L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) initie, du 18 au 31 novembre à Libreville, Owendo et Akanda, une campagne d’enregistrement des acteurs économiques des secteurs pêche, aquaculture et activités connexes. Une opération qui vise à «contribuer à la protection du consommateur».

L’Agasa souhaite «contribuer à la protection du consommateur» dans le secteur de la pêche et les activités connexes. © Gabonreview

 

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) s’emploie à garantir la sécurité du consommateur. Du 18 novembre au 31 décembre, elle initie une campagne d’enregistrement de tous acteurs économiques des secteurs pêche, aquaculture et activités connexes exerçant à Akanda, Libreville et Owendo.

Cette opération vise à accompagner les opérateurs économiques concernés dans la mise à niveau sanitaire de leurs structures, pour «contribuer à la protection du consommateur», a justifié l’Agasa, dont la mission est de prévenir, évaluer et gérer les risques phytosanitaires, sanitaires et nutritionnels, présents dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale, depuis leur production jusqu’à leur distribution.

Dans le secteur de la pêche, y compris la poissonnerie, la transformation (poisson salé, poisson fumé, fruits de mer, farine de poisson, etc.), la fabrique de glace, etc., toutes les activités doivent répondre à «un minimum d’hygiène dans la manipulation et la conservation pour garantir la qualité des produits mis en consommation».

Ce sursaut de l’Agasa intervient 24 heures après la «prise» de la mairie de Libreville, le 14 novembre, dans sa traque des opérateurs économiques dont les structures s’écartent des normes d’hygiène et de salubrité. Les structures hôtelières Radisson Blu et Méridien, notamment, ont été épinglées pour des irrégularités pouvant directement impacter la santé des consommateurs. Une triste réalité dont une partie de l’opinion a attribué la responsabilité à l’Agasa.

 
GR
 

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