Marcel Libama a été empêché de sortir du pays le 19 janvier à l’aéroport de Libreville. Selon le leader syndical, cette décision a un lien avec les plaintes portées, le 10 janvier, par les membres de la société civile contre Noureddin Bongo pour des actes de criminalité financière en bande organisée.

Marcel Libama a été empêché de sortir du pays, le 19 janvier. © D.R.

 

Syndicaliste et membre de la confédération syndicale, Dynamique unitaire, Marcel Libama a été empêché de quitter le pays le 19 janvier à l’aéroport international de Libreville, alors qu’il se rendait à Brazzaville au Congo.

Si les autorités n’ont pas encore donné leur version des faits sur l’interdiction, Marcel Libama affirme que cette décision avait «un lien avec les plaintes visant Noureddin Bongo, le coordonnateur général des affaires présidentielles».

Le 10 janvier, Marcel Libama, avec d’autres membres la société civile gabonaise engagés dans la campagne contre la corruption au Gabon, » Ça suffit comme ça », Dynamique unitaire, mouvement « Sauvons la République » et le ROLBG, ont adressé au procureur de la République, à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite et à l’Agence d’investigation financière, des plaintes contre Noureddin Bongo Valentin, pour des actes de criminalité financière en bande organisée.

S’il s’est dit surpris par cette décision, ce d’autant plus qu’il répondait à une invitation professionnelle à Brazzaville, Marcel Libama a décrié un vice de procédure dans cette interdiction. «Je suis outré par ce comportement délinquant. Dans un pays normal ou dans un État de droit, on m’aurait signifié l’interdiction. Or, jusqu’à ce jour, je ne fais l’objet d’une quelconque poursuite» a regretté le leader syndical, promettant de s’adresser au procureur dans les prochains jours pour en savoir davantage.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Le Gabon e lui-même est déjà un PRISON à ciel ouvert. Pitié ! A Ntare Nzame !

  2. Serge Makaya dit :

    Ceux et celles qui soutiennent Nourredine Bongo, soyez franc, vous êtes payés combien pour ça ? Kié ! Le Gabon ne s’en sortira jamais.

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