16 pays sont représentés à Libreville à l’occasion des réunions semestrielles de l’Association de gestion des ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Agpoac) ouvertes le 5 mars. Une série de réflexions qui visent au final la modernisation des ports africains.

Selon le ministre délégué auprès du ministère des Transports, Emmanuel Jean Didier Biyé, «les travaux de Libreville font suite à vos précédentes rencontres de Banjul, Freetown et Accra. Il convient donc ici, de s’inscrire en droite ligne dans la recherche des solutions qui se posent dans nos ports, confrontés durablement aux effets d’un monde globalisé et à des défis majeurs, qui peuvent trouver des solutions pérennes dans la mise en commun de nos idées, de nos moyens et de notre volonté collective».

Plus précisément, les participants vont plancher sur les questions relatives à la sécurité et la sûreté, l’environnement, la facilitation des échanges, les grands travaux de construction des infrastructures lourdes, et autres projets en cours de l’association.

Pour Rigobert Ikambouayat-Ndéka, directeur de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), il s’agira au cours de ces assises de «s’assurer de l’évolution futures des ports africains», tout en éradiquant les «faiblesses qui sont encore manifestes». Car, a-t-il indiqué, «les ports africains doivent s’adapter aux changements du système du monde et des intérêts bien compris des opérateurs économiques».

Selon le secrétaire général de l’Agpoac, El Hadji Mar Gueye, «les grands opérateurs prévoient investir entre 1,3 et 2 milliards d’euros pour moderniser de la façade ouest-africaine». A ce titre, l’association a déjà obtenu un financement de 100 millions d’euros pour améliorer la compétitivité des ports de l’Afrique de l’Ouest et du centre. Au Gabon, le budget 2012 de l’Oprag a été porté à 12,5 milliards de francs CFA, dont une partie est consacrée à la modernisation de l’outil portuaire.

Créée en 1972, l’Agpoac a pour objectif d’œuvrer à l’amélioration, à l’harmonisation des opérations des ports africains et condition matérielles d’exploitation des ports en vue de l’accroissement de l’efficacité; de parvenir à la participation des autres Autorités portuaires, des gouvernements et des Institutions apparentées, à la coordination et au développement des activités des membres de l’Association; de créer et entretenir, aux dispositions des présents statuts, des relations avec les entreprises ou associations de transport, les organisations Internationales, les gouvernements et les institutions, pour l’étude des questions intéressants les membres de l’Association; d’offrir un cadre de rencontre et d’échange d’idées entres Autorités portuaire membres de l’Association sur les problèmes communs.

 
GR
 

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