Entièrement gratuite, ouverte et accessible à tous, l’«Ecole 241» ouvre ses portes bientôt à Libreville, pour former les jeunes gabonais en développement web et au métier de référent digital.

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Initiée par l’incubateur Ogooué Labs et son partenaire Simplon, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’ambassade de France au Gabon qui la cofinancent, l’«Ecole 241» devrait bientôt ouvrir ses portes à Libreville. Il s’agit d’une formation gratuite longue de 7 mois, qui entend faire de chacun des participants, soit un développeur web soit un référent digital.

Ouverte aux amateurs du numérique désirant exercer «les métiers de demain», la formation est dédiée aux jeunes à partir de 18 ans. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 10 août et devraient courir jusqu’au 31 août prochain. Les organisateurs ne manquent pas d’encourager les jeunes femmes et les handicapés à s’inscrire à cette formation. «Notre objectif est d’atteindre la parité homme-femme, et avoir un taux de participation de 20% des handicapés», précise un membre de l’incubateur Ogooué Labs.

Selon Sylvère Boussamba, patron d’Ogooué Labs, l’«Ecole 241» formera une nouvelle génération de développeurs et d’élites dans le domaine du numérique. L’ambition est de former 80 professionnels chaque année. «La formation sera intensive et très strictes. Si les élèves ne suivent pas, ils laisseront la place à d’autres», préviennent les organisateurs qui indiquent que leur méthode d’enseignement s’inspirera des plus grandes écoles du numérique, la pédagogie inversée, qui implique «un fonctionnement participatif qui permet aux étudiants de libérer toute leur créativité grâce à l’apprentissage par projets». L’objectif est de «faire du numérique un véritable levier d’inclusion et révéler des talents parmi des publics peu représentés dans le secteur, Notamment, des jeunes en situation de décrochage , des personnes vivants avec un handicap, les jeunes diplômés en besoin de reconversion ou de perfectionnement et les femmes».

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Ce sont des milliers de formations comme celles -là qu’il faudrait créer. Notre administration est toujours en retard de 20 ans. Au lieu de former des étudiants à des métiers qui n’existent plus ou en déclin. Toutes ces vieilles barbes qui forment des géographes, historiens, sociologues, lettres modernes ( et pourtant si vielles!)
    L’informatique , la robotique, agronomie sont des secteurs qui offriront, peut-être, des métiers d’avenir mais elles sont assurément des secteur du présent !
    Formons des informaticiens, des ingénieurs, des scientifiques …en priorité. L’Etat devrait augmenter les bourses pour eux et diminuer ou supprimer les bourses des étudiants qui se forment à des métiers dont le pays n’a pas besoin.
    Il ne s’agit pas de dépenser plus mais dépenser mieux.

    • Milangmissi dit :

      « Toutes ces vieilles barbes qui forment des géographes, historiens, sociologues, lettres modernes ( et pourtant si vielles!) » Comment peut-on publiquement étaler sa détresse et son indigence intellectuelle ? Donc vous croyez qui alimente google Map par exemple si ce ne sont pas les géographes ? Et les séries qui sont devenues le principal business de la télé qui les écrit des robots ? Les géographes, historiens, sociologues, lettres modernes ont toujours leurs place dans la société, effectivement former dans les NTIC, la robotique, L’informatique est plus que nécessaire mais je doute que l’homme que vous soutenez puisse acheter pour l’USTM le matériel requis. ali bongo votre dieu lui préfère les stades les concerts gratuits, les selfies, les fora.

  2. MboumbaMinkoto dit :

    La mentalité du noir c’est de maintenir l’autre dans l’abrutissement afin de mieux le piétiner. Que Dieu Bénisse ce Monsieur BOUSSAMBA a qui le seigneur a donner de nous présenter une autre voie.

  3. max dit :

    Le numérique, oui, mais pourquoi ?

    Pour avoir l’expérience du numérique dans des pays qui le vivent au quotidien, le Gabon n’a pas, pour le moment la base nécessaire pour se permettre ce type de formations.

    Avant de se lancer à corps perdu dans du joomla ou du html5 il faut…du matériel !

    A part les sociétés privées, qui possède chez soit un pc digne de ce nom ?
    Certes le numérique passe de plus en plus par le mini écran de nos smartphones mais sans un minimum d’équipement ne serait-ce que pour le développement comment peut-on défendre la présence des formations au numérique ?
    L’informatique est chère, un ordinateur bas de gamme est cher, et malheureusement tout le monde ne peut pas se permettre un tel achat.
    Les structures publiques ne sont pas ou peu équipées.

    Posons d’abords les bases avant d’attaquer autre chose.

  4. Frantz dit :

    Bonjour à tous,

    je suis le gérant de l’entreprise INFORMINTER en France,
    je suis assé d’accord avec Mr. Max,
    le numérique commence déjà par une bonne connexion internet, un courent continu, des projets non pas couteux … mais de simple modifications de la vie de tous les jours et habitude.
    J’ai de nombreux contacts au Cameroun et Gabon, trop de professeurs, directeurs, travaillent encore avec un stylo et des cahiers, il y a des applications qui existent sans que cela soit couteux ..

    j’aimerais moi-même travailler avec ceux qui le veulent pour développer le Numérique dans la vie des habitants.

    Cordialement

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