Depuis le 10 octobre, se tient à Libreville, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un atelier de formation sur les processus de planification, de programmation, de budgétisation et de suivi-évaluation visant la mise en œuvre du Projet d’appui à la lutte contre l’enrichissement illicite (PACLEI).

Scène de la cérémonie de lancement officiel de l’atelier, le 10 octobre 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

Quelques participants. © Gabonreview

Cinq ans après la signature avec la représentation nationale du Pnud du Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (DSLCCBC), le gouvernement gabonais a renouvelé son intention de mettre en œuvre son Projet d’appui à la lutte contre l’enrichissement illicite. Evoqué officiellement pour la première fois en 2015, le PACLEI, selon Hilaire Machima le ministre délégué à l’Economie, a pour objectif de «contribuer à cultiver l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques et de réduire de manière significative les phénomènes de la corruption et du blanchiment des capitaux, ainsi que leurs impacts négatifs sur le développement du Gabon».

Pour y parvenir, le gouvernement et le Pnud annoncent jusqu’en décembre prochain plusieurs ateliers de formation sur diverses thématiques liées notamment à la sensibilisation à la déontologie, le contrôle et l’audit de la gestion publique, ainsi que sur l’évaluation des politiques publiques et la formulation de systèmes d’information intégrés et dynamiques. Le premier atelier de formation a lieu à Libreville depuis le 10 jusqu’au 17 octobre prochain.

Censé venir en appui aux activités de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) et celles de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), cet atelier porte sur les processus de planification, de programme de budgétisation et de suivi-évaluation. Des thématiques qui, selon Stephen Jackson, «sont si liées qu’il n’est pas toujours aisé de les distinguer». Pour le Représentant résident du Pnud, cet atelier permettra, en quelque sorte, de répondre à une question : «Comment peut-on mieux analyser, planifier et prévoir notre avenir commun ?»

Durant cette formation à laquelle prennent part des experts nationaux et du Pnud ainsi que des membres du pôle Finances publiques de Dakar (Sénégal), les participants, espère Stephen Jackson, se familiariseront aux outils et procédures de planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation. «L’objectif à terme, renchérit Hilaire Machima, est d’édifier chacun aux cheminements de la prospective, de (les) initier aux différents outils de planification, qui sont à la base des exercices de programmation et d’évaluation qui doivent aider à la décision et optimiser la gestion de nos politiques publiques.»

Pour le ministre délégué, il s’agit donc d’«une formation au sortir de laquelle une élite d’agents devra être capable de vulgariser au sein de leurs administrations respectives la vision qui oriente la mise en œuvre du Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitau».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. PACLEI : L'enrichissement illicite en ligne de mire – Le Tonnerre dit :

    […] PACLEI : L'enrichissement illicite en ligne de mire […]

  2. Serge Makaya dit :

    L’enrichissement illicite au Gabon, c’est d’abord BOA et sa famille de MERDES, sans oublier son clan : PDgiste et Bongoistes… Ce sont eux les RAPACES du Gabon.

  3. rico dit :

    encore un seminaire de foutage de gueule!!!!!merci pour Mr PNUD pour ton insulte a la population GABONAISE!!!!

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