Souvent très critique à l’endroit d’Olam en termes d’emplois, de conditions de travail et de responsabilité sociale notamment, la société civile souhaite toucher du doigt ces différents aspects sur le terrain. Une démarche lancée le 23 juillet, avec la visite des plantations Olam Palm Kango-Awala.

William Moukagni face aux membres de la société civile, le 23 juillet 2018 à Awala. © Gabonreview

 

Situées à 130 kilomètres de Libreville, les plantations Olam Palm Kango-Awala ont reçu la visite d’une délégation de membres de la société civile, le 23 juillet. Il s’agissait pour les représentants des syndicats et ONG de s’imprégner du fonctionnement général de la plantation, du planting à la production de l’huile de palme, en passant par la politique d’Olam en matière d’emplois.

Sur ce dernier point, le chef du personnel a révélé que la plantation compte en tout 946 employés, tous Gabonais. «A ce nombre s’ajoutent 173 travailleurs étrangers, notamment des asiatiques. A l’échelle de l’entreprise, nous distinguons trois types de catégorie socio-professionnelles : le personnel d’exécution et celui d’encadrement, subdivisé en deux catégories avec les agents de maitrise et les cadres. En gros, il y a les agents le personnel d’exécution, ceux de maitrise et les cadres», a affirmé William Moukagni.

Si certains syndicalistes, preuves à l’appui, ont évoqué des salaires nets à payer inférieurs à 100 000 francs CFA, William Moukagni a affirmé qu’Olam n’en est pas responsable. «Cette situation incombe à nos prestataires. Si des employés en postes dans nos plantations touchent en deçà du Smig, ce ne sont pas des salariés d’Olam. Mais plutôt, la main d’œuvre d’un prestataire sous contrat avec Olam», a-t-il insisté, reconnaissant que des dispositions sont prises pour rectifier le tir à ce niveau.

S’agissant des employés d’Olam, le chef du personnel d’Olam Palm Kango-Awala a assuré du respect du revenu minimum. Soit 150 000 francs pour un agent d’exécution et 350 000 francs pour tout agent de maitrise. William Moukagni a également souligné que l’ensemble des employés de la plantation est sous Contrat à durée déterminée (CDD) et Contrat et durée indéterminée (CDI).

«Bien sûr, un plan de carrière est possible. Car dans notre accord d’établissement, dans nos différentes catégories socio-professionnelles, nous prévoyons des avancements dépendant du rendement de l’agent et de certains paramètres spécifiques», a-t-il garanti. Dans le même ordre, William Moukagni a assuré que la totalité des employés du site est immatriculée à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Dans le cadre de l’action sociale d’Olam dans les villages impactés par ses activités, les membres de la société civiles ont touché du doigt les réalisations de la société à Awala. Au-delà de pompes hydrauliques et d’une infirmerie fonctionnelles, la société est en phase de construction d’une école primaire. Prenant acte de cette première étape, les membres de la société civile ont promis rédiger différents rapports qui seront transmis aux responsables des sites visités, pour améliorer ce qui peut l’être.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Le droit du travail gabonais doit être appliqué, il ne faut accepter aucune tolérance. Il appartient à Olam de vérifier que les sous-traitants appliquent le droit, sinon Olam est complice est doit être condamné.

  2. PauvreGabon dit :

    Quelle expression confuse: les membres de la société civile! ces associations et syndicats n’ont pas d’identité? Article fumeux

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