Dans une précarité absolue et avec les moyens du bord, les athlètes paralympiques gabonais s’entrainent depuis quelques semaines au stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, en prélude au 3e Meeting international paralympique de Marrakech, qualificatif des Jeux paralympiques Tokyo 2020.

Des athlètes gabonais s’entrainant, en prélude du meeting de Marrakech, au complexe sportif de Nzeng-Ayong. © D.R.

 

Du 22 au 29 avril prochain, la ville marocaine de Marrakech (Marrakech) abritera le 3e Meeting international paralympique. Il s’agit d’une compétition qualificative pour les Jeux paralympiques Tokyo (Japon) 2020 qui verra la participation des athlètes gabonais.

C’est dans ce sens que depuis quelques jours, les jeunes handicapés gabonais, répertoriés par la Fédération gabonaise omnisports paralympique handicapés (Fegoph), enregistrés dans les disciplines retenues s’entrainent au stade de Nzeng-Ayong. Sans soutien, sans matériel adéquat, ces derniers s’entrainent dans ce complexe dans des conditions déplorables, expliquent leur encadrement. «Il n’y a pas que le football comme sport au Gabon. On veut que les choses avancent dans ce pays, mais on ne fait rien pour que ça avance», a déclaré ce membre du staff des athlètes paralympiques gabonais.

Malgré leur dénuement, ces jeunes n’en démordent pas. A l’entrainement, ils donnent tout pour espérer ravir quelques places à Marrakech, synonyme de qualification pour Tokyo. Ils devront s’engager au 100m, 100m tricycle, au lancer de javelot, entre autres. Raison pour laquelle, loin de désenchanter, ils interpellent plutôt les responsables du ministère des Sports pour faciliter leur préparation et leur participation au meeting de Marrakech. Un rendez-vous à l’issue duquel les athlètes gabonais espèrent ravir des tickets pour les jeux de Tokyo.

 
GR
 

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