La forte pluie du 21 novembre a fait des dégâts importants à Libreville et ses environs. Entre inondations et éboulements de terrain, les inquiétudes étaient au rendez-vous.

La pluie du 21 novembre a fait des dégâts à Libreville. © D.R.

 

Après quelques jours au sec, les pluies ont repris dans la capitale gabonaise et ses environs. Celle du 21 novembre en matinée a fait de nombreux dégâts. Des quartiers sous-intégrés à ceux dits modernes, nombreux sont ceux qui avaient les pieds dans l’eau. Les inondations étaient également au rendez-vous sur la voie publique où, automobilistes et piétons ont dû rivaliser de talent et d’imagination pour poursuivre leur chemin.

À l’échangeur d’IAI, comme au Centreville, les eaux de ruissellement ont envahi la chaussée, faute de canalisations fonctionnelles. «Prévoir des canalisations lorsqu’on construit des routes et les entretenir pour le passage des eaux c’est ce qu’il y a de plus logique. Mais ici, tout se fait en désordre», s’est indignée Marlyne M, une automobiliste dont la voiture «a presque bu de l’eau» au Centreville.

«C’est désolant. Les caniveaux ne sont pas débouchés. Ce sont de vrais problèmes à résoudre. On a véritablement besoin d’une amélioration», s’est pour sa part emporté Kathy, une piétonne dont un pied de chaussure a été entraîné par les eaux au carrefour IAI.

Entre exaspération et désolation, plusieurs personnes rencontrées ont invité le gouvernement à prendre des mesures pour «réduire les risques liés aux dégâts évitables». Sur l’axe échangeur de Nzeng-Ayong-échangeur de la Démocratie, par exemple, certains habitants ont été victimes d’éboulements.

«Aux environs de midi, ma fille s’est mise à crier : Papa vient voir ! Quand je suis arrivé, j’ai vu les deux arbres à terre. Une partie du mur est tombée», raconte Donald Gaston Ndoutoume, l’un des sinistrés. L’éboulement qui a emporté le mur de la cuisine de sa grand-mère à Nzeng-Ayong n’est pas passé inaperçu au regard de la proximité avec la voie express. Les manguiers qui ont entraîné dans leur chute une partie du mur arrière de l’habitation se sont écroulés sur une partie de la chaussée, causant au passage un embouteillage monstre.

La Maison Georges Rawiri abritant les services de la télévision et la radio nationale n’a pas aussi été épargnée par la furie des eaux de ruissellement. «La salle qui abrite les équipements de transmission et de diffusion de la radio et de la télévision gabonaise s’est retrouvée inondée. Suite à cela, nous avons pris des mesures», a déclaré Georges Igowe, directeur technique de la radio, indiquant que la diffusion des signaux a été interrompue pour conserver les équipements. «Le problème vient de l’entretien des canaux», a-t-il expliqué.

 
GR
 

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