Protagoniste dans une bagarre à l’arme blanche, Jeffrey Nzenze, un jeune homme de 18 ans, a été arrêté par les éléments de la Police judiciaire (PJ), le 22 à mai Port-Gentil. À coup de machette, il a grièvement blessé son adversaire.

Jeffrey Nzenze, le jeune à la machette. © Gabonreview

 

Il ne se passe plus une seule journée à Port-Gentil, sans que l’on n’enregistre d’acte prouvant l’insécurité grandissante. C’est encore le cas, le 22 mai, où deux jeunes gens se sont battus, avant que l’un d’entre eux n’en vienne à blesser sérieusement son adversaire avec une arme blanche.

Jeffrey Nzenze, 18 ans, résidant au quartier Balaran, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, est menuisier et pousseur de brouettes à l’ancien port de Port-Gentil. Sa «victime» est un surnommé «Pirata», la vingtaine révolue et sans activité.

La bagarre entre les deux hommes aurait été générée par le fait que Jeffrey Nzenze aurait refusé de donner 1000 francs CFA à ses amis brouettiers. Mécontents, ces derniers ont décidé de déposséder ce dernier de son argent : 12 000 francs. Ce qui a visiblement mis Jeffrey Nzenze dans une colère noire. «C’est quand j’ai refusé de leur donner mille francs qu’ils m’ont arraché mon argent. Et là j’ai eu une colère. Je suis allé chez moi prendre la machette et on s’est froissé», a raconté Jeffrey Nzenze.

Au cours de cette altercation, l’un des amis serait aller prendre une bouteille pour s’en servir comme arme.  «Il m’a dit que si je ne frappais pas la machette à son frère, il allait couper le carême sur moi, j’ai hésité. Par mon refus, il m’a poignardé avec la bouteille et je l’ai donné des coups avec la machette que je tenais en guise de vengeance», a-t-il ajouté.

Les agents de la Police judiciaire (PJ) ont procédé à l’arrestation de Jeffrey pour ouverture d’une enquête. Jeffrey Nzenze sort de cette effrayante dispute avec plusieurs blessures à l’avant-bras.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ngouezanga bernys dit :

    Je crois que l’État devrait mettre en place des programmes et des cliniques de désintoxification car ces jeunes agissent sous l’effet de la drogues et l’alcool., y’en a au senegal,Afrique de sud ,ces la solution la prison ne résoudra rien du tout .

  2. Axelle MBALLA dit :

    Ngouezanga bernys dit : »Je crois que l’État devrait mettre en place des programmes et des cliniques de désintoxification car ces jeunes agissent sous l’effet de la drogues et l’alcool., y’en a au senegal,Afrique de sud ,ces la solution la prison ne résoudra rien du tout . Non… et Non…

    Je crois plutôt que l’Etat (par ses hommes corrompus et criminels) complices récidivistes, éh bein! cet Etat là…doit les arrêter en même temps que leurs complices libanais, nigérians, ivoiriens, et autres ouest-africains qui ont noyé le Gabon en stupéfiants multiples (générant une criminalité inouïe, jamais connue de mémoire des gabonais/ses. Il est évident que le cordon du crime a pris ses quartiers y compris au coeur de la présidence de la République. Au Gabon, la drogue a commencé dans les grandes familles…à la présidence notamment! Mais chut! ils vous diront que l’on ment! Le Gabon! le seul pays où le crime « dans sa pluralité » fait partie du décor politique!…

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