La cérémonie était présidée par le ministre du Budget et des Comptes publics et a cette particularité qu’elle ouvre le Gabon à la budgétisation par objectifs de programmes (BOP).

Une vue des ordonnateurs et gestionnaires de crédits présent à la cérémonie. © Gabonreview

Une vue des ordonnateurs et gestionnaires de crédits présent à la cérémonie. © Gabonreview

 

C’est dans une des salles des fêtes du stade de l’Amitié d’Angondjé que le ministre du Budget et des comptes publics, Christian Magnagna, a ouvert la session 2014 des conférences budgétaires, dites de répartition des crédits cette année. La particularité à relever est que notre pays va sortir de l’ancien schéma de la nomenclature budgétaire pour la Budgétisation par objectifs de programmes (BOP).

Yves Fernand Manfoumbi, directeur général du Budget. © Gabonreview
Yves Fernand Manfoumbi, directeur général du Budget. © Gabonreview

Tout en se réjouissant du parcours réalisé par le Gabon depuis 1999 pour mettre fin aux dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques et le rétablissement de la transparence et de la crédibilité budgétaires, le ministre du Budget a donc tenu à révéler aux ordonnateurs et gestionnaires de crédits présents, les grandes étapes qui les attendent pour rendre plus efficace l’action publique en la matière.

«Cette étape touche principalement l’architecture budgétaire, l’organisation des services, le système de comptabilisation, les processus d’exécution des dépenses et les évolutions informatiques y relatives», a-t-il indiqué, clarifiant qu’il s’agit dès cette année, «d’échanger sur la liste des projets devant bénéficier des crédits d’investissement pour l’année 2015». Et à ce titre, a rappelé le membre du gouvernement, «il n’est plus acceptable d’inscrire dans le budget de l’Etat des projets n’ayant pas satisfait à la procédure décrite déjà depuis plusieurs années».

Une autre problématique est également inscrite dans l’ordre du jour de ces conférences budgétaires, est celle des emplois de programmes. La réalisation d’économies sur les crédits de personnel, les efforts de repyramidage liées aux sorties et une stratégie de recrutement, continuent de se poser à l’administration gabonaise.

Autant d’indications qui nécessitent une synergie des différentes administrations dont celle du Budget. Le directeur général du Budget, Yves Fernand Manfoumbi, a simplement rassuré les uns et les autres sur la fluidité de l’exécution budgétaire, afin de «permettre à tous d’atteindre les objectifs déclinés dans les projets annuels de performance et partant, d’assurer la mise en œuvre du plan stratégique Gabon Emergent et du pacte social telle que défini par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.»

Il est à noter que non seulement ces travaux prendront fin le 25 août prochain, mais aussi et surtout, qu’ils se déroulent au moment les indicateurs présentent une reprise de l’activité économique mondiale, malgré les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et en en Europe de l’Est. Au Gabon, on note ainsi un taux de croissance moyenne de 5,3% sur la période 2012-2014.

 

 
GR
 

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