Directeur de l’épreuve, Philippe Crépel explique son rôle sur la Tropicale Amissa Bongo, donne ses impressions sur l’édition 2012 et clarifie le classement international de la compétition.

Etape Lambaréné NNdjolé avril 2012

Que faites-vous donc sur la Tropicale Amissa Bongo ?

Philippe Crépel, Directeur de l'éprauveJe suis le directeur de l’épreuve. Sur la course, je suis toujours derrière. Nous sommes la tour de pilotage, de centralisation des informations avec le président du jury. C’est un peu le PC de la course. Nous donnons les informations, Jean-Claude Hérault, lui, est devant. Il précède le peloton, s’assure de la sécurité et il se met évidemment derrière les échappées. Nous, nous répercutons à l’arrière tous les incident de la course, les crevaisons par exemple, et le président du jury qui est dans ma voiture, est l’arbitre de cette Tropicale Amissa Bongo. Michel Rivière est donc l’homme qui peut décider du passage des voitures en particulier qui parfois nous pose des problèmes. Mais, je pense qu’actuellement les suiveurs font énormément de progrès sur cette Tropicale.

Dans la dernière Gazette on a dit qu’il n’y avait pas une seule équipe du Pro Tour sur cette 7e édition. D’un point de vue purement sportif, la compétition continue-t-elle encore à gagner en prestige ?

Absolument. Cette année, la Tropicale a fait des progrès très importants. On a vu les érythréens apparaître. Il y en a dix dans la course dont l’un est toujours derrière Anthony Charteau et il n’a pas dit son dernier mot ; vous l’avez vu chuter à 5 km de l’arrivée et vous l’avez vu revenir également. Ce qui prouve toute sa classe. Oui, il y a deux nouveaux pays émergents dans cette Tropicale. Cette 7e édition en particulier est vraiment très importante pour le cyclisme africain. Elle démontre, dans cette course qui est placée 2.1 à l’UCI, que les africains font des progrès. Demain, les gabonais feront des progrès aussi. Ils manquent de compétition mais c’est un chantier. Il faut créer aussi des vocations  au Gabon et j’espère que la nouvelle fédération va s’y atteler.

Quand vous dites que la Tropicale est placée à 2.1 à l’UCI que cela veut-il dire ?

Il y a une classification des épreuves dans le calendrier internationale et lorsqu’on dit 2.1, c’est du niveau de Paris-Nice, des Quatres jours de Dunkerque, des épreuves européennes ou mondiales qui nécessitent le respect de certaines normes et règles. Nous avons une qualité de plateau à présenter. Nous avons des contraintes logistiques, de prix en termes de récompenses des coureurs, etc. Tous ces paramètres permettent à la Tropicale Amissa Bongo d’être la seule course africaine classée 2.1 à l’UCI.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le nkemberlien dit :

    oui juste pour prendre nos doles et le gabon gagne quoi dans tout ça? Depuis 7 ans de course notre ecurie n’ a rien eu je pense que il faut arreter et faire autre chose avec les doles de notre pays. le cyclisme au gabon n’apporte rien au pays. nous avons d’autre defit telque le logement, l’education, la santé et autre il est temps de metre fin à cette competiton qui ne fait pas rentrer des doles dans nos caisses.¨Merci

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