Les membres du Syndicat autonome des commerçants du Gabon (Synacoga) exigent la mise en place d’une commission tripartite de réflexion sur les contours de la formation des briquetiers tels que définis par le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG), avant le lancement de toute activité.

Des édifices en construction se sont parfois écroulés à Libreville, d’où l’impérieuse nécessité d’une mise aux normes des matériaux de construction en République gabonaise… mais pas dans le flou artistique. © Gabonreview/Shutterstock

 

Avant tout démarrage effectif de la formation des briquetiers sur la mise aux normes des matériaux de construction, initialement prévue le 23 mars dernier, les membres du Syndicat autonome des commerçants du Gabon (Synacoga), souhaite la mise en place préalable d’une commission tripartite (administration, organisations professionnelles de commerçants et associations des consommateurs), afin de discuter de la publication des normes et leurs applications, de la formation et son coût, et de l’augmentation inévitable du prix de la brique suite à la normalisation préconisée.

S’ils se disent favorables à l’opération de réglementation du secteur de la briqueterie telle que défini par gouvernement, à travers le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG), il reste que pour ces briquetiers, trop de flou entoure la mise en œuvre de la phase dite pratique de l’«opération de mise aux normes des matériaux de construction en République gabonaise». Ils dénoncent entre autres : l’absence de cadre juridique définissant les frais de participation à la formation, fixés à 125.000 francs CFA ; la destination inconnue que devra emprunter ces recouvrements ; le temps très réduit de la formation et l’absence l’aspect pratique dans sa dispense.

«Nous pensons que c’est une loi qui devait encadrer ces montants qui nous sont imposés. S’il y a un décret qui organise cette formation, le coût devra être inscrit dans la loi des finances. Où, ira cet argent ? Que doivent attendre les opérateurs économiques en versant cette somme. Nous voulons bien être formés, mais lorsque les normes ne sont pas publiées, il y a vice de forme», a récemment indiqué le secrétaire général du Synacoga, Jonas Mouniengou Mbembo, relayé par le quotidien L’Union.

Pour le bureau du Synacoga, les administrations devant faire partir de la commission tripartite de rédaction et publication des règles de normalisation des matériaux de construction et leurs applications sont : le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon, l’Agence gabonaise de normalisation, la direction générale de la concurrence et de la consommation.

 
GR
 

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