La mairie de Libreville a tenu, le 19 août, sa première commission d’examen de permis de construire. L’obligation de ce document vise à pousser Libreville à épouser les normes de l’urbanité pour sortir de l’urbanisation anarchique.

Serges Williams Akassaga le 20 août. © Gabonreview

 

Vue des membres de la commission. © Gabonreview

La mairie de Libreville a ouvert le 19 août sa première commission d’examen de permis de construire. La commune de Libreville, un peu plus que celles d’Akanda et Owendo, se caractérise par des constructions anarchiques. L’obligation du permis de construire vise à remettre les choses à l’endroit, et à pousser Libreville à épouser les normes de l’urbanité. Pour Serges Williams Akassaga, 1er maire adjoint au maire de Libreville, cette «commission est une richesse. Elle est vraiment la bienvenue». Elle devrait permettre «de mettre un coup de pied dans la fourmilière».

Pour cette séance, moins d’une dizaine de dossiers seront examinés. Pour obtenir les permis de construire, les demandeurs doivent avoir des titres de propriété ainsi que des plans de construction. «Parce que c’est sur ces éléments techniques que la commission se penche», a souligné Serges Williams Akassaga. Selon ce dernier, les plans doivent respecter un certain nombre de procédures concernant l’environnement, «selon que le bâtiment est à usage personnel, locatif ou commercial».

Selon le dispositif règlementaire, la commission est présidée par le maire ou le président du Conseil départemental et le secrétariat est assuré par l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC). La commission se compose des services concernés par la question du foncier au Gabon, auxquels s’ajoutent les sapeurs-pompiers, l’Ordre gabonais des architectes (OGA), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

 
GR
 

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