Pour tenter de décrisper le climat de tension qui prévaut depuis plusieurs mois dans le secteur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, le gouvernement a annoncé le paiement de la PIP et des vacations des années 2015 et 2016.

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Alors qu’un climat de défiance vis-à-vis des autorités s’est installé depuis plusieurs mois dans le secteur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, le gouvernement tente de jouer la carte de l’apaisement. Il a consenti à répondre à l’une des revendications des fonctionnaires des deux secteurs. Le ministère du Budget et des Comptes publics a, en effet, annoncé le paiement, à compter du jeudi 6 avril, des arriérés de la Prime d’incitation à la performance (PIP) et ceux des vacations des années 2015 et 2016.

Si certains fonctionnaires, à l’instar de ceux du Syndicats national des formateurs et enseignants du pré-primaire (Synafep) se réjouissent de l’initiative du gouvernement qui arrive après que l’année scolaire ait subi d’importants dommages, avec l’arrêt des cours pendant plusieurs semaines, d’autres n’ont pas hésité à moquer la tentative du gouvernement. «Pourquoi avoir attendu la fin du premier trimestre de 2017 pour payer la PIP du deuxième trimestre de 2015 ?», s’est interrogé un enseignant, dont l’argent n’aurait été viré sur son compte bancaire que le vendredi 7 avril. «C’est du pipi de chat», s’est-il contenté de dire, sans donner la somme exacte qui lui a été versée.

Pour Daniel Mezui, la question du montant de la PIP est relative. «Les montants ne peuvent pas être les mêmes. Ça dépend de la note que ton supérieur hiérarchique a bien voulu t’attribuer. De plus, le gouvernement peut avoir décidé de donner des sommes forfaitaires pour en finir une bonne fois avec le paiement des arriérés de la PIP qui lui est exigé depuis plus d’un an», a expliqué le président du Synafep.

Du côté de la Conasysed et du Snec, le paiement de la PIP et des vacations n’a pas encore été commenté, mais devrait faire l’objet d’une communication dans les jours qui viennent, informent des membres des deux organisations syndicales. Du côté du gouvernement, l’on espère en tout cas que ce paiement permette de ramener la sérénité dans la relation avec les partenaires sociaux. Toutefois, le ministère du Budget et Comptes publics a précisé dans son communiqué rendu public le 6 avril que «les paiements numéraire seront effectués exclusivement auprès des trésoreries sur présentation des titres préalablement distribués par le secrétariat général du ministère de l’Education nationale aux agents bénéficiaires». Certains pressentent déjà qu’«il y aura encore des oublis».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mboung dit :

    Ce n’est que maintenant que les faquins réalisent, que ces enseignants, ont complètement démythifié le bulletin de paie de la fonction publique et les décisions de pacotille de ce système et son gouvernement d’opérette qui est incapable d’assumer ses errements dans tous les domaines. La priorité était à la politicaillerie et à la gloriole Je Vs l’ai dit La répression est la 1ère forme de l’affaiblissement du pouvoir, le 1er pas vers la reconnaissance d’1 noble cause. La répression a validé toutes vos doléances. Leur plan maboul (comme tout le reste a encore ? échoué sic !!! Ce n’est que le début les 7ans (au moins seront enfin payés à leur juste hauteur) En face le faquin de service et ses mandants de pacotille n’ont plus aucune alternative intelligible. Ils sont tous acculés, dos au mur, tétanisés comme tous les voleurs pris en flagrant délit le coup de pied de l’âne commence (enfin ?) à se retourner contre son auteur … Et ce n’est que justice !!…

    « D’abord ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez » Gandhi

  2. Félix AYENET dit :

    On a attendu quoi pendant tout ce temps pour payer cette fameuse PIP ? On aime de bras de fer pour rien. L’année scolaire à dejà été sacrifiée pour les petit gabonais. Quel gâchis !!

  3. Mboumba Mboumba Florent dit :

    Le secteur santé à quand sa pip ? il faut de bras de fer ?

  4. joly dit :

    Le gabonais aime l argent au point de sacrifier l avenir même de ses enfants.

  5. jean -jacques dit :

    On espere que leur criminel ping ne va pas leur demander de refuser de reprendre les cours, et si jamais ses voyous enseignats refusainet de reprendre , la je pense que le gouvernement doit proceder à la ratiation totale de tous ses bandits enseignant qui chaque année pertubent le pays cette PIP va finir d’ici quelques jours.

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