Le ministre de la Santé officiellement lancé, le 8 avril courant, le Programme d’appui technique au plan national de développement de la santé (PNDS), visant un système de santé moderne et accessible a tous.

Poignée de mains entre Paul Biyoghe Mba et Paul Auxila. © D.R.

Poignée de mains entre Paul Biyoghe Mba et Paul Auxila. © D.R.

 

Le ministre en charge de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Paul Biyoghé Mba, a procédé, le 8 avril 2016, au lancement officiel du programme d’appui technique au plan national de développement de la santé.

Mené en partenariat avec Management Science for Health, (MSH), ce programme dont l’objectif est d’assurer le développement d’un système de santé moderne et plus accessible notamment aux populations vulnérables, a été lancé en présence de plusieurs partenaires internationaux : l’Organisation mondiale de la santé, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Selon le chronogramme arrêté pour le déploiement du PNDS, le MSH accompagnera l’action gouvernementale pendant la première année dans quatre domaines prioritaires : l’amélioration de l’offre de soins, de la gestion du système sanitaire, des systèmes de financement basés sur les résultats et de la disponibilité des produits médicaux essentiels. « Le Gabon doit assurer à tous un accès équitable aux soins de santé. C’est pour cela que le ministère lance ce plan qui vise à améliorer l’offre de soins au Gabon, et déployer les équipements de dernière génération dans tout le pays. Ceci conformément au programme d’égalité des chances lancé par le chef de l’Etat », a déclaré Paul Biyoghé Mba.

Œuvrant dans une quarantaine de pays depuis près de 40 ans, le MSH s’est engagé de son côté à contribuer à la réduction de 65% du taux de mortalité maternelle au Gabon dans les cinq prochaines années. Le partenariat public-privé ministère de la Santé – MSH permettra également d’assurer une couverture vaccinale complète du pays, contre la polio, la méningite, la tuberculose, les maladies à pneumocoques, l’hépatite B, la rougeole et la fièvre jaune, mais aussi de garantir l’approvisionnement en médicaments des structures de soins. « Chaque année, le développement de nombreux pays se trouve affecté ou retardé, des millions de vies sont anéanties et trop de décès sont occasionnés par des pathologies, des maladies qui peuvent être évitées ou traitées par des approches ou solutions qui sont prouvées et abordables », a déclaré le vice-président exécutif et chef des opérations chez MSH, Paul Auxila.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire