L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et ses partenaires entendent coordonner leurs efforts pour mieux contrôler la lutte contre la propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique virale.

Une aile de l’Aéroport de Libreville. © skyscrapercity.com
Une aile de l’Aéroport de Libreville. © skyscrapercity.com

 

Plus que jamais, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) milite pour une gestion concertée des actions de prévention du virus Ebola. Car, alors que le bon sens voudrait qu’un meilleur contrôle de cette maladie passe par des actions concertées et non des initiatives individuelles, certains veulent faire cavalier seul.

Ainsi, pour réduire tout risque de dispersion, une réunion de travail présidée par le directeur général de l’Anac s’est tenue, le 7 novembre dernier, en présence des représentants de la Haute autorité de sûreté et de facilitation de Libreville, du gestionnaire de l’Aéroport de Libreville (ADL), du service de santé militaire, et de représentants de la santé publique. Les travaux ont porté entre autres, sur le rappel des capacités minimales exigées pour l’application des normes exigées dans les aéroports, la présentation des outils de gestion des informations générées par le dispositif de contrôle aux portes d’entrée (aéroport, port et frontière terrestre), la description du dispositif de contrôle sanitaire à ADL, la répartition des rôles et la coordination.

«Nous sommes dans un contexte multisectoriel, et il est nécessaire d’avoir un point de vue commun sur l’aéroport qui est la porte d’entrée principale de notre pays. Et il est juste que nous nous accordions à mettre en place des organes chargés de détecter et de gérer ces cas en nous basant sur le règlement sanitaire national», a précisé Dominique Oyinamono.

L’absence de concertation et de synchronisation au niveau de l’aéroport de Libreville serait une réalité persistante, qui, si rien n’est fait pour y remédier, fragilisera les actions et mesures préventives arrêtées pour prévenir la propagation internationale d’Ebola. «Il s’agit de relever ici le défi de la surveillance épidémiologique», a conclu le directeur général de l’Anac.

 

 
GR
 

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