L’Ambassade du Gabon en France, Flavien Enongoué, a reçu le jeudi 4 octobre 2018, le Pr. Bertrand Badie, à la faveur de la présentation son dernier ouvrage «Quand le sud réinvente le monde. Essai sur la puissance de la faiblesse», paru le même jour aux éditions La Découvert.

L’Ambassade Flavien Enongoué et le Pr. Bertrand Badie lors de l’échange autour de «Quand le Sud réinvente le monde». © D.R.

 

Organisée dans le cadre des activités d’appui à la Bibliothèque de l’Ogooué de l’ambassade du Gabon en France, cette rencontre a été l’occasion d’un échange avec le Pr. Bertrand Badie sur son analyse de l’évolution du système international. Un système qui semble être aujourd’hui recomposé par le «maillon faible» du système qu’est le monde du Sud.

© D.R.

En effet, l’agenda international étant désormais composé par le Sud, les questions sociales deviennent les enjeux majeurs de notre temps. Notamment les questions liées à la démographie, à la sécurité humaine, aux inégalités, aux migrations, etc. Cet ouvrage de Bertrand Badie met ainsi en lumière le bouleversement du sens de la conflictualité mondiale et la nécessité de trouver des réponses à ces défis et de réinventer les stratégies.

Enfin, on retiendra également de cette rencontre, la proposition du Pr. Bertrand Badie de voir se tenir, à l’initiative des dirigeants africains, une conférence internationale sur la gouvernance sociale globale. Flavien Enongoué a promis de porter cette proposition aux autorités gabonaises.

Professeur des universités à Sciences Po-Paris, Bertrand Badie s’est imposé comme l’un des meilleurs experts en relations internationales. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages qui font référence, dont «Le temps des humiliés» (2014), «La diplomatie de connivence» (2013), «Le diplomate et l’intrus» (2008), «La diplomatie des droits de l’homme» (1995).

 
GR
 

3 Commentaires

  1. kombila dit :

    Pr Badie, c’est un grand honneur que vous avez fait au Gabon, de choisir sa représentation diplomatique à Paris pour faire la présentation de votre ouvrage. Je voudrais me convaincre que, au-delà de la forme, le fond correspond bien à vos intentions. Car en transportant votre ouvrage sur ce site, vous semblez indiquer que vous désirez atteindre un but précis. Je me permets très humblement de vous faire part de mes interrogations sur votre approche. Vous êtes un universitaire très connu. Mais le Gabon, en lui-même, vaut quoi sur le plan universitaire en 2018 ? Certes, il y a des « Têtes » bien pleines, certaines nous font même grand honneur sur le plan intellectuel ; malheureusement, elles finissent par s’abrutir au contact des réalités locales, qui veulent que tout tourne autour de la politique. Elles en oublient de regarder autour d’eux-mêmes et du monde, comme le ferait tout universitaire, comme vous le faites. Un bel ouvrage comme celui que vous venez de présenter au peuple gabonais, ne saurait jamais être lu au Gabon ; les écrits et autres produits de l’intelligence ne valent que dalle ; le sujet que vous soulevez, aussi intéressant soit-il, ne captivera que peu de gens. L’intérêt des élites capables de saisir le sens de votre démonstration est dans la politique locale ; alors, votre sujet « l’évolution du système international »…, vous auriez mieux fait de le présenter en avant-première dans les autres ambassades africaines de Paris, telles celles du Mali, du Sénégal, de Guinée ou du Cameroun, dont des ressortissants abondent dans les organismes internationaux, et comprennent par conséquent les enjeux que vous soulevez.

    • AC NGOMO dit :

      Le Gabon est plus juteux que ces pays que vous avez cités. il suffit d’un écrit  »humaniste » ou  »intellectualiste » effleurant le Gabon d’une manière ou d’une autre  »psitivement » pour que son auteur y soit invité et espérer avoir sa part de  »pétro-francs » ne serait-ce que par la  »vente aux illustres invités à la présentation du livre dont le stock sur la photo présage déjà de la stratégie.
      Vivement votre probable rencontre à Libreville avec les  »lecteurs » gabonais Professeur Bonne retraite!

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