Le musicien-poète était sur la scène de l’Institut français du Gabon, le 28 juillet dernier. Un concert époustouflant, qui a envoûté les spectateurs, venus nombreux célébrer la sortie du single «Libérée la liberté».

Pierre Claver Akendengue, le 28 juillet 2016, à l'Institut français du Gabon. © Gabonreview

Pierre Claver Akendengue, le 28 juillet 2016, à l’Institut français du Gabon. © Gabonreview

 

Institut français du Gabon, le 28 juillet 2016, à. © Gabonreview

Institut français du Gabon, le 28 juillet 2016, à. © Gabonreview

Pierre Akendengue a fermé, le 28 juillet dernier, les portes de l’Institut français du Gabon (IFG) pour le compte de l’année culturelle 2015-2016, sous des notes de musique puisées dans sa riche et vaste discographie. A travers une ballade de plus de deux heures, à l’occasion de la sortie officielle de son dernier single «Libérée la liberté», le chanteur-poète a délivré un message d’émancipation, de paix et de bonne gouvernance.

«C’est l’âme même de la musique gabonaise. Ce sont des initiatives à encourager et nous sommes tous derrière son message de paix et de liberté. Il faut qu’on libère un peu le Gabon de la domination satanique et diabolique», a commenté un spectateur, satisfait de la soirée.

Malgré l’âge et le temps, Pierre Akendengué n’entend pas abdiquer sans que la relève ne soit assurée. Pour son cinquième rendez-vous de l’année avec ses mélomanes, il était assis sur une petite chaise, recouverte d’un drap blanc, sa guitare en main. Le chantre de la liberté a accompli son devoir : conscientiser tout en divertissant.

Le public lui a répondu par des effusions de rire, de joie, de chant et des tonnerres d’applaudissements. «Libérée la liberté est un disque pour sensibiliser, conscientiser, surtout la jeunesse. Je ne sais pas si elle est consciente, parce que dans les autres pays du monde, ce sont les jeunes et les femmes qui se sont battus pour libérer. Car il n’y a aucune liberté qui se donne, toute liberté s’arrache. Donc 50 ans de pouvoir, c’est trop. Après cinquante ans, il n’y a plus rien à offrir», a affirmé une spectatrice, visiblement conquise.

Tout au long de la soirée, l’artiste a invité ses mélomanes à l’accompagner sur plusieurs chansons bien connues, notamment «Considérable», «Afrika Obota», «MVT Arusha», «Destinée», «Awana w’Africa», «Bonne modernité», «Libérée la liberté»…  «Lartiste n’a pas de vérité. L’artiste se sert de la vérité pour libérer la liberté», a asséné Pierre Akendengué.

 

 
GR
 

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