Olam International Ltd aurait déposé une plainte devant le tribunal de grande instance de Paris, et semble-t-il à Singapour, contre Muddy Waters Research. Au cours d’une conférence téléphonique lundi à Londres, le fondateur de Muddy Waters Research, Carson Block, s’est interrogé sur les pratiques comptables d’Olam et a déclaré que les actions de l’entreprise de Singapour étaient sur le point de s’effondrer.

Sunny Verghese, CEO d'Olam International Ltd - © D.R.

D’après le site internet d’informations financières ValueWalk, Muddy Waters Research a publié une lettre ouverte, mardi 20 novembre, sur son site Internet faisant écho aux commentaires de Carson Block, pour qui les actions d’Olam International risquaient de s’effondrer en raison de son endettement et de sa mauvaise gestion financière. Olam International a répondu en annonçant qu’elle avait déposé plainte contre Muddy Water. Toutefois, la société n’a pas confirmé si la plainte portait sur la calomnie, la diffamation, le mensonge ou la malveillance. Le PDG d’Olam International Ltd, Sunny Verghese, a organisé une conférence téléphonique avec les médias et les investisseurs. Il a accusé Muddy Waters de répandre des rumeurs sans fondements afin de pouvoir gagner de l’argent à partir de leur position à découvert.

Carson Block, fondateur de Muddy Waters Research - © D.R.M. Verghese a également déclaré que Carson Block et les représentants d’un fond d’investissement avaient secrètement visité les bureaux d’Olam plus tôt dans le mois, sous un faux nom, habillée en jeans, tee-shirt et casquette de baseball. Le PDG d’Olam a reconnu le visiteur cette semaine, après avoir vu les photos de Block sur le site Internet de Muddy Water.

L’action d’Olam a plongé de 7,5% à Singapour après les déclarations de M. Block, avant d’être suspendue à la demande du groupe de négoce. Elles ont repris 5,3% le lendemain, mercredi 22 novembre, après que M. Verghese ait déclaré que les commentaires de Block n’étaient rien de plus qu’une attaque destinée à acheter des titres d’Olam à bas prix.

Au 30 septembre, Olam International Ltd a déclaré une dette totale de 8,4 milliards de dollars, quatre fois plus élevae qu’à la fin 2007. Ce n’est pas la première fois que la comptabilité Olam est mise en cause. En 2011, un rapport de CLSA Asia Pacific avait suscité des interrogations sur les comptes de l’entreprise et sur des subventions douteuses en provenance du Nigeria. Muddy Water Research a cité ce rapport dans sa virulente critique : «Le rapport CLSA de février 2011, qui a mis à jour des problèmes moindres que ce que nous avons identifié en interne, aurait dû vous inciter à corriger les maux dont souffre votre entreprise et votre bilan. Au lieu de cela, Olam a augmenté son niveau d’endettement d’environ 900 millions de dollars. (…) En d’autres termes, vous avez fait exactement le contraire de ce que vous devriez avoir fait. Vos actions ont été un échec lamentable de leadership. Olam a réalisé son plus gros investissement à ce jour dans la joint-venture avec le gouvernement du Gabon, à hauteur de 1,53 milliard de dollars. Ensemble, vous allez investir 1,3 milliard de dollars dans une nouvelle usine de fabrication d’engrais et 236 millions dans les plantations de palmiers à huile. Cela équivaut à 11% du PIB du Gabon. Ces projets ne rapporteront rien avant 2015. Bien que les perspectives semblent bonnes sur le papier, il y a des risques importants à nos yeux. Ce projet alourdira de 1 milliard de dollars la dette d’Olam et amènera son taux d’endettement à 284%.»

Carson Block, réputé pour décortiquer les méthodes comptables des entreprises, est connu pour avoir publié des rapports très critiques sur des sociétés chinoises cotées en Amérique du Nord, puis avoir fait de l’argent en pariant contre elles. L’an dernier, Muddy Waters Research a critiqué Sino-Forest, avec raison, suite à la découverte un bilan frauduleux, une entreprise forestière chinoise cotée à Toronto. Les actions de Sino-Forest ont chuté de façon spectaculaire, provoquant d’énormes pertes pour les investisseurs. Sino-Forest a finalement dû déposer le bilan. Le nom de Muddy Waters ne fait pas référence au musicien de Chicago, mais aux «eaux troubles» qui créent des opportunités de gains, selon un proverbe chinois.

D’après l’Agefi (quotidien de l’agence économique et financière à Genève), Olam symbolise l’émergence d’une force asiatique dans le négoce des matières premières, prête à contester la position dominante des traders américains (Cargill, ADM ou Bunge) et européens (Glencore ou Louis Dreyfus). Le groupe a traité plus de 10 millions de tonnes de produits au cours du dernier exercice, principalement dans le cacao, le café, le riz ou le coton. Il contrôle par ailleurs 90% du marché mondial de la noix de cajou. Installée à Genève depuis 2006, la filiale suisse gère toute l’activité café pour l’Europe ainsi que le trading de grains originaires de Russie et de mer Noire.

 
GR
 

70 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Si les faits sont avérés que Olam connait une phase financier difficile, vaut mieux que notre gouvernement prend des mesures concret pour vérifier la fiabilité de leur projet dans notre pas au risque de voir des projets abandonnés et chômage de masse!

    Moi aussi j’ai été un peu restrictif face aux milliards de dollars déversés par Olam International Ltd en Afrique en générale et au Gabon en particulier.

    Les spéculateurs financiers et autres genres d’investisseurs douteux et mafieux, nous n’en voulons pas! vaut mieux prévenir que de subir!

    Merci à Muddy Waters Research de nous en avoir informé!

  2. ni lire ni écrire dit :

    « Carson Block, réputé pour décortiquer les méthodes comptables des entreprises, est connu pour avoir publié des rapports très critiques sur des sociétés chinoises cotées en Amérique du Nord, puis avoir fait de l’argent en pariant contre elles. »

    Bon, eh bien tout est dit, non? Olam n’est pas forcément un chevalier blanc, mais que dire de tels procédés? Le capitalisme financier dans toute son horreur. La violence économique exacerbée à ce point sans aucun respect des gens (3 000 gabonais par exemple font vivre leur famille grâce à Olam).

    Heureusement que le Gabon ne fonctionne que dans le cadre d’accords à long terme avec prise de participation. Vous imaginez les employés des pays où Olam est libre de licencier quand ça lui chante? Leur vie dépendant de cowboys sans foi ni loi qui se font de l’argent par des chantages colossaux?

    • Luc Lemaire dit :

      « En épousant une femme, on épouse sa famille »…

      • ni lire ni écrire dit :

        Je comprends qu’un mauvais choix de partenaire engage « l’époux ». Ceci dit, en gardant 40% des parts, L’Etat dispose d’un moyen de pression suffisant pour qu’Olam aille chercher ailleurs ses économies s’il avait besoin d’en faire pour faire face à ce qui est clairement une opération de déstabilisation au vu de créer un béfice financier. Je ne sais pas s’il reste des lois pour ce genre d’agissements dans le capitalisme financier est dé-régulé. Mais il y a nettement une intention frauduleuse, au minimum un délit d’initié, mais c’est bien pire que cela.

        • Luc Lemaire dit :

          C’est plus complexe que ça en fait. Si MWR prouve que les comptes d’Olam ne sont pas transparents et qu’il y eu tentative de cacher l’importance de sa dette, c’est Olam qui a tort. Dans le cas contraire, ça se jouera au tribunal. Mais lorsqu’on choisit de travailler avec la sphère financière et d’en profiter, on rentre dans un jeu dangereux où tous les coups sont permis, même les plus tordus. Voir la Grèce, l’Euro, la crise de 2008 etc. L’actualité est riche en ce moment !

          • ni lire ni écrire dit :

            Oui, pas faux. Olam est une société qui prend des risques. Investit beaucoup en Afrique, zone instable. Et la valorisation de ces risques est une affaire de spécialistes. Si ils n’ont pas été rigoureux dans leurs comptes, ils vont être mis à mal.
            Ce que je voulais souligner, et je me permets assez souvent de critiquer pour me le permettre, c’est que le Gabon avait pris de larges précautions et que je préfère vivre ce problème au Gabon que dans un pays qui aurait laissé Olam acheter les terres ou bien opérer à 100%. La formule du bail, et la prise de participation importante de l’Etat permet à celui ci de se débarasser au besoin d’un partenaire défaillant et de le remplacer.

    • Joec dit :

      3000 gabonais font vivre leurs familles à cause d’Olam? Vous avez bien appris la leçon. Quel est le salaire d’un employé d’Olam?

  3. Yves dit :

    Voici les gens à qui on veut donner nos terres!

    • ni lire ni écrire dit :

      Personne ne donne de terre, ce ne sont que des locations. Olam est le fermier de l’Etat qui reste propriétaire… Si Olam s’en va, les terres restent à l’Etat qui n’aura pas de mal à trouver un autre partenaire, maintenant que le gros du boulot (études, défrichage, plantation…) a bien avancé… Je suppose que SIAT serait ravi de récupérer le bébé !

      • Luc Lemaire dit :

        C’est vrai. D’un autre côté, qui pourra s’engager à une telle hauteur d’investissements ? Il vaudrait mieux pour tout le monde que cela se passe sans trop de heurts.

        • ni lire ni écrire dit :

          Peut être qu’il pourrait y avoir une répartition. Une vrai société immobilière pour les ZES, plusieurs partenaires pour les plantations (il n’en manque pas dans le secteur, voir vos articles précédents) etc… C’est un scénario qui a déjà été réfléchi, au moins dans certaines banques, d’après ce que je crois savoir.

  4. lisiane dit :

    11% du PIB gabonais… Ça donne des frissons dans le dos tout de même. Si Olam fait défection, on devient quoi ?

    • Rafio dit :

      Je ne comprends pas le sens de votre interrogation, Olam a investi a hauteur de 11% du PIB gabonais, s’ils font défection, ils perdent leur investissement, c’est aussi simple que ça.

      • lisiane dit :

        Mais je suppose, naïvement, que ces 11% du PIB gabonais sont partie prenante du plan de développement du Gabon. S’ils font défection, on perd 11% de notre PIB prévisionnel. On fait comment quand on voit que 1% de baisse de croissance ruine l’Europe, 11% de PIB remis en cause ça me laisse penser que ça posera de grosses difficultés !

        • Rafio dit :

          J’ose espérer que l’investissement a été budgété sur plusieurs exercices. Il ne serait pas non plus idiot de penser qu’une bonne partie de la somme a déjà été engloutie avec les études de faisabilité et les constructions sur les différents sites. Le lien fait dans l’article, entre l’investissement d’Olam et le PIB du Gabon n’est pas un lien direct, il s’agit à mon sens, de mesurer l’ampleur de l’investissement effectué par Olam.

  5. Dos d'anne dit :

    Excusez moi mais je me demande si c’est OLAM qui sort son argent pour les projets du gabon ou bien ce sont nos dirigeants qui puisent dans les caissent de l’etat en faisant croire au bas peuple que ce sont les singapouriens qui financent.

  6. dworaczek-bendome dit :

    « Investisseurs conteurs de fable »

    Arrêtez de vous foutre du monde, jusqu’aujourd’hui, Olam Gabon n’a pas amené les sommes astronomiques annoncées lors de la conclusion du partenariat avec les autorités Gabonaises.

    Tout ce qui a été montré au Gabonais comme action économique d’OLAM au Gabon vient des caisses de l’Etat et donc des contribuables Gabonais.

    Grandissons, il y a une grande différence, entre de l’argent qu’on décide d’investir dans un pays et ce qu’on met réellement dans l’entreprise en question.

    De nombreux pays dans le monde sont victimes « d’investisseurs baratineurs », qui repartent le plus souvent une fois obtenu des états concernés des aides et autres avantages. Il y a eu en France récemment « l’affaire akshmi Mittal», le numéro un mondial de l’acier.

    Avec 40% d’Olam Gabon dans les mains de l’Etat, espérons qu’il a été prudent et qu’ il y a dans les accords des clauses pertinentes permettant au Gabon de n’être pas floué , plus important, de ne pas être responsable financièrement de certains opérations délictueuses qui pourraient être fait par Olam et seraient supporté ensuite maladroitement par le Gabon.

    • ni lire ni écrire dit :

      Si tel etait le cas, le reproche fait à Olam d’avoir mis trop de fonds propres et de s’etre trop endettés au Gabon ne tiendrait pas. Ayez 2 sous de logique bon sang. Vous êtes tellement aveuglés par vos haines politiques que vous ne vous rendez même pas compte des énormités que vous écrivez. Vous nous prenez vraiment pour des billes ou quoi?

    • Rafio dit :

      Je ne vois pas en quoi le Gabon serait responsable des actes posés par Olam sur les marchés. Les activités d’Olam au Gabon, ramenées à son porte feuille, sont somme toute dérisoires. Le seul risque, serait que suite à dépôt de bilan, l’état perde un partenaire et tout ce qui va avec. Dans cette hypothèse, compte tenu de la la nature des investissements, l’état trouverait facilement d’autres partenaires.

  7. lisiane dit :

    Si je peux me permettre j’aimerais souligner à tous que, pour le moment, si j’en crois cet article, il s’agit plus d’un combat entre deux entités financières que d’histoires d’escrocs et de tricheurs. Olam semble tout de même un groupe solide et Muddy Water un prédateur aux dents longues. Ce qui est inquiétant c’est que dans ces milieux, ce n’est jamais la justice qui triomphe mais celui qui tire le plus vite et le plus fort.

    Et le Gabon est au milieu de ce choc de fous furieux sans aucune armes pour défendre ses intérêts, j’en suis convaincue. Nous découvrons à peine ce monde de la finance !

    • ni lire ni écrire dit :

      Que voulez vous que le Gabon perde dans l’histoire? Ils ne vont aps déraciner les palmiers et les emmener avec eux? Essayez de réfléchir nom d’une pipe !
      C’est agaçant à la fin, je me retrouve en position de défendre ces types dont je n’ai rien à scander tellement les réactions sont infantiles, infondées et partisanes.
      Si Olam est bon, qu’il reste, si ils sont nuls qu’ils partent. Le Gabon n’en a rien à cirer, la terre est là et elle y restera. Les arbres plantés pousseront, et les gens formés continueront à les cultiver au nom d’Olam, de SIAT ou du Saint-Esprit, qu’est ce que ça nous peut fiche??????

      • Joec dit :

        Ce que ça fiche c’est que Olam avec la complicité de l’Etat gabonais annexe des terres aux population pour réaliser un projet destructeurs et donc les financements sont opaques. Vous parlez de haines politiques et que dire de votre haines pour les populations qui sont hostiles à ce projet?

  8. La Fille de la Veuve dit :

    Pourquoi personne ne dispose du contrat qui lie Olam a l’Etat Gabonais ?

    Ce contrat semble-t-il n’a pas ete ratifie par le Parlement. Des lors, pourra-t-il etre opposable au Gabon au-dela de la Presence d’Ali Bongo au Palais du Bord de Mer.

    Cet aspect de la question, a savoir l’opacite des relations contractuelles entre Olam et le Gabon ne serait-il pas de nature a fragiliser cette relation du point de vue de la securite juridique et de l’analyse financiere.

    A titre de rappel, le contrat Belnga en son temps avait semble-t-il ete presente devant le Parlement et fait l’objet de discussions.

    • Rafio dit :

      C’est très effarant de savoir que l’AN gabonaise avait validé le contrat léonin d’exploitation du fer de Belinga.

    • ni lire ni écrire dit :

      Avec pour résultat que le Gabon reste assis sur son tas de minerais inexploité pendant que plein de gens ne bouffent pas à leur faim. Il y a un moment où il faut arrêter de rêver et passer à l’action. Pendant que vous pérorez sur ce forum, des milliers de gabonais ont une pelle et un seau et bossent. Des milliers de femmes et d’enfants attendent confiants le retour du travailleur qui ramenra sa paye après demain. Sans parler des agriculteur sautour qui vendent la nourriture à ceux qui ont un travail. Sans aprler des employés de banque et d’autres services à qui cette activité donne du travail.
      Trop de politique, pas assez de vrai boulot, c’est ça qui empêche notre pays si riche d’utiliser ses richesses à son profit au lieu de juste regarder les étrangers les collecter et les exporter. Moi l’émergence, j’en prends et j’en laisse. Mais quand elle consiste à dire qu’il faut travailler plus sur place et pas juste regarder les blancs extraire le pétrole du sol pendant qu’on reste le cul dans osn fauteuil a l’administration je dis chiche ! Faites le ! Je critique ce qui va mal, pas ce qui avance, juste par jalousie.

      • Joec dit :

        Ce qui empêche ce pays d’avancer c’est l’accaparement des richesses par un groupe d’individus et dont des gens comme vous justifient avec des commentaires dérisoires,jetant toujours la responsabilité sur  »la paresse légendaire du gabonais d’en bas ». Si les recettes pétrolières étaient déjà bien redistribuées, les choses iraient mieux. A quoi ça sert de tout exploiter aujourd’hui si on tombe toujours dans les mêmes travers? Et les Gabonais de demain, que leur restera-t-il enfin de compte? Pourquoi les contrats ne sont jamais visibles?

        • ni lire ni écrire dit :

          Ce n’est pas le gabonais d’en bas qui est paresseux. C’est le focntionnaire payé à rien foutre sinon à emm… le monde avec ses tracasseries et qui à cette heure ci ne nous lit déjà plus parce qu’il est parti en weekend.

  9. Olam Gabon dit :

    Chers internautes,

    Olam International Limited (Olam) a publié un communiqué afin d’apporter son éclairage sur les récents événements. Vous pouvez le retrouver dans son intégralité en cliquant sur le lien suivant : http://olamonline.com/update-on-recent-events.

    En substance, Olam indique que les affirmations lancées le 19 novembre dernier par Muddy Waters et son Directeur de Recherche Carson Block sont absolument sans fondement. Olam a d’ailleurs lancé une action en justice pour diffamation.

    Le groupe est dans une situation financière solide et s’est construit, dans son secteur d’activité, une position forte, unique, de haute compétitivité. Il y dispose d’une réputation de transparence et de bonne gouvernance reconnue. Olam indique que ses états financiers et ses politiques comptables adhèrent et suivent strictement les standards imposés par Singapour (Singapour Financial Reporting Standards – SFRS).

    Le groupe n’a cessé d’informer l’ensemble de ses parties prenantes sur sa stratégie équilibrée de diversification à long terme et pense que sa stratégie d’intégration sélective continuera à lui permettre de développer un portefeuille d’affaires bien conçu, doté d’un net avantage compétitif basé sur un développement durable. Au cours des six dernières années, Olam a d’ailleurs vu ses bénéfices croître de 313%.

    Le groupe est fier de son parcours et maintient sa stratégie de croissance fondée sur la création de valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes.

    Olam rappelle également que ses états financiers font l’objet d’audits annuels par le cabinet d’expertise comptable indépendant Ernst & Young.

    Cordialement

    • Rafio dit :

      Avoir des comptes validées, n’a jamais été un gage de bonnes gestion, confère l’affaire ENRON. Vos bénéfices ont cru de 313% sur quelle période? Entre 2010 et 2011, votre résultat net consolidé passe de 359 à 430 millions de dollars (OLAM INTERNATIONAL LTD). Cela dit, votre entreprise semble fiable lorsque l’on effectue une analyse financières poussée de vos indicateurs. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui me laissent penser que vos investissements au Gabon sont solides et porteurs.

    • lisiane dit :

      Je n’ai pas les compétences pour juger de la validité de ce que vous dites, d’autant que mon anglais est trop primaire pour lire le lien sur votre site, même si j’en comprends le sens, mais je tiens à vous remercier de faire l’effort de répondre ainsi. Je le prends comme une marque de respect envers nous tous.

      Vous deviez contacter Monsieur Lemaire afin qu’il nous traduise cela en langage clair pour nous autres, pauvres profanes !

      C’est vraiment très agréable d’avoir enfin un vrai titre de presse sérieux au Gabon, sur le Gabon.

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Olam Gabon,

      Puisque vous etes une entreprise transparente, pouvez-vous egalement nous communiquer tous les contrats qui lient Olam et l’Etat gabonais et nous assurer que ces contrats ont bien ete ratifies par le Parlement gabonais.

      La constitution gabonaise est claire sur ce point et si vos contrats ne sont pas ratifies par le Parlement, ils n’engagent pas le gabon mais les femmes ou les hommes avec qui vous les avez signes. dans ce cas, le jour ou ils ne sont plus aux affaires, bonjour l’insecurite juridique !

      A bon entendeur… !

      • Infos juste dit :

        Un contrat ne se ratifie pas au parlement, ce n’est pas une loi!

        • Luc Lemaire dit :

          Là je me permets de vous corriger.
          Ratifier : Confirmer ou approuver (ce qui a été fait ou promis) de manière officielle. Ratifier un traité international. Ratifier verbalement un projet. Elle a ratifié tout ce qu’il a dit sur mon compte.

          • Infos juste dit :

            @ Luc Lemaire, vous n’y êtes pas du tout mon cher! Je reconfirme ce que j’ai dit. Un contrat ne saurait être ratifié au parlement car il ne s’agit pas d’un projet ou d’une proposition de loi. Le petit Robert dit que le terme ratifier c’est: « Confirmer sous une certaine forme un texte de loi qui a été écrit »!. Il s’agit de la définition juridique! A ma connaissance le parlement sert à ratifier ou à adopté des projets (exécutif) de loi ou des propositions (parlement) de loi, et de voter le budget de la Nation. Bien sûr, il y a le rôle de contrôle par des interpellations, visites de terrains…etc. Cependant un contrat signé entre l’Exécutif et une autre partie s’applique dans le strict respect des lois et règlements de la République, il ne saurait par conséquent faire l’objet d’une « ratification » au parlement, car la Constitution octroie cette prérogative au pouvoir Exécutif!!

          • Luc Lemaire dit :

            J’ai pris le temps de vérifier.
            Les deux sens sont valables. Dans le cas d’un terme juridique, qui n’est pas ma spécialité, je m’en remet à la définition de Légifrance :

            La « ratification » est l’expression de volonté par laquelle une personne, déclare s’obliger à exécuter les engagements pris en son nom par une autre alors que cette dernière a agi sans mandat ou sans pouvoirs suffisants. La ratification peut être tacite. Il convient de ne pas confondre ratification et confirmation. On ratifie l’acte d’un tiers, on confirme un acte que l’on a soi même conclu mais qui était irrégulier.

            Il me semble qu’à moins de jouer sur les mots, la formulation était correcte.

          • Infos juste dit :

            Je comprends ce qui vous manque! c’est la prise en compte du contexte. D’abord de la signature d’un contrat entre un Etat et une entreprise privée, ensuite de son application. Donc il ne s’agit pas de voir la signification dans les relations entre deux personnes ou autre, mais dans le cadre d’un contrat signée entre un Etat et une entreprise privée, ainsi que son application. Dans ce cadre, le contrat s’applique s’il a été signée conformément aux lois et règlements de la République, et ne saurait faire l’objet d’une ratification à l’assemblée. Ce n’est ni une convention internationale qui lorsqu’elle est ratifiée fait « office » de loi, ni une proposition de loi, encore moins un projet de loi. Sinon vous imaginez le nombre de contrat signée entre l’Etat et des entreprises privée ou des PME, s’il fallait que tout ces contrats soient ratifiés par le parlement avant leur application, ce serait une catastrophe pour le respect des délais d’exécution des projets et programmes!!

  10. dworaczek-bendome dit :

    Publication enfin du contrat Olam/Gabon

    Monsieur ou Madame Olam Gabon

    Même sans nom, on ne sait pas qui donne les informations et les précisions.
    Tout ce que vous avez écrit est beau, extraordinaire et rentre dans une opération de communication contrôlée et bien huilée pour Olam international mais nous sommes des gabonais et notre souci, ne vous en déplaise, c’est notre droit absolu, puisqu’il s’agit de l’avenir de notre pays à tous, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest et au Centre.

    Monsieur ou Madame Olam Gabon,
    On vous suit dans votre logique, Vous parlez de transparence, ne devrait-elle pas commencer par la publication enfin du contrat qui le lie Olam à l’état gabonais ?

    Cordialement

    anne marie dworaczek-bendome
    simple citoyenne ordinaire

  11. Dos d'anne dit :

    Trève de bavardage. publiez le contrat qui lie l’etat gabonais à olam. Le reste on s’en tape
    Si vous n’avez rien à cacher dans ce contrat alors rendez le public sinon ayant la dignité de vous taire.

  12. L'Ambassadeur Kinguelé dit :

    Olam Gabon ne pourra jamais montrer le contrat,car trop sale pour les gabonais. Pourquoi Olam Gabon ne nous informe pas sur la réalité des contrats passés par Liban Souleyman a Singapour ? Pourquoi l’État Gabonais est l’avaliste d’Olam. Ce qui veut dire qu’Olam n’investit pas au Gabon,mais plutôt le Gabon qui passe par Olam pour lancer un projet destructeur de nos terres. Que se cache t-il derrière ce piège (Olam en fang ) ?

  13. dworaczek-bendome dit :

    Moi aussi, je donne un lien et je demande à Monsieur ou Madame Olam qui n’a rien caché selon la personne qui parle en son nom.
    Est-ce que, ce qu’affirme l’ancien ministre Maganga Moussavou est vrai ou faux : http://youtu.be/XyQlKRMvUT4

    • Dos d'anne dit :

      Mon frere explique nous ce que maganga a dit stp.
      L’ambassadeur de kinguélé dit vrai. Ce le gabon qui avalise olam. Olam gabon travail avec l’argent du contribuable alors que les bénéfices iront dans les poches de la legion étrangère.

  14. gabonais dit :

    Contrairement à ce que j’ai pu lire précédemment si Olam fait défection ce ne sera pas tout à fait neutre pour l’Etat et le contribuable gabonais.

    AU PLAN FINANCIER

    – Olam s’est endetté auprès des banques locales, BGFI et Ecobank notamment. En cas de défaut d’Olam, ces deux établissements devront passer en pertes et profits, près de 300 Milliards de FCFA.
    En clair, une telle perte n’est pas neutre pour ces établissements, soit l’Etat les aide et ils survivent. Sinon, ils feront faillites.

    Il existe dans les pays occidentaux des mécanismes de garantie de défauts tels que les CDS (Credit Default Swap). Ils ne sont cependant pas applicables à l’échelon local du fait de l’inexistence et l’inactivité de ces banques sur les marchés des produits dérivés.

    – Olam s’est endetté auprès de la BDEAC (Banque de développement des états de l’Afrique centrale) pour environ 200 Milliards de FCFA garanti par l’Etat gabonais.

    Si Olam ne rembourse pas, et bien c’est l’Etat gabonais qui remboursera.

    Il y a 2 mois, je dénonçais déjà sur ce site le fait que l’Etat se porte garant de dettes corporates sans que celle-ci soient avalisée par le parlement.

    AU PLAN ECONOMIQUE

    – La cessation d’activités d’Olam au Gabon mettra toute la stratégie de développement du pouvoir en place dont l’ossature repose sur la transformation du bois (ZES de Nkok) et la dynamisation des revenus agricoles (grâce notamment à la culture industrielle du palmier à huile et de l’hévéa).

    – La cessation d’activités d’Olam entrainera de facto la cessation d’activités de ces sous-traitants (effet boule de neige).

    – Les recettes fiscales s’amoindriront donc l’investissement de l’Etat aussi

    – La dette du pays va s’accroitre

    AU PLAN SOCIAL

    – Les employés d’Olam se retrouveront au chômage

    – Les petits épargnants perdront leurs économies si les banques pré-citées font faillites (En effet, il n’existe aucun mécanisme de garanti de dépôts au Gabon, ce qui au demeurant est innaceptable à l’heure actuelle)

    • Joec dit :

      Brillante contribution. Avec le risque que comporte le projet Olam, si un jour, les petits épargnants perdent leurs économies et que le trésor public est en cessation de payement, ce sera certainement la goûte d’eau qui fera débordée le vase. Et là, les amis d’Olam ne pourraient pas dire  »on est tous comptables » puisque même leur parlement mono colore assiste a feuilleton Olam, impuissant.

    • Rafio dit :

      J’ai lu avec attention ton intervention, cela dit, je voudrais apporter les précisions suivantes :
      Sur le plan financier, Olam s’est endettée à hauteur de 500 Milliards auprès des banques locales, une partie de cette somme est provisionnée (pour ceux qui ne le savent pas, lorsqu’une banque prête de l’argent, suivant le niveau de risque du client, elle passe des provisions qui seront utilisées en cas de défaillance du client). Puis 500 Milliards, pour toutes les banques citées, c’est dérisoire, l’impact me parait minime. Cependant, je partage ton étonnement de voir l’état servir de garant à Olam.
      Sur le plan économique, trouver d’autres investisseurs en cas de défaillance d’OLAM, ne sera pas la tâche la plus complexe, tout au contraire. Le lien que tu établis entre les recettes fiscales et l’investissement est certes pertinent, mais désuet dans ce cas. Les opérateurs économiques enregistrés dans la zone Nkok seront soumis à un régime fiscale favorable, ils payeront peu ou pas d’impôts. Les recettes fiscales représentent t’elles un ratio important du Budget gabonais ? J’en doute fort. On peut dont relativiser l’impact économique.
      Je suis d’accord avec toi sur les conséquences sociales, même si là encore, on peut relativiser. En ce qui concerne les « petits épargnant s», je m’interroge sur le sens qu’on pourrait attribuer à cette expression dans des pays comme le nôtre, avec une propension à l’épargne quasi nulle.

      • gabonais dit :

        Si tout ou partie des crédits accordées étaient systématiquement provisionné, ça se saurait.

        C’est quoi une provision?

        La provision pour risques et charges est un élément du passif ayant une valeur négative et dont il est certain ou probable qu’elle provoquera une sortie de ressource et dont l’échéance et le montant ne sont pas fixés de façon précise.

        En français facile, un établissement bancaire provisionne lorsqu’il est quasiment sûr de perdre de l’argent (Cf: Crédit Agricole avec sa filiale Emporiki en Grèce et Société Générale avec l’affaire Kerviel).

        Donc si les banques ont commencé à provisionner, ça veut dire qu’elles anticipent un défaut de paiement d’Olam. Ce qui corrobore mon analyse précédente et je vous en remercie.

        Corncernant la baisse des recettes fiscales, je crois savoir que les gabonais qui travaillent pour Olam paient tous IRPP (impots sur le revenu des personnes physique) et bien s’ils sont au chômage, ils ne paieront plus cet impôt.

        Les entreprises sous-traitantes d’Olam paient l’IS (impot sur les sociétés). Si Olam tombent, elles ne peuvent plus payé cet impôt dont la base est le bénéfice.

        Enfin, Gabonreview nous a fait un bel article il y a quelques mois sur la réorganisation des services des impôts, on y apprennait que les impôts et taxes ont rapporté 500 Milliards au budget de l’Etat en 2011 (soit 20% du Budget du pays) ce qui à mon avis est important.

        Pour le reste on pourra s’accorder.

        Bien à vous.

    • Infos juste dit :

      Désolé de m’inscrire en faux pour ce qui est de « l’absence de garantie de dépôt au Gabon ». Pour preuve, rapprochez vous de la Caisse de dépôt et consignation du Gabon.

  15. dworaczek-bendome dit :

    Merci à Monsieur ou Madame « gabonais »
    Le fin mot est là, belle explication. « Si Olam ne rembourse pas, et bien c’est l’Etat gabonais qui remboursera ».

    Merci également à Monsieur Luc Lemaire, vos articles sont des outils qui permettent à chaque gabonais de se faire une opinion ou d’apprendre ce qui se passe dans le pays.

    Vous jouez malgré vous le rôle que certains devraient tenir si, le but 1er qu’ils veulent réellement était changement au Gabon pour tous.

    MERCI pour cette éducation du peuple (informer)

  16. Dos d'anne dit :

    Merci gabonais. Vraiment toi tu nous informe bien comme de l’eau de roche.
    Comment comprendre qu’ une multinationale à qui ont déroule le tapis rouge viennent encore prendre des dettes dans les petites banques de la place? Tchouooooh!
    Est ce que total, shell, perrenco……… prennent des bon dans les banques. Donc l’affaire qu’on dit que écobanque a sauvé olam est vrai.
    Maintenant je donne la parole aux avocats d’OLAM international qui prend les bon chez les ouest africain d’ecobanque. Repondez svp.

    • ni lire ni écrire dit :

      Oh bien sur ! Les « petites banques de la place » ne sont pas capables de participer au développement du pays? Il faut que ce soient les grandes banques des blancs pour que vous ayez confiance? Décolonisez vos crânes nom d’une pipe ! C’est comme l’histoire de cette francaise qu’on affiche dans l’Union pour credibiliser une Ecole, c’est hallucinant ! Qui aura confiance en nous si on continue à balancer, sans même se rendre compte, des énormités pareilles?

  17. ni lire ni écrire dit :

    Gabonais : deux petites imprécisions et ton chateau de cartes s’effondre…
    1) L’etat gabonais ne garantit pas les dettes d’Olam. S’il les garantissait, il n’y aurait tout simplement pas eu cette discussion 🙂 clair net précis. Tout le problme est qu’il se garantit lui même sur ses fonds propres.

    2) Les banques locales ont largement les reins assez solides et ont pris les garanties de réassurance nécessaires. Pendant que dans les ministères on se croit encore une colonie française, le secteur privé a fait quelques progrès dans le pays figurez vous…

    mais ça, les professionnels du mensonge et de la manipulation, téléguidés par Paris, ça les ennuie profondément.

  18. gabonais dit :

    En voilà un qui ne s’est vraiment pas de quoi il parle. Quoi de plus normal pour quelqu’un qui déclare ne savoir « ni lire, ni écrire ».

    Contrairement à vous, je ne suis pas payé à venir défendre chaque jour sur Gabonreview un régime que d’aucun qualifie de dictatorial.

    Epargnez-moi vos positions politiques, je me situe au niveau du débat économique et financier.

    Je vous invite à parcourir les textes régissant de la BDEAC, ils précisent que l’Etat se porte garant des dettes corporates de ses entreprises.

    En clair pour obtenir un prêt de la BDEAC, l’Etat d’origine se porte caution.

    La BDEAC s’est d’ailleurs inspiré de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD – World Bank Group) pour retranscrire ce principe.

    Par ailleurs et pour votre gouverne, le calcul du taux d’intérêt appliqué à cet emprunt d’Olam intègre dans sa base de calcul les éléments suivants :

    – Le risque de défaut de l’Etat gabonais;

    – Le risque pays du Gabon ;

    – La notation souveraine du Gabon.

    Pour finir, puisque vous êtes si transparent demandez à vos « maîtres » de rendre public les conventions (parce que il n’y en a pas qu’une) liant l’Etat gabonais à Olam. En tant que gabonais j’ai le droit de savoir.

    PS: Je vis aux USA, je suis banquier et je gagne convenablement ma vie. Je ne vois donc pac comment Paris pourrait me téléguider.

  19. moulele dit :

    Pour Le Gabon il se dessine un avenir obscur..Tout n’est pas d’aller vite pour prouver on ne sait quoi…Le pays est resté en léthargie pendant 40 ans on a subi malgré tout…Le temps a fini par nous libérer en 2009, faisant naitre une lueur d’espoir et de raison d’y croire encore…Mais la libération semble cacher une condamnation qui ne dit pas son nom, que le peuple subit, impuissant, assistant à un processus inévitable de déclin vers un avenir obscur ou la mendicité, la prostitution, la famine, le vandalisme, la sorcelerie, et tous les maux abominables feront partie du quotidien normal du gabonais…et tout cela pour une seule raison : Un parlement et un sénat complètement vendus…

  20. Dos d'anne dit :

    Tu n’as rien compris mon frere. Je m’explique.
    Olam se presente au gabon comme un geant mondiale qui veut mettre en place une zone economique speciale.
    Comment comprendre que cette multi nationale manque d’argent alors que le gouvernement la presente comme le mastodonte financier qui va developper notre pays?
    Moi j’imaginais plutot ecobanque aller s’endetter chez OLAM. Mais le contraire me donne la chaire de poule surtout quand je me rend compte que c’est avec l’epargne des menages gabonais que ecobanque fonctionne.

    • Rafio dit :

      Dans toute économie, les banques financent les opérateurs économiques, à la fois pour les investissements, et pour le fonctionnement (financement du BFR). Ecobanque est dans son rôle, ni plus ni moins. Une banque n’a pas vocation à s’endetter auprès d’une entreprise lamba. Soit elle sollicite la banque centrale, soit elle va sur les marchés. Olam réalise 17 Milliard de dollars de CA. Elle a une bonne puissance financière, c’est juste que pour des raisons de stratégie (à mon avis), elle préfère emprunter. Par ce mécanisme, Olam participe au dynamisme du système bancaire local.

      • Joec dit :

        Les banques financent les opérateurs économiques internes au pays et non, des multinationales étrangères.
        Olam emprunte aux banques gabonaises parce que cette firme est consciente du danger que représente son contrat flou.
        Olam ne dynamisme pas le secteur bancaire local, elle le met en danger.

        • rafio dit :

          Les banques financent les projets qu’elles estiment fiables. BICIG et BGFI financent bien des projets de TOTAL Gabon. OLAM Gabon est certes un filiale du groupe OLAM, mais elle doit être une société de droit gabonais, si je me trompe, faites le mois savoir. Ne vous sentez pas obligés d’intervenir, surtout si c’est pour sortir des inepties. OLAM International est une entreprise présente sur les marchés internationaux (bourses), les actions qu’elle pose via ses filiales de part le monde sont réfléchies, elles ne sont pas sans conséquence sur le cours de son action. L’investissement d’OLAM au Gabon, engagent sa crédibilité vis-à-vis des investisseurs.

  21. dworaczek-bendome dit :

    La vérité dérange !
    Monsieur ou madame « ni lire ni écrire »,
    Toutes vérités ne sont pas faciles à entendre. Avant de venir donner des leçons à tout le monde, de jouer l’outragé à 2 balles, personne n’est dupe de votre mascarade. Traiter les autres « des mentalement colonisés vie », c’est l’hôpital qui se fout de la charité, « Décolonisez vos crânes nom d’une pipe ! ». Avec le courage que vous semblez avoir, pourquoi ne commenceriez-vous pas par aller dire cela au sommet de l’Etat?

    Le journal gabonais « l’union » ce n’est pas ici, vous écrivez des choses pour induire les autres dans l’erreur, créer la confusion et faire naître le doute. Vous avez tort, Blanc ou noir, ce n’est la question ici, vous vous être trompé d’article ou de site. on est en service commandé!

  22. Boukoubi Maixent dit :

    Quelle est la valeur juridique d’un contrat signé par un chef de cabinet ? En quii a-t-il compétence pour signer un tel contrat ? Quelle est la valeur juridique d’une convention qui n’a été ratifiée par le Parlement ?
    L’opacité des contrats, la tendance à intégrer les politiques et hauts fonctionnaires dans le capital des entreprises, le non respect de toute les règles juridiques nationales, la non consultation préalable des populations locales, la proclmation systématique de l’idée du « gagnan gagnat »… sont, entre autres, les signes distinctifs du phénomène d’accaparement des terres et confiscation des resourcesen eau. Tout observateut averti constate qu’avec Olam on n’est pas en présence d’investissements directs étrangers mais bien en présence d’un phénomène d’accaparement des terres et confisaction des ressourcesen eau. Quoi que dise Olam, qu’elle commence par publier le contrat et nous dire pourquoi seconfond-elle avec la présidence de la République. Olam doit aussi nous dire pourquoi tous les provches d’Ali Bongo y émargent… Quelle est cette société privé à capitaux privés qui sert de caisse noire au bénéfice des copains et coquins d’Ali Bongo ?

  23. Odika dit :

    Les contrats privés, ça ne se publie pas, nulle part dans le monde. Total, Veolia, Airtel ont ils publies les leur ? Pourtant ils sont autant étrangers au Gabon qu’Olam et agissent en toute impunité.
    je crois aussi avoir deja lu sur ce site qu’olam a emprunté à plusieurs banque dans le monde, pas que locales donc et qu’ils garantissent l’emprunt a 100%. Donc les gabonais ne perdront pas leur épargne. Les géants mondiaux apportent aussi du travail, on doit en tenir compte et faire en sorte que le Gabon tire les bénéfices de leurs présences.

    • Boukoubi Maixent dit :

      @Doka. melheuresement un contrat engageant un Etat ça se publie. Et, dans certains cas, ça se ratifie au Parlement. Que Total ne l’ait pas fait, chacun sait que Total est un maillon de la françafrique…. Si les choses sont si transparentes, pourquoi ce contrat est-il secret ?

      • Infos juste dit :

        Je réitère, un contrat entre un Etat et une entreprise privée ne se ratifie pas au parlement, s’il a été signée dans le respect des lois et règlements en vigueur!! Il ne s’agit ni d’une proposition de loi, ni d’une convention internationale, encore moins d’un projet de loi mais d’un contrat. A ce titre, s’il a été signé en marge des lois et règlements, il peut faire l’objet d’une attaque en annulation auprès du tribunal administratif, c-à-d, le conseil d’Etat!!

  24. Mba Nguema dit :

    Au moins 3200 Gabonais travaillent a OLAM quest quil ya de mieux si les familles trouvent leur compte. Et en plus devrions nous autant, Condamner Olam sans connaitre les vrais donnes de cette societe???

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