Après Moanda en mars dernier, le fleuve Ogooué en début juillet, c’est au tour du village Mboukou, à 30km de Mouila, dans la province de la Ngounié, d’enregistrer les cas de poissons morts dans les eaux situées au niveau du site lot1 de la plantation d’Olam Gabon.


Les poissons morts dans les eaux de Mboukou, à 30km de Mouila. © Gabonreview

 

Des centaines de poissons morts (carpes, silures…) ont été découverts le 26 août au village Mboukou, à 30km de Mouila dans la zone dite Digaba, dans plusieurs lacs, étangs et canalisations, par plusieurs femmes parties à la pêche. Ce «phénomène» fait suite à ceux de Moanda et Lambaréné.

Alertés, les responsables du service social du département de Tsamba-Magotsi se sont rendus sur les lieux pour faire le constat et ouvrir une enquête.

La population migovéene en particulier et gabonaise en général attend toujours les résultats de l’enquête diligentée depuis plus d’un mois par les autorités, sur les raisons de la mort des centaines de poissons sur le fleuve Ogooué début juillet.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. JACK dit :

    Pour moi c’est depuis que cette société au Nom D’Ollam est arrivée au Gabon les rivieres en paient le prix lourd, car ces phenomenes sont chez nous depuis que cette société est chez nous et c’est franchement deplorable, et c’est la Famille BONGO qui est derriere eux
    Je pense que la population a le droit de le savoir

  2. Roland dit :

    Je pense que vous ne devriez pas parler  »de phénomène qui se délocalise » comme si les causes de la mort du poisson de Lambaréné et de Mboukou étaient les mêmes. Or, à Mboukou, on est au finage de plantations de palmiers à huile d’Olam. Essayez de ne pas embrouiller les populations…donnez l’information comme elle vous aurait été rapporté. Merci

    • moundounga dit :

      Bjr. Mr Roland considérez et vous le savez très bien que tant que scientifiquement les causes sur cette situation ne seront pas élucidées et donc portées à l’attention des populations le jugement commun prend la place. Autrement dit, chacun va aller de son propre commentaire. Nous sommes au village Mboukou vous imaginez ces femmes en train de découvrir le matin que leur principal fond de commerce et d’alimentation est souillé ou pollué bon sang comment d’après vous vont elle se nourrir?

  3. moundounga dit :

    Bjr. Franchement c’est révoltant de voir ce qui se passe. Voila trois provinces frappées par le même sort. Le comble dans cela c’est que cela impact fortement sur l’alimentation des populations rurales qui ne vivent que de pêche, de chasse et de cueillettes. Qui dit mboukou dit Mouila. Quelle preuve faut il de plus aux autorités pour décréter un « état d’urgence » face a ce qui s’apparente comme un fléau? Mouila sans silure, c’est comme la France sans la tour Eifel. Messieurs s’il vous plait ramenez nous nos poissons! Amen.

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