Une réunion des experts sur le renforcement des capacités sous-régionales en matière de prévention des conflits en Afrique s’est ouverte le 7 novembre 2018 à Libreville. Les experts doivent identifier les domaines prioritaires d’intervention et les axes de mobilisation des ressources en faveur d’une prévention appropriée.

François Louncény Fall lisant son propos liminaire à l’ouverture des travaux des experts sur le renforcement des capacités sous-régionales en matière de prévention des conflits en Afrique. © Gabonreview

 

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Libreville accueille depuis le 7 novembre les travaux des experts sur le renforcement des capacités sous-régionales en matière de prévention des conflits en Afrique.

Organisés par le Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour l’Afrique (Osaa), la Communauté́ économique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac) et le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) ; ces travaux doivent identifier les domaines prioritaires d’intervention et les axes de mobilisation des ressources, et renforcer les mécanismes de prévention des conflits en Afrique.

A l’ouverture de cette réunion, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’Unoca, François Louncény Fall, a espéré que les conclusions des travaux viennent renforcer les efforts en cours pour positionner la Ceeac comme acteur principal de la prévention et de la gestion des conflits régionaux en Afrique centrale.

La Ceeac est actuellement engagée dans un processus de réforme qui doit, à terme, la doter d’outils juridiques et institutionnels appropriés, ainsi que de ressources adéquates pour jouer pleinement son rôle en matière de prévention et de résolution des conflits. «A ce titre, l’expérience des autres Communautés économiques régionales (CERs) en matière de prévention et de résolution des conflits pourrait être, à mon avis, une inestimable source d’inspiration pour la Ceeac dans le cadre de sa réforme», a indiqué François Louncény Fall.

De nombreux pays de la sous-région sont en effet secoués par des conflits ayant un impact régional et nécessitant des efforts régionaux. Or, selon le responsable de l’Unoca, «les capacités régionales en matière de prévention et résolution des conflits sont fort réduites en Afrique centrale, non pas à cause de l’inaction du Secrétariat général de la Ceeac, mais plutôt pour des raisons structurelles liées à son mandat et à la modicité des moyens mis à sa disposition pour l’exécution de ce mandat».

La réunion de Libreville, du 7 au 9 novembre 2018, se tient sur la base de l’étude menée par l’Osaa, sur la cartographie et l’évaluation des besoins en capacités institutionnelles des Communautés économiques régionales, dans le domaine de la prévention structurelle des conflits en Afrique.

 
GR
 

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