Agé de 26 ans, lassé des compétitions dans les différentes scènes de Libreville et des participations dans de rares shows confidentiels, le jeune rappeur a décidé d’entrer dans la cour des grands. Il offre au public sa dernière œuvre, «On verra la light», qui révèle ses ambitions.

Rachir, le jeune rappeur gabonais qui espère voir «la light». © Sykon Prod

 

Les titres «Le flow», «Après une bonne bière», «J’ai pas le temps» n’ont pas permis de le révéler du premier coup au public. Ecarté des grandes scènes en raison de son jeune âge et d’un style jugé peu mâture pour certains, Rachir n’a pas moins cessé de travailler et de rêver. Il veut, comme ses modèles américains Rick Ross et Method Man, atteindre le sommet, connaître la gloire, être sous le feu des projecteurs. Son dernier single, «On verra la light» (on verra la lumière), est la preuve de sa détermination.

A 26 ans, le parcours musical de Rachir, un jeune gabonais passionné de rap, ayant été de tous les clash et free-styles du collège au lycée, est assez «simple», à en croire son producteur Stephen Koumba Nzamba (dit Stékouza), patron de la boîte de production Sykon Prod. C’est en 2004 que son poulain se lance dans «le game». Et déjà, le jeune artiste lui confie son ambition et son refus de s’enfermer dans un style précis : «il souhaitait proposer au public des titres de coloration multiple pour toucher le plus grand nombre».

14 ans après ses débuts, Rachir se représente toujours le Rap comme un exutoire. «J’ai décidé de faire du rap parce que je trouve en cette musique, non seulement un moyen de traduire mon ressenti quotidien, mais également un moyen qui me permet d’évacuer mon trop plein d’énergie et de pression. Ça me détend», confie l’auteur de «On verra la light», dont la vidéo a récemment été publiée sur les différentes plateformes de visualisation en ligne. Pour l’encourager et lui donner la chance d’y parvenir, certaines télévisions de la capitale n’ont pas hésité à la diffuser.

 «Dans cette chanson, le rappeur adresse un message d’espoir à tous ceux qui cravachent dur, en particulier à la jeunesse du monde afin de ne jamais baisser les bras. Il parle de se battre peu importe les coups de la vie car au-delà des blocages, lorsqu’on persévère, on finit par voir la light au bout du tunnel, donc à sortir des difficultés», raconte S.M. Missevou, un confrère de  Radio Ubuntu, qui dit croire en un avenir prometteur pour le jeune rappeur.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. sprewell dit :

    wesh wesh… continue comme cela petit… sure qu’on vera la light!

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