Une étude réalisée par le groupement de cabinets de conseil Amarante et Finactu propose au gouvernement gabonais plusieurs mécanismes de financement de projets et d’entreprises exerçant dans le domaine du numérique.

Les startups gabonaises du numérique pourraient bientôt bénéficier de nouveaux mécanismes de financement. © Gabonreview

 

Au centre des travaux ouverts la veille à Libreville par Guy Maixent Mamiaka, ministre de l’Economie numérique, l’étude sur «l’analyse des mécanismes de financement de projets et des entreprises dans le domaine du numérique au Gabon» a officiellement été validée, vendredi 1er février, par les experts et partenaires du Gabon exerçant dans le domaine. Initiée des mois plus tôt par le Projet eGabon et réalisée en collaboration avec le groupement de cabinets de conseil Amarante et Finactu, cette étude fait plusieurs recommandations aux autorités gabonaises, en vue d’un meilleur soutien aux jeunes entrepreneurs du secteur.

Parmi ces recommandations figure celle liée à la sensibilisation des porteurs de projets d’entreprises. L’étude recommande, en effet, que soit mis à la disposition des potentiels investisseurs un mécanisme d’information et d’orientation fiable sur la pertinence des innovations et des modèles économiques des startups.

Pour un meilleur soutien des entrepreneurs du numérique, l’étude recommande également que soit proposé «un plan d’action concret concernant la création d’un fonds de garantie et/ou de fonds d’investissement». Celui-ci permettra d’accompagner financièrement les potentiels entrepreneurs du secteur, trop souvent confrontés au refus des banques, pensent Amarante et Finactu.

Les deux cabinets de conseil ayant analysé le secteur numérique gabonais estiment, en outre, qu’il serait judicieux d’«encourager le mécénat au niveau des grandes entreprises du pays», au regard de l’absence de «business angels» ou «investisseur providentiel», ces personnes physiques qui, dans d’autres pays où le numérique a connu une forte émulation, investissent à titre individuel au capital d’une entreprise innovante. A défaut, les startups pourraient être inspirées à chercher des collaborations avec les institutions de micro et de mésofinance au début de leurs activités.

Dans la même veine, les entreprises privées pourraient aussi être mises à contribution. L’étude recommande, en effet, à l’Etat gabonais de les motiver à investir dans le domaine du numérique

L’autre recommandation faite par l’étude est de «mettre en place, via la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), une plateforme de crowdfunding», sur laquelle chaque porteur de projet le présentera et récoltera des fonds via les dons des internautes.

 
GR
 

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