Le ministre des Travaux publics, le professeur Léon Nzouba, accompagné d’une délégation de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), s’est rendu le week-end dernier sur le pont du fleuve Komo pour s’enquérir de la situation qui prévaut sur ce lieu depuis l’incident causé par une barge qui a percuté une pile de ce pont.

Le pont de Kango, sur le Komo, aujourd'hui fragilisé par un choc sur sa structure, est incontournable pour relier Libreville à l'intérieur du pays.

 

Face au risque que présente le pont du fleuve Komo, dont l’un des piles a été endommagé par une barge la semaine dernière, le ministre des Travaux publics, Léon Nzouba et les responsables des différents ministères concernés par la situation, se sont réunis le 25 février dernier pour trouver ensemble des solutions rapides afin remédier à cet accident.

«Depuis la semaine de l’incident causé par une barge qui a percuté une pile du pont sur le Komo, les départements transversaux, notamment le ministère du Transport, de l’Équipement, de la Défense nationale et des Eaux et Forêt par le biais de ses partenaires, nous sommes retrouvés pour rechercher les solutions idoines afin de pallier à cette panne très grave, parce que c’est quand même le seul accès de l’intérieur du pays vers la capitale»,a déclaré le professeur Léon Nzouba à Kango.

«Pour cela, des mesures transitoires et conservatoires ont été prises d’abord en assurant la sécurité des usagers, mais aussi en permettant un tant soit peu la poursuite de la circulation afin de ne pas bloquer l’économie du pays», a-t-il poursuivi.

Depuis samedi, il est strictement interdit aux grands tonnages de traverser l’ouvrage, dans l’intérêt de tout le monde, et pour permettre aux opérateurs économiques de poursuivre leurs activités, un certain nombre de mesures observatoires, et conservatoires sont proposées. Notamment la possibilité de réactiver les rampes pour pouvoir permettre aux barques de Kango de transporter les gros tonnages.

«Des solutions sont en train d’être regardées avec Setrag par le biais du ministère des Transports pour voir dans quelles mesures les grands tonnages peuvent emprunter la voie ferrée», a conclu le ministre.

«Il est important, aujourd’hui, de réaliser des études de sol, avant la réparation de cet ouvrage. Il faudra même étendre ces études sur le pont du fleuve Bokoué, pour prévenir un incident de cette nature», a recommandé Asséko, un ingénieur de la société de Sobea.

Le pont sur le Komo, construite entre 1973 et 1975 n’a jamais fait l’objet d’entretien. Ainsi, l’incident produit la semaine dernière apparaît comme un signe qui devrait interpeller l’attention des autorités sur les ouvrages de ce type.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Citoyen libre dit :

    Il faut que les piles du pont soient protégés contre les chocs latéraux des barges

  2. Mombo dit :

    Bonjour moi je crois que ces réparations doivent être faites par les responsables de cette incident même si la construction date de 1973.Cela prouve que la société qui avait effectuée ces travaux avait fait du bon travail, tant qu’a faire refaire intervenir la même société pour les réparations. mais que cette facture soit payé par l’auteur des dégâts cela servira de leçon sur bien public bien privée nous sommes un pays de droit. Qui doivent être appliqué quand il le faut.Sinon tout le monde n’avait qu’a faire comme bon leur semble, mais non, nous sommes au Gabon je réitère.

  3. Christelle dit :

    pourvus que ces grumiers ne traversent pas en attendant que L’Etat trouve une solution, mais le plutôt sera le mieux.

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