L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a lancé ce 15 avril, à Libreville, sa série de séminaires d’information et de sensibilisation sur les normes obligatoires pour les secteurs de l’Agroalimentaire, du BTP et du Tourisme au Gabon. La série a débuté avec le secteur de l’agroalimentaire afin d’informer toutes les parties prenantes sur les standards à adopter.

Le ministre de l’Industrie, Carmen Ndaot, le directeur général de l’Aganor, Joseph Alain Ngowet Revaza (Droite) et le directeur général de la DGCC, Emmanuel Eyéghé Nzé (Gauche), le 15 avril 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

L’Aganor a débuté ce 15 avril, à l’auditorium Arambo de Libreville, ses séminaires de d’information et de sensibilisation sur les normes obligatoires dans plusieurs secteurs d’activité au Gabon. Cette campagne qui a débuté par le secteur de l’agroalimentaire est importante et utile pour la sécurité du consommateur. Des milliers de produits et services issus des filières alimentaires, BTP et tourisme, utilisés par le consommateur final, ainsi que par les collectivités, font appel aux normes internationales et nationales. «L’objectif est de présenter à la communauté nationale, notamment aux producteurs du secteur agroalimentaire les normes gabonaises de leur secteur et principalement celles-là qui ont été rendues d’application obligatoire. Il faut donc que ces opérateurs économiques sachent quelles sont les normes qui leur ont été rendues obligatoires, qui leur sont imposées pour que leurs produits soient sains, de qualité, qui n’impactent pas négativement la santé des consommateurs», a déclaré le directeur général de l’Aganor, Joseph Alain Ngowet Revaza.

Pour cette première phase, ce sont la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), l’Agence gabonaise de la sécurité́ alimentaire (Agasa), l’Institut d’hygiène publique et d’assainissement (Ihpa) et l’Office gabonaise de la propriété́ intellectuelle (Ogapi) qui ont été réunis, en présence des représentants du secteur privé, de la société civile, des administrations sectorielles, ainsi que les groupements associatifs, les syndicats professionnels et des «agripreneurs».

Le ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national, Carmen Ndaot, a encouragé ces organismes pour leur contribution à la réalisation de cette opération de vulgarisation et de sensibilisation. Elle assure que ce choix de débuter cette série par le secteur de l’agroindustriel «répond à la volonté du gouvernement de placer les normes au cœur de l’industrialisation de ce secteur agricole ; un des piliers majeurs du Plan de relance économique (PRE) et d’accroitre ainsi l’efficacité économique de notre pays face aux grands enjeux de l’heure, je pense notamment à l’entrée en vigueur prochaine de la Zone de libre échange continentale africaine (Zleca)».

© Gabonreview

L’opération devrait permettre d’harmoniser les interventions sur le terrain des différents acteurs de l’administration, de contribuer à l’amélioration de la qualité des biens et services, à la protection de l’environnement et à la qualité de vie des consommateurs et enfin, de lutter contre l’informel.

«L’étape suivante sera l’accompagnement des opérateurs économiques dans l’appropriation de ces normes, ensuite, une fois qu’ils les auront bien intégrés dans leur process de fabrication et de production, la dernière étape sera de veiller sur le terrain, qu’ils soient mis en application. Ce sera la phase de contrôle», a expliqué le directeur général de l’Aganor.

L’Aganor a déjà publié plusieurs normes dans les trois secteurs examinés, soit 4 dans le secteur alimentaire, 9 dans le BTP et 1 dans le secteur du tourisme. Ces normes ont été rendues obligatoires respectivement par les arrêtés n°095, 096 et 097 du 09 mars 2016, pour veiller à la conformité des produits et services concernes, tout en assurant la protection des consommateurs.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire