L’atelier de validation du plan national de mise en œuvre (PNM) de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) au Gabon se tient à Libreville du 18 au 19 avril. Financé à hauteur de 124.000.000 de francs CFA) par le Fonds pour l’environnement mondial (Pem), ce projet vise une meilleure préconisation dans la gestion de certaines substances chimiques dangereuses.

Les officiels à l’ouverture de l’atelier le 18 avril. © Gabonreview

 

Des participants. © Gabonreview

Pour faciliter l’intégration des exigences de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (Pop) dans les politiques et stratégies nationales, ainsi que dans les législations et réglementations du Gabon, un atelier de validation du plan national de mise en œuvre (PNM) de cette convention se tient à Libreville. Ouvert le 18 avril, cet atelier de deux jours est censé permettre aux différents participants de s’approprier les résultats d’enquêtes menées aussi bien sur la gestion des Pop inventoriés au Gabon en 2005, que sur l’existence de nouveaux Pop ayant fait l’objet de la révision du PNM.

Selon Hubert Binga, coordonnateur national de l’actualisation PNM Gabon référence n°150380, le projet comporte quatre composantes : le mécanisme de coordination, le lancement, l’élaboration et définition des priorités nationales, ainsi que la rédaction du PNM actualisé et mis à jour. «Durant le parcours relatif à l’élaboration du PNM actualisé, j’ai pu relever plusieurs difficultés d’ordre structurel et conjoncture», a souligné Hubert Binga qui a indiqué que l’actualisation et la mise à jour du PNM initial du Gabon est un projet d’une valeur de 178.225 dollars (124.000.000 de francs CFA). Ce financement est un don du Fonds pour l’environnement mondial (Pem), avec une contribution nationale évaluée en nature.

Un bon PNM pour des principes de précaution fiables

Selon l’article 7 de la Convention de Stockholm sur les Pop, la mise à jour doit se faire tous les deux ans en tenant compte des nouvelles substances chimiques incriminées par la communauté scientifique internationale. D’où l’intérêt pour les gouvernants de se saisir de cette question. Ouvrant les travaux au nom du ministre des Forêts et de l’Environnement, Emmanuel Bayani Ngoyi, directeur général de l’Environnement et de la protection de la nature, a indiqué que cet atelier doit «permettre d’atteindre l’objectif d’arrimer notre pays aux dispositions de l’article 7 de la Convention de Stockholm».

Engagé dans un processus d’industrialisation, le Gabon comme bien d’autres pays utilise certaines substances chimiques dangereuses nécessaires pour l’exploitation forestière, l’exploration et l’exploitation pétrolière, minière, agricole, etc. Toutefois, leur mauvais usage, leur stockage hors normes environnementales, leur transport défaillant ou encore leur destruction (par le feu) à ciel ouvert, sont susceptibles d’avoir des conséquences sur la santé humaine et environnementale. À ce titre, la Convention de Stockholm sur les Pop apparaît comme l’atout «indispensable», dans l’application du principe de précaution contre les dommages causés par l’exposition et les intoxications dues à certains produits chimiques et pesticides dangereux. D’où la nécessité d’actualiser les PNM. «À ce jour, je peux donc affirmer que nous disposons des connaissances suffisantes pour valider ce nouveau PNM qui doit nous permettre à court, moyen et long terme de mieux affiner les mesures de gestion des substances chimiques et dangereuses au Gabon», a déclaré Emmanuel Bayani Ngoyi. Il estime que ce nouveau PNM précise les Pop au Gabon, le nombre de sites contaminés et les préconisations de réhabilitation, tout comme les mesures nécessaires pour une bonne gestion de ces substances dangereuses au Gabon. À ce titre, il a invité les participants à l’atelier «à ne ménager aucun effort pour valider de manière objective et pertinente le nouveau PNM».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    C’est pas trop tôt quand je sais que le glyphosate est utilisé en toute quiétude au Gabon, on procède même à sa vulgarisation alors qu’on sait très bien que c’est un poison à effet biologique destructeur et cancérigène. N’en parlons plus des produits chimiques alimentaires et boissons qu’on écoulé sur le marché local, quand je sais que les produits à base d’asperthame, le pastiss etc.. Déambule sur le marché local en causant des victimes partout ; au lieu qu’on parle de la prohibition à la consommation, on vient plutôt nous apprendre à nous empoisonner davantage en les consommant

Poster un commentaire