Malgré son pourcentage d’infection au plasmodium falciparum estimé à 100%, le taux de mortalité palustre a pointé à -80% au Gabon entre 2000 et 2013.

© gouv.mc
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté le 9 décembre dernier, au Parlement du Royaume-Uni, son rapport 2 014 sur le paludisme dans le monde. Selon le document de 242 pages, le nombre de décès dus au paludisme a considérablement diminué depuis 2000. Mieux, le nombre de cas est également en recul constant. Entre 2000 et 2013, le taux de mortalité palustre a diminué de 47% dans le monde et de 54% dans la région Afrique de l’OMS où survient près de 90% des décès par paludisme.

Cette nouvelle analyse de la situation paludique révèle que, malgré le faible financement de la lutte contre cette infection et l’absence de données sur la fréquence et le pourcentage de traitements antipaludiques distribués en proportion de cas, le taux d’hospitalisation et de mortalité a reculé, notamment en Afrique centrale et particulièrement au Gabon, pour se fixer respectivement à – 52 % et – 80%. «Nous pouvons gagner la lutte contre le paludisme» estime le Directeur général de l’OMS, Margaret Chan. «Nous disposons d’outils efficaces et nos stratégies fonctionnent. Mais il nous faut encore parvenir à faire bénéficier beaucoup plus de personnes de ces outils si nous voulons pérenniser ces acquis», ajoute-t-elle. Au Gabon, seuls 23% de la population à risque a accès à une moustiquaire, selon le rapport.

Vivement la mise sur le marché du vaccin contre cette maladie parasitaire transmise par des moustiques, premier succès public et international des scientifiques du Centre de recherche de l’hôpital Albert Schweitzer de Lambaréné, dénommé RTSS. Selon les estimations, le paludisme a provoqué 584 000 décès dans le monde en 2013 dont 453 000 enfants de moins de cinq ans.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bassomba dit :

    Félicitations aux autorités médicales du Gabon, ceci participe du bien vivre que les Gabonais réclament -.

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