Le site Direct Infos Gabon révèle ce mercredi 6 juin que l’Etat gabonais a une dette de 40 milliards de francs CFA vis-à-vis de Total Marketing, Oil Lybia, Engen et Petro Gabon. Cette dette serait une des principales raisons de la hausse des prix des produits pétroliers ces derniers mois.

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Total Marketing, Oil Lybia, Engen et Petro Gabon seraient, à l’instar d’autres opérateurs économiques exerçant dans le pays, des créanciers du Gabon. L’Etat leur devrait 40 milliards de francs au titre de la subvention sur les prix des produits pétroliers. C’est en tout cas ce que croit savoir le site Direct Infos Gabon, évoquant des sources internes à la direction générale des Hydrocarbures (DGH). Les mêmes sources ne manquent d’ailleurs pas d’imputer la hausse successive des prix des carburants, gaz butane et pétrole lampant à la volonté de l’Etat d’éponger cette dette.

Courant depuis quelques années, la dette de l’Etat vis-à-vis des quatre marqueteurs, devenait lourde à assumer. D’autant que certains, à la DGH, soupçonnent les créanciers et d’autres opérateurs économiques du secteur d’avoir lancé «une fronde généralisée et discrète». Une façon de réclamer leur dû, qui ne manque pas d’accentuer la pression sur l’Etat déjà confronté à la réduction de ses recettes.

Ces derniers mois, le gouvernement n’a pas cessé de justifier les hausses successives des prix des produits pétroliers par la subvention qu’il concédait pour éviter d’appliquer les prix du marché international. Pour ce faire, les distributeurs des produits pétroliers étaient mis à contribution. A titre d’exemple, dans un entretien au quotidien L’Union, le 1er juin, le directeur général des Hydrocarbures Bernadin Mvé Assoumou a affirmé que pour le gaz butane, l’Etat subventionnait près de la moitié de son prix sur le marché local. Le prix réel auquel on devrait vendre la bouteille de gaz butane sur le marché serait au-delà de 10 000 francs.

 
GR
 

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