Le Laboratoire central eau de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon vient d’être accrédité par le Comité Fançais d’accréditation (Cofrac). Une reconnaissance de la fiabilité des résultats et de la qualité des prestations effectués par cette cellule technique.

L’équipe du laboratoire et présentation du certificat d’accréditation ISO/CEI 17025. © Gabonreview

L’équipe du laboratoire et présentation du certificat d’accréditation ISO/CEI 17025. © Gabonreview

 

La SEEG vient de franchir une étape importante dans sa mise en conformité. Avec l’accréditation, le 6 février dernier, de son laboratoire central eau conformément aux critères de la norme NF EN ISO/CEI 17025 version 2005, délivrée par le comité français d’accréditation (Cofrac), cette société vient d’acquérir une reconnaissance internationale sur des thématiques telles que l’environnement, la qualité de l’eau, les analyses physico-chimiques, les analyses microbiologiques et biologiques.

Serge Obiang Nze, le directeur général des opérations département exploitation Estuaire. © Gabonreview

Serge Obiang Nze, le directeur général des opérations département exploitation Estuaire. © Gabonreview

Entamé en 2010, le processus d’obtention de cette distinction qui fait du laboratoire central, le 4e en Afrique après le Maroc, Madagascar et l’Algérie, a consisté dans sa globalité à maitriser l’environnement de travail, les équipements utilisés, la compétence du personnel, les méthodes d’analyse et les conditions d’échantillonnage. «Nous avons la concession de la production et la distribution de l’eau potable dans le pays. Nous avons besoin d’être sûrs des évaluations de conformité de l’eau que nous distribuons à nos clients. Nous avons besoin de la fiabilité des résultats de l’eau que nous distribution. C’est pour cela que nous avons tenu (…) (à) accréditer notre laboratoire. Le laboratoire central de la SEEG à Libreville coordonne les activités de 38 laboratoires implantés dans tout le pays», a expliqué le directeur général des opérations département exploitation Estuaire, Serge Obiang Nze.

Pour vérification de la conformité aux directives Cofrac, le laboratoire central eau a dû démontrer sa capacité à fournir des analyses techniquement fiables, outils incontournables dans le contrôle de la qualité de l’eau, sur les 18 paramètres physicochimiques et microbiologiques soumis à l’évaluation. «L’accréditation à la norme ISO 17025 vient surtout conforter l’engagement de la SEEG en termes de démarche qualité, après la certification obtenue par la division achats, stocks et maitrise d’œuvre en 2014, en vue d’apporter une amélioration continue à ses différents processus et de garantir une qualité constante de l’eau distribuée», a précisé Serge Obiang Nze.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Régis E. dit :

    Tout d’abord, mes félicitations au laboratoire de la SEEG. C’est rassurant de savoir que la SEEG sait produire de l’eau potable. Et pourquoi ne pas poursuivre l’exploit plus loin en rendant cette eau disponible en permanence, et non plus par intermittence ?

    Sinon, le titre de cet article n’et pas correct. La laboratoire n’a pas été certifié mais accrédité. Ce n’est pas la même chose : l’accréditation va plus loin que la certification. Celle-ci atteste juste qu’on a mis en place une organisation qualité permettant de répondre aux exigences d’un référentiel (ISO 9001, par exemple), l’accréditation atteste, en plus de cela, d’une compétence technique de l’entité. D’ailleurs, les certifications sont effectuées par des organismes accrédités (en l’occurrence par le COFRAC)

    • REL dit :

      En effet Régis E. Merci de votre pertinente précision.
      En effet la norme NF EN ISO/CEI 17025 qui sert de référence aux laboratoires d’essais et d’étalonnage, dans leurs processus de traitement des matériaux d’essais et de mise à disposition des résultats, émet non seulement des exigences organisationnelles( manuel qualité,application des procédures, enregistrements,traçabilité, revue de direction etc…), mais aussi et surtout des exigences techniques( compétence du personnelle dans la réalisation des tâches, contrôles métrologiques et gestion des équipements,estimation des incertitudes générées par la mise en oeuvre des processus de mesurages, etc…)

    • REL dit :

      En effet Régis E. Merci de votre pertinente précision.
      En effet la norme NF EN ISO/CEI 17025 qui sert de référence aux laboratoires d’essais et d’étalonnage, dans leurs processus de traitement des matériaux d’essais et de mise à disposition des résultats, émet non seulement des exigences organisationnelles( manuel qualité,application des procédures, enregistrements,traçabilité, revue de direction etc…), mais aussi et surtout des exigences techniques( compétence du personnelle dans la réalisation des tâches, contrôles métrologiques et gestion des équipements,estimation des incertitudes générées par la mise en oeuvre des processus de mesurages, etc…). Un laboratoire qui satisfait aux exigences ISO 17025 prouve alors la fiabilité de ses résultats d’analyses. Il est très important de garantir la fiabilité du résultat d’analyse, car derrière celui-ci , il y’a des décisions à prendre, pouvant générer une mobilisation plus ou moins importante des ressources. A ce titre la certification est loin d’être une accréditation et inversement.

    • yannick dit :

      oui mais il reste toujours que la fiabilité de l eau pose probleme est existe il une commisson controle qualité en dehors de seeg car venant du laboratoire on ne peux que rassurer les consommateurs que nous sommes ,je pense que l etat devait disposer d experts dans ce cas de figure!!!!

  2. isy Michelle dit :

    Bravo les gars et on n’aimerait toujours avoir de l’eau dans nos robinets.

  3. matho dit :

    ça c’est pour le ngounda ngounda,c’est comme à l’U O B les enseignants sont tous certifiés CAMES mais sur le terrain,pleins de ratés!

  4. ya kiakia dit :

    Hummm ! Très surprenant ! Au moins deux familles sur cinq à revenus moyens évitent d’en consommer et préfèrent investir dans l’eau Andza chaque mois. Eux-mêmes les cadres de la SEEG n’en consomment pas ! Allez-y comprendre…

  5. Blaise nicolas dit :

    Ce que les gabonais veulent c’est avoir accès à l’eau potable c’est tout

  6. gourde dit :

    La certification n’est qu’un papier! Dame SEEG compteurs et eau d’un bon débit sont nos principaux problèmes même si votre papier nous rassure un peu sur les microbes que vous tuez!
    A Lambaréné votre eau qui provoque des écoulements, à Port-Gentil c’est le même cas de figure respecte aussi votre nouvelle norme (ou c’est juste un papier pour divertir une fois de plus?)
    Pourquoi vous bien certifiés ne cosommez que de l’eau minérale (est-ce pas souci de gaspillage? ou pour vous démarquer de notre classe sociale?)

  7. logique dit :

    En fait, l’accréditation ISO 17025 ne signifie pas production d’une eau de bonne qualité, mais plutôt résultats analytiques fiables. Or ce que nous volons en premier c’est surtout la certification ISO 9001 dans les centres de production, qui atteste de la qualité des prestations dans ces usines de production. Il faut être capable de maîtriser les procédés de production et les stabiliser. Aujourd’hui, l’est est visiblement de mauvaise qualité, donc c’est surtout pas l’accréditation du labo qui prioritaire mais plutôt la certification des centres de production, bien que l’accréditation soit très utile. En tout cas félicitation SEEG, courage.

  8. Boussamba Israël dit :

    Franchement de qui se fout on? La seeg appartient a un groupe français. Des auditeurs français vont se permettre de ne pas les certifier??? L’eau andza n’a jamais été autant vendu que ces 5 dernières années!

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