La reprise du championnat national de football est imminente. Le 6 décembre à Libreville, le ministre des Sports, Franck Nguema, et le directeur général de Gabon Oil Company (Goc), sponsor officiel de la compétition, ont indiqué que tous les aspects liés au financement et au démarrage sont bouclés.

Le ministre des Sports, Franck Nguema et le nouveau patron de la GOC, débattant sur les aspects liés à la reprise du National-foot, le 6 décembre 2019. © Gabonreview

 

Les équipements sportifs destinés aux jeux scolaires et universitaires. © Gabonreview

Interrompu depuis près de 6 mois, le championnat national de football devrait reprendre dans les tout prochains jours. Tous les aspects liés au financement au lancement de la compétition ont été abordés le 6 décembre à Libreville, par le ministre de Sports et le nouveau directeur général de la Gabon Oil Company (Goc), sponsor officiel du championnat.

François Ntombo Tsibah a réitéré la disponibilité de la Goc à continuer à sponsoriser la compétition pour les deux divisions. S’il a laissé le soin au ministre des Sports de décliner dans les prochains jours, le montant exact, la date du lancement ainsi que le format du championnat, le directeur général de la Goc a assuré que son entreprise va «maintenir ses efforts en dépit de la crise, à continuer à sponsoriser le championnat comme l’an dernier». À travers ces efforts, a-t-il précisé, «la Goc contribue en tant que fleuron national et entreprise citoyenne au développement du sport au Gabon et nous invitons d’autres structures à suivre notre exemple».

Outre le championnat national de football, la Goc sponsorisera également les jeux scolaires et universitaires OGSSU cette année. À cet effet, son directeur général a présenté des équipements sportifs envisagés dans toutes les disciplines, ainsi que le matériel commandé à l’étranger. Apparemment, les détournements orchestrés par l’ancienne équipe dirigeante de cette entreprise n’ont pas ébranlé ses ressorts financiers. Après tout, ce championnat ne coute que 1,3 milliard de francs CFA, une goutte d’eau comparée aux 85 milliards supposément siphonnés dans les caisses du «fleuron national» de Ntombo Tsibah.

 
GR
 

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