Plus d’une centaine d’individus dont plus de 90% de nationalité étrangère ont été surpris le 13 octobre 2019, en pleine exploitation illicite d’or dans les environs de Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem.

Le ministre en charge des Mines et le procureur de la République face aux exploitants illégaux d’or. © D.R.

 

Dans le cadre de l’enquête sur l’exploitation illégale de l’or sur l’ensemble du territoire national, plus d’une centaine d’individus ont été interpellés, le 13 octobre, dans le chef-lieu du département de l’Okano, dans la province du Woleu-Ntem.

Cette arrestation réalisée en présence du ministre des Mines, Tony Ondo Mba, qu’accompagnaient le procureur de la République et le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux, a permis de jauger l’ampleur de l’orpaillage clandestin qui s’installe progressivement dans plusieurs localités du pays.

«Ce site(…) considéré comme marginal» illustre «l’importance du phénomène d’orpaillage clandestin», a indiqué le communiqué du ministère des Mines, précisant que l’orpaillage traditionnel est strictement réservé aux Gabonais comme le stipule le nouveau Code minier.

Félicitant les forces de défense et de sécurité, les agents de l’ANPN et ceux de la Société équatoriale des mines (SEM), pour leur implication dans la préservation des ressources naturelles, Tony Ondo Mba, a décrété «la suspension temporaire des activités d’exploitation aurifère sur l’ensemble du pays». Cette mesure dont le délai n’a pas été précisé vise à mettre fin aux «dérives» observées dans l’exploitation de l’or dans le pays, mais davantage à assurer la pérennité de ce minerai, présenté comme une «substance stratégique» pour l’économie nationale.

 
GR
 

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