En vue d’accélérer la mise en œuvre au Gabon du Plan économique régional (PER), le Bureau de coordination du PSGE (BCPSGE) et la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont signé un protocole d’accord y relatif, le 21 janvier à Libreville.

Poignée de main entre Daniel Ona Ondo et Liban Soleman (patron du BCPSGE) devant Jean Marie Ogandaga, le 21 janvier 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Moments de la signature du protocole d’accord. Et, Daniel Ona Ondo et Jean Marie Ogandaga face à la presse. © Gabonreview

Le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE) et la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont signé un protocole d’accord, le 21 janvier à Libreville. Celui-ci vise à fournir un cadre général pour faciliter la collaboration et la coopération entre les parties en matière d’intérêt commun, pour une accélération de la mise en œuvre du Plan économique régional (PER) de la Cemac et le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

«Ce partenariat rend visible les actions du Gabon et partant, celles de la sous-région. La sous-région doit fédérer l’ensemble de nos efforts. Or, nous commerçons très entre nous. Si nous voulons avoir une position qui défend notre monnaie, il faut que l’économie réelle trouve tous son sens», a souligné le ministre de l’Economie ayant présidé la cérémonie de signature.

Selon Jean Marie Ogandaga, «le BCPSGE a fait un pas de géant avec cette convention pour rendre visible l’action du gouvernement, mais également notre intégration». Le PRE répond à une vision de l’avenir de la communauté à l’horizon 2025, consistant à «faire de la Cemac un espace économique intégré émergent où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain».

En d’autres termes, le PER permet, d’une part, d’assurer une bonne articulation entre l’agenda de la Cemac, de ses Etats membres et le secteur privé, et celui des partenaires au développement de la Communauté et ; d’autre part, fournit des possibilités de complémentarité entre les interventions des différents Bailleurs de fonds au niveau de la Cemac.

Le président de la Commission de la Cemac a rappelé que le gouvernement de la Commission s’est fixé pour ambition de rendre les interventions communautaires, à travers notamment la mise en œuvre de la phase 2 du PER. «La phase du PER se focalise sur un portefeuille de 13 projets phares dont le besoin de financement est de 1000 milliards de francs CFA», a affirmé Daniel Ona Ondo.

Ces projets ont pour vocation de renforcer l’intégration physique, la facilitation des transports pour doper les échanges commerciaux, l’accès à l’électricité des populations, le développement de l’économie numérique par la mise en place d’un réseau unique de téléphonie mobile et, le renforcement de manière significative de l’offre de formation.

«Cette démarche n’est possible qu’à la condition entre autres, d’une meilleure appropriation par les Etats du PER. Il faut également rendre opérationnel les cellules nationales du PER et procéder dans les meilleurs délais, à une revue du portefeuille pour l’adapter aux engagements déjà pris par les Etats en matière d’investissements publics», a conclu le président de la Commission de la Cemac.

 
GR
 

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