A l’initiative de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), la capitale gabonaise a accueilli récemment les travaux d’examen du processus de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Gabon.

L’IFDD et les experts des ODD étaient en travaux à Libreville du 26 au 29 juin 2018. © Gabonreview

 

Des participants en plein travaux à Libreville. © Gabonreview

Après la rencontre de Lomé au Togo en juin 2017, c’est à Libreville que l’IFDD, en partenariat avec le ministère des Eaux et Forêts en charge de l’Environnement et du Développement durable du Gabon a fait le point sur la mise en œuvre des ODD. La capitale gabonaise a abrité du 26 au 29 juin dernier les travaux de la Rencontre annuelle des points focaux développement durable de la Francophonie.

Pendant trois jours, la trentaine de participants, parmi lesquels le groupe d’experts sur l’élaboration du rapport développement durable de la Francophonie, a échangé sur les processus, en vue de préparer au mieux, les candidatures des pays francophones à l’Examen national volontaire (ENV) compris dans l’évaluation de la mise en œuvre des ODD inscrits dans l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Il s’est notamment agi de faire le bilan de l’exercice d’actualisation des fiches de gouvernance du développement durable des pays francophones ; d’échanger avec le groupe d’experts sur l’élaboration du rapport développement durable de la secrétaire générale de la Francophonie ; de partager les bonnes pratiques en matière de développement durable au sein de la Francophonie identifiées par le groupe d’experts ; de prendre connaissance du Guide des Nations Unies sur l’élaboration des Examens nationaux volontaires (ENV) au Forum de politique de haut niveau (FPHN) ; de partager les expériences des pays et de recueillir les attentes des points focaux sur l’éventualité de l’instauration de la «Semaine francophone de développement durable», ainsi que les perspectives futures sur la dynamique à donner au groupe.

Au terme des travaux, Athanase Thanga Oyougou, représentant du ministère des Eaux et forêts, estime qu’il serait bénéfique pour le Gabon, à l’instar d’autres pays, de se porter candidat à un examen national volontaire sur les ODD, au regard de sa place sur le plan international sur les questions de protection de l’environnement et de développement durable.

«Le Gabon, qui est engagé dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, a tout intérêt à se retrouver avec ses pairs pour échanger sur le processus de mise en œuvre des ODD. Il a été retenu que tous les pays doivent présenter chaque année aux Nations Unies leurs rapports d’Examen national volontaire de mise en œuvre des ODD. Le Gabon, pour l’instant, n’a pas encore fait cet exercice. Je pense que pour 2019, le pays va s’inscrire», annonce pour sa part Clément Sima Obame, secrétaire permanent de la Commission nationale développement durable.

Sur l’évolution de la mise en œuvre des ODD au niveau national, l’IFDD ne détient pas les chiffres exacts selon Jean-Pierre Ndoutoum le directeur de l’Institut.

 
GR
 

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