Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a dénoncé, le 1er octobre, les nominations des chefs d’établissements. Le Syndicat a assimilé ces nominations à du «copinage», en violation des textes.

Le ministre de l’Education Nationale Michel Menga auteur des nominations décriées par la Sena. © D.R.

 

24 heures après leur publication, les nominations et affectations des chefs d’établissements scolaires n’ont pas reçu l’assentiment du Syndicat de l’éducation nationale (Sena). Selon le syndicat, ces affectations sont gorgées d’«incohérences et sont contraires à la déontologie».

Fridolin Mve Messa s’est étonné que les «nominations n’émanent pas d’une décision prise en Conseil de ministres, mais plutôt le fruit des arrangements au sein du ministère». Il a également décrié l’éviction du directeur des Ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale, par simple décision ministérielle, alors que ce dernier avait été nommé en Conseil de ministres.

Le leader syndical a par ailleurs déploré la création d’une direction générale de la Programmation des investissements. Cette direction, a-t-il relevé, «n’existe pas dans la nomenclature générale du ministère de l’Éducation nationale, selon l’arrêté 632 portant organisation».

En gros, le Sena a assimilé toutes ses «incohérences» à du «copinage», un «travail fait à la hâte, sans rigueur». Fridolin Mve Messa en veut pour preuve le fait que «certains établissements se retrouvent avec deux responsables pour le même poste». Le ministre de l’Éducation nationale saura-t-il reconnaître ses erreurs et rectifier le tir ? Le Sena l’y invite vivement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Le temps n’est-il pas venu pour qu’on se débarrasse de ce petit farfelu au ventre creux. Voilà un Monsieur qui a secoué il y a quelque mois le pays et le monde de l’Education avec sa reforme suspendue (ou avortée) de la bourse. Feignant d’ignorer les réalités du Gabon. Bourse avec 12 de moyenne au BAC, c’est tout ce qu’il a trouvé. Les conditions d’apprentissage longtemps décriées par les Enseignants et les syndicats peuvent toujours attendre. Il reprend du service avec des nominations copinage, dont les conséquences impactent directement le fonctionnement des établissements et partant l’avenir de nos enfants. Il a de la chance qu’avec les Émergents on prime l’incompétence et la bêtise, pourvu qu’on fasse allégeance au Prince en désertant le camp politique où l’on s’est égaré, très souvent, par pur chantage et non par conviction.
    Sous d’autres cieux ce bonhomme à la grosse tête au vrai comme au figuré aurait longtemps été viré.
    Espérons que ça viendra, car le pays regorge de personnes largement au-dessus de ce genre de marionnette.

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