoirement) au détriment du véritable mérite. Qui est la raison de cette décadence d’instruction qui tire le Gabon vers le bas. C’est la conséquence direct de l’incompétence dans notre pays. Car ceux qui ont dispatcher ces Doctorats et licences aux gabonais, au non de l’amitié politique et de la nécessité du maintien des bonnes relations diplomatiques, n’ont que faire de voir cette calamité galopante, grandissante et résonnante au Gabon.Par ailleurs les diplômés de ces pays respectifs, sont définis au seul mérite réel de réussite d’instruction sanctionner après un examen. Malheureusement c’est le peuple qui récolte chez nous; les fruits de ces bassesses diplomatique.

  4. THE WISE dit :

    Bonjour Sir MOUKAGNI,
    Nous vous remercions pour cette gratuité d’instruction juridique, et cela prouve à suffisance votre bonne formation juridictionnelle. Contrairement à nombreux de nos citoyens qui sont maladroitement diplômés à l’aide de la mention doit réussir (obligatoirement) au détriment du véritable mérite. Ce qui est la raison de cette décadence d’instruction qui tire le Gabon vers le bas. C’est la conséquence direct de l’incompétence dans notre pays. Car ceux qui ont dispatcher ces faux Doctorats et ces fausses licences aux gabonais, au non de l’amitié politique et de la nécessité du maintien des bonnes relations diplomatiques, n’ont que faire de voir cette calamité galopante, grandissante et résonnante au Gabon.Par ailleurs les diplômés de ces pays respectifs, sont définis au seul mérite de réussite réelle d’instruction; sanctionner après un examen. Malheureusement chez nous, c’est le peuple qui récolte les fruits de ces bassesses diplomatique bien connues de tous.

  5. doukdouk dit :

    C’est pour cette raison qu’on a toujours pensé qu’il est l’Héritier de feu Pierre MAMBOUNDOU, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre de cet oreille- J’ai également compris Mr MAPANGOU s’invente des lois qui n’existent pas- VIVE LE PRESIDENT MOUKAGNI, EXPERT OHADA, CONSULTANT Banque Mondiale, UN MONSIEUR, LES FANG DISENT, ANE FAME. UN VRAI COURS DE DROIT et toc…

  6. Gabonais dit :

    Superbe droit de réponse de Mr MOUKAGNI IWANGOU. Que MAPANGOU nous dise le contraire. Voilà un imminent magistrat hors hiérarchique qui vient de donner au Minestre de l’intérieur une leçon de droit publique. Alors nous comprenons aisément qu’en définitive c’est bien ce ministère « otchotcha » qui est à l’origine des événements que nous connaissons. Vous comprenez par là que ce Ministre ne donnera aucune autorisation au Front pour un quelconque arassemblement.
    De toutes évidences, Dieu clément et miséricordieux a un plan pour le Gabon nouveau.
    Ali ONDIMBA YOBENGUE BILIE ACCROMBECI DABANY ASSELE fait attention, les dés de ta déchéance sont entrain d’être jetés par le manque de discernement de tes marionnettes trop zélés.

  7. matho dit :

    Oui,et TOC!! merci,tate Kagni, attendons la replique de monsieur le ministre.ça urge que cessent ces interpretations et applications de lois,y compris celles qui n’existent pas,au detriment des populations faibles et/ou mal informées.

  8. supernova dit :

    C’est clair , concis et intelligible!!! Il n’y a qu’au Gabon que l’on peut voir un tel talent comme celui de Mr Moukagny Iwangou ne pas être utile à son pays!!! Mr je m’incline..Chapeau

  9. Biswe dit :

    « Observateur », « Tara » et tous les trolls de ce forum, Where are you?
    On attend vos contre arguments….!!!

  10. prince dit :

    avec un homme aussi intéligent et compétant on nous dit que dans l’opposition gabonaise ya personne qui est crédible pour diriger le gabon?

  11. mengoumamvie dit :

    Mr IWANGOU est assurément un magistrat d’un très haut niveau. Mais un grand magistrat n’est pas forcément un grand homme politique. Que fait-il aux côtés des grands fossoyeurs de la république qu’il tente de défendre aujourd’hui ? Qu’il commence par juger leurs actes. Lui haut magistrat connaît sûrement leurs méfaits, après on verra…..

  12. imagine56 dit :

    Dites donc, les compliments pleuvent de partout
    si c’était une thèse de doctorat
    Mr Moukagni aurait eu la mention Très bien
    avec félicitations du jury…tat Moundounga , où es tu ? comme tu es « doctaire  » en droit aides ton collègue, parce que parti comme c’est parti, je ne crois pas qu’il puisse répliquer, en fait j’ai une idée, pourquoi ne pas organiser un débat
    Moukagni-Mapangou à la RTPDG?

  13. THE WISE dit :

    Après ce cours magistral, je souhaite que soit mise en place une plate forme d’instruction public dans les domaines nécessitant le savoir: que ce soit dans les domaines (économique, entrepreneurial, médical, industriel etc), en un mot tout ce qui excel dans la bonne marche d’une nation. Les gabonais les plus faibles et les moins instruits; doivent être amené à s’intéresser et à comprendre leur environnement.
    Je le redit, Sir MOUKAGNI est incontestablement aujourd’hui notre fierté hors des frontières, et c’est bien l’image que nous voulons, d’où la volonté de persévérer dans notre combat pour la liberté, et la démocratie. Car le peu de véritables diplômés que nous avons, doivent après la libération de notre Mère Patrie, travailler et mettre tout en oeuvre pour la relevée et la tirée vers le haut.
    Comme quoi! On ne peut museler la liberté intellectuelle et celle de penser
    Et que Vive le Gabon!!!!

  14. La Fille de la Veuve dit :

    Donner à manger aux Cochons…
    Qui pourra expliquer en Français facile à Monsieur Mapangou ce que dit ce texte…
    Nous sommes au Gabon, Mapangou doit se dire moi je suis Ministre, lui il est aigri et au chômage….

    • mackaya jean paul dit :

      je sais que Mapangou n’aura pas asse de courage pour répondre car il n’a rien compris de sa mission son n’habit est trop Grand… ah mon pauvre pays le GABON pourquoi ce traitement ne censuré pas mon poste svp

    • imagine56 dit :

      La fille de la veuve
      c’est effectivement ce que Mapangou se dit, que lui il est ministre et que notre fierté nationale lui est aigri et au chômage
      c’est comme cela que les émergents argumentent
      The Wise, j’encourage ta proposition à savoir celle d’inculquer des cours aux citoyens gabonais.Il en auront besoin
      déjà que l’émergence galvaude le sceau de la république que l’on trouve aujourd’hui en plein milieu du drapeau gabonais….
      C’est dire que tout est à recommencer.

  15. lobservateur-ga.com dit :

    Ce type là est trop fort, ce n’est pour rien qu’il est resté aussi longtemps avec feu PR Pièrre MANBOUNDOU, c’est vraiment un as du DROIT, et en fait je pense que même Sidonie OUWE a eu peur de l’affronter c’est pourquoi elle a jugé le tribunal incompétent sur l’affaire de l’acte de naissance d’Ali BONGO
    Chapeau M.MOUKAGNI IWANGOU!!!!!!!!!

  16. Gabonais dit :

    Mr MOUKAGNI fait preuve d’une grande intelligence et d’une manifestation d’une véritable intelligence. Un vrai intellevtuel,un vrai sage est celui qui l’exprime en public en gagnant l’approbation de tous. Tu peux avoir fait des études meme à obtenir l’agregation mais si tu reste silencieux, isolé sans partager ou publier et surtout exprimer tes connaissances aux yeux du public, ton savoir reste douteux quelque soit ton rang niveau social. Bravo grand frère MOUKAGNI tu as des valeurs d’un homme choisi de Dieu, car le courage est une grande facette d’intelligence et qui n’est pas courageux doit se considérer être castré.

  17. Mabélé Mabélé dit :

    De la pure masturbation intellectuelle …

    • imagine56 dit :

      Mabele Mabele
      Enfin une voix discordante, la tienne
      tu es courageux mon cher
      masturbation intellectuelle Tu crois que c’est facile?
      si l’exercice est aisée , commande à Mapangou d’en faire autant
      Il n’en fera rien, parce que l’autre l’a mis KO,
      là il est dans l’état où john Cena dit
      « you cant’ see me »

  18. mackaya jean paul dit :

    oh claire comme l’eau de roche vs dites quoi Mr. le Ministre de l’intérieur , quelle est votre position et celle de la république édifié ns de quelque chose (un autre mensonge comme d’habitude) ah le Gabon pourquoi ça…Mr. MOUKAGNI-IWANGOU pour ce t’enrichissement du droit qui nous édifie chaque jour un peu plus. soyez bénis…

  19. doukdouk dit :

    MABELE Un danseur du tchatcha, viens argumenter au lieu de jouer au pitre- l’autre te dit que MAPANGOU s’est fourvoyé dans sa diatribe en ce qui concerne le meeting du 20 et toi, tu joues au rigolo- donne ton anti-thèse- tout ce que tu sais faire c’est danser

  20. Futuriste dit :

    Quelle démonstration cartésienne!!! Bravo grand frère…
    Monsieur le Ministre, on dit quoi?

  21. Mamboudouiste authentique dit :

    Il a de la bouteille! Tout le monde le sait! Suir les questions de Droit! Reste à avoir l’étoffe de politicien qui demande plus que ça!

    • Loundou dit :

      On ne sait plus ce que vous allez inventer contre lui pour ne pas reconnaitre son leadership.
      Vous avez agité Moubamba en épouvantail, Moukagni l’a éteint, devant tout le monde.
      Mapangou arrive, il vient de l’éteindre, devant tout le monde.
      Vos Ali, Mborantcho et compagnies se cachent pour l’affronter.
      Moukagni est un phénomène nouveau dans l’arène politique du Gabon.
      Suivez bien, parce que c’est ça la vérité.

  22. jo dit :

    Mr Guy Bertrand Mapangou sorti du cuspod-pdg ne comprendra rien de tes écrits. c’est dommage qu’un ministre de l’interieur ne sache pas lire entre les lignes.

  23. UPGISTE INTEGRAL dit :

    Prudence! cette brillance le Maitre l’avait! Mais le Maitre était detesté par ses pairs! Les applaudissements de salon, peuvent demain se transformer en jalousie morbide de ceux qui peinent à reconnaitre la valeur des autres; Un disciple de Pierrot et co-héritiers du temple vient de passer par là! Reste une grande chose à faire: réunifier le peuple de l’UPG! Et là le langage sera loin de l’agencement des phrases, construites sur emprunts des signes alphabétiques de la langue de Moièrere! le langage sera celui que comprend tout le monde, et ça Pierrot savait le faire! ReConstruire le temple fragmenté par les coups venus de nous mêms et d’ailleurs est un chantier immense qui demande plus qu’analyse juridique, réthorique cohérente , des fiigures de styles littéraires alertes! Le FRONT va reussir l’alternance à tous prix! Mais le Front est un conglomérats des particules partisans! Après la victoire ou avant la victoire chaque particule cherchera sa cravate d’abord! Sur le terrain partisan! Et là l’UPG qui n ‘ a jamais eu bon dos auprès des autres particules, par son Maitre interposé sera à nouveau à abattre; Comme au bon vieux temps! Donc attention aux applaudissements hypocrites qui enflent les chevilles et nous amenent dans un petit nuage qui fait enfler d’orgueil! UNifier l’UPG et briller en dedans avant de briller dans des Fronts ponctuels est un chantier fort essentiel qui nous permettra de durer longtemps sur ce terrain si glissant! Ceux qui meurent sont des hommes ceux qui vivent le sont aussi! l’UPG une école de niveau supérieur et MOUKAGNI un disciple valable fait honneur à son Maitre tout en le mettant dans tous ses états! UPG pour le PEUPLE, la lutte continue!

  24. Mabélé Mabélé dit :

    Comme tous les bapounous, cemonsieur est un vantard. C’st tout. Ntountounme Emane et Menagara nous ont déjà habitué à ce verbiage qui ressemble à la diarrhée et au finihs c’est zéro. Les gens qui parelent beaucoup, il faut s’en méfier.

  25. Loundou dit :

    Toi tu chantes et tu danses trop, tu ne comprends rien à ça.
    Un opposant ça parle. C’est à la qualité de sa parole que l’on juge la qualité d’un opposant.
    Chez Moukagni Iwangou, la parole est d’or.
    Je suis nzébi, d’autres sont fang, miénè, qu’importe, ce monsieur transcende les ethnies, et sait se faire apprécier partout. C’est un atout indéniable en politique.

  26. Loundou dit :

    Les punu ont un problème.
    Ils ont eu Mamboundou, une icône, ils trouvaient quand même le moyen de le contester.
    Aujourd’hui Moukagni ra repris le témoin avec brio, ils lui trouvent des poux sur la tête.
    Ils veulent quoi en définitive?

  27. CANTON LEYOU dit :

    Respect, respect et encore respect Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU, je m’incline et je reste pantois et, en même temps fier mais fier d’être GABONAIS. Une telle clarté relèverait effectivement du génie de l’homme que vous incarnez. Il s’agit ici, d’un cours pratique de droit.
    cordialement.

  28. la molviloise dit :

    ho! merci seigneur enfin un vrais opposant au gabon.

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