Sur 49 983 candidats, 22 558 élèves ont décroché le précieux sésame.

© news.alibreville.com
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Mention à peine passable pour le passage en 6e, session 2014. Selon les résultats rendus publics, le 19 août dernier à Libreville, par le directeur général des examens et concours, sur 49 983 candidats, 22 558 ont été admis. Le taux de réussite est donc de 45,13%, contre 46,53% en 2013 soit une sensible régression. Mais, qu’est-ce qui explique cette chute ? Est-ce le nouveau mode de calcul des moyennes ? Soucieux d’édifier l’opinion sur cette question, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, Jean Eyene Bekalé s’est voulu pédagogue. «(Suite) à la crise qu’il y a eu en début d’année scolaire (du fait des) nouvelles modalités d’organisation des examens et concours (…) des mesures de suspension de certaines dispositions relatives aux examens (ont été prises)», a-t-il fait savoir, en substance, précisant : «En ce qui concerne le Certificat d’études primaires (Cep) et l’admission en 6e, qui étaient à l’origine de cette crise, c’était que l’on sépare l’obtention du Cep, qui est un diplôme, du passage en 6e. L’année dernière, c’est le Cep qui permettait le passage en 6e».

Selon le directeur général des examens et concours, «dès son arrivée, le nouveau ministre de l’Education nationale a mis en place une commission chargée de redéfinir les nouvelles modalités d’obtention du Cep, du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Baccalauréat et du passage en 2nde».De ces réflexions, ils ressort que «le passage en 6e, (tient) compte des notes écrites du Cep à 50% et 50% des moyennes annuelles obtenues en classe». Il ne s’agit donc ni d’un concours, ni d’un examen au sens strict mais d’une modalité trouvée par le gouvernement pour permettre aux élèves de passer en 6e. «Un candidat qui n’a pas eu le Cep peut passer en 6e, tout comme un élève ne peut passer en 6e malgré l’obtention du Cep», a-t-il tranché.

Abordant la question de l’orientation des élèves dans les lycées et collèges, Jean Eyene Bekalé a estimé que le choix des parents et des élèves est pris en compte. «Nous avions un certain nombre de critères de répartition, notamment les vœux des parents, les capacités d’accueil des établissements, le bassin pédagogique dans lequel ceux-ci se trouvent et la proximité avec le lieu de composition», a-t-il indiqué, soulignant : «En orientant les élèves, nous effectuons un classement par rapport à leurs moyennes et en tenant compte des vœux formulés».

Pour la prochaine année scolaire, le directeur général des examens et concours se dit confiant, affirmant que l’offre d’accueil a été renforcée avec la création d’un certain nombre d’établissements scolaires. A Libreville par exemple, a-t-il révélé, l’école de Batavéa sera transformée en Collège d’enseignement supérieur (CES) tandis que certaines installations de l’école urbaine du centre vont être exploitées pour la répartition des élèves.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. hurricane dit :

    en tout cas,ma fille a obtenu son sésame!

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