Quatre leaders syndicaux membres de la confédération syndicale Dynamique unitaire sont portés disparus, entre le 10 et le 12 juillet 2019. La plateforme syndicale présidée par Jean Remy Yama accuse les agents de la police judiciaire et de la direction générale des Recherches (DGR) d’avoir opéré ces enlèvements.

Les quatre leaders syndicaux membre de la confédération syndicale Dynamique unitaire portés disparus de leurs domiciles familiaux entre le 10 et le 12 juillet 2019. © Gabonreview/montage

 

Selon un communiqué de presse de la confédération syndicale Dynamique unitaire, entre le 10 et le 12 juillet, Simon Ndong Edzo, Sylvie Nkogue Mbot, Jean Bosco Boungoumou Boulanda et Ghislain Malanda, tous membres de la Dynamique unitaire, sont «portés disparus de leurs domiciles familiaux».

Selon Dynamique unitaire, «les membres de son bureau confédéral sont kidnappés à leur domicile par les agents de la PJ et de la direction générale des Recherches (DGR) cagoulés et lourdement armés, sans aucun mandat légal, et sont portés disparus». Elle affirme également que certains de ses membres font l’objet de filatures et mises sur écoutes téléphoniques, notamment Chantal Makosso, Pulchérie Matéa et Louis Patrick Mombo.

Des syndicalistes «gênants»

Les membres du bureau confédéral de Dynamique unitaire ont soutenu avec détermination leur président, Jean Remy Yama, menacé de poursuites judiciaires pour «propagation de fausses nouvelles», après avoir déclaré que «Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus». Les différents responsables syndicaux «enlevés» ont réaffirmé cette conviction, lançant «un appel patriotique à tous les Gabonais de s’approprier cette conviction et de la proclamer haut et fort partout où ils se trouvent». Un acte qui leur vaut sans doute ce traitement.

En effet, le 3 juillet 2019, le ministre de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, avait fait la promesse de ne pas laisser perdurer «la propagation de fausses nouvelles», sur la santé d’Ali Bongo, assurant que «les auteurs seront poursuivis et la loi sera appliquée avec la plus grande rigueur».

Face à ce qu’elle qualifie de «dérives staliniennes du gouvernement», Dynamique unitaire «prend à témoin l’opinion nationale et internationale et reste déterminée dans sa lutte pour l’établissement d’un véritable État de droit et la justice sociale au Gabon. Ces dérives staliniennes du gouvernement gabonais contre la confédération syndicale discréditent l’image du Gabon et constituent une violation des libertés fondamentales». Pour les membres de la plateforme syndicale, «ces intimidations d’un âge révolu» ne sauraient altérer leur détermination pour le triomphe de la vérité.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. moundounga dit :

    Bjr. Aujourd’hui j’ai la confirmation comme me disait mon prof de statistiques « le maillon le plus faible de la chaine est toujours le plus fort ». Comprenne qui pourra.

  2. Mebiame Claude dit :

    Si Allassane Ouattarra de Côte d’Ivoire devait avoir le même type d’AVC que BOA (mort cérébrale), soyez certains que la France jouerait la même comédie comme au Gabon: surtout si elle ne s’est pas préparée à celà.

    Ceci pour dire que Brice Laccruche Fargeon Alihanga n’est qu’un instrument entre les mains de la France.

    • Martine dit :

      En d’autres termes, le Gabon n’est toujours pas indépendant ? Ça je le crois. Autant aussi une bonne partie de l’Afrique. Et c’est bien regrettable. Donc l’Afrique, pour se lever économiquement, politiquement, doit s’émanciper TOTALEMENT de cette MERDE de France. Mais comment faire comprendre cela aux africains, en général et aux gabonais, en particulier, qui se laissent facilement acheter par cette même France ? C’est la le problème. L’Afrique (donc Gabon y compris) ne décollera jamais tant que nous serons toujours sous le JOUG des français. Il faut vraiment s’émanciper de cette France de MERDE qui empêche totalement tout progrès en Afrique.

      LE RÉVEIL DU GABON, DE L’AFRIQUE, PASSENT PAR LA MISE A MORT DE LA FRANCAFRIQUE. ET IL FAUT QUE LES ALTOGOVEENS LE COMPRENNENT UNE BONNE FOIS POUR TOUTE. POUR UN GABON FORT ET MEILLEUR, NOUS DEVONS NOUS SACRIFIER. LAISSONS DE CÔTÉ NOS SOIFS DE POUVOIR POUR NOUS INVESTIR À LA CONSTRUCTION D’UN GABON FORT. EN UN GABON FORT PEUT SE PASSER D’UN RÉGIME PRÉSIDENTIEL TEL QUE NOUS LE VIVONS MAINTENANT. NE DIT-ON PAS QU’UN SEUL DOIGT NE PEUT PAS KAVER TOUT LE VISAGE ? SI LACCRUCHE ALIHANGA FARGEON AIME VRAIMENT LE GABON, QU’IL LAISSE TOMBER SES APPÉTITS PREDIDENTIEL. ET CE, MÊME SI C’EST LA FRANCE QUI LE LUI ORDONNE. POUR LE BIEN DU GABON, ASSEYONS-NOUS AUTOUR D’UNE TABLE, RECONCILIONS-NOUS, ET CONSTRUISONS ENSEMBLE LE PAYS. ET LAISSONS DE CÔTÉ CETTE BÊTISE DE TITRE DE PRÉSIDENT DU GABON. FAISONS PLUTÔT DE CELUI QUI OCCUPERAIT CE POSTE UNE PERSONNE DÉSIGNÉE POUR UNIQUEMENT REPRÉSENTER LA NATION LORS DE GRANDS ÉVÉNEMENTS. CE RÉGIME PRÉSIDENTIEL FORT DOIT DISPARAÎTRE, PARCE QU’IL EST DIRECTEMENT LIÉ AU POUVOIR FRANÇAIS (FRANCAFRIQUE).

      DONC SI NOUS VOULONS UN GABON FORT, EMANCIPONS-NOUS DE CETTE FRANCE PRÉDATRICE.

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