La signature du contrat relatif à la construction de la phase 1 du Backbone national a eu lieu le 15 octobre courant. Les travaux peuvent donc démarrer.

Les officiels au terme de la cérémonie de signature. © Gabonreview
Les officiels au terme de la cérémonie de signature. © Gabonreview

 

En haut : Li Ping, directeur exécutif de la CCSI, en discussion avec Pastor Ngoua N’neme, ministre de l’Economie numérique. En bas : Pastor Ngoua N’neme et Alex Bongo. © Gabonreview
En haut : Li Ping, directeur exécutif de la CCSI, en discussion avec Pastor Ngoua N’neme, ministre de l’Economie numérique. En bas : Pastor Ngoua N’neme et Alex Bongo. © Gabonreview

L’Etat vient de réitérer son engagement en faveur projet Backbone national gabonais (BNG), annoncé et vivement attendu par les populations. C’est ce qui ressort de la cérémonie de signature du contrat organisée, le 15 octobre dernier à Libreville, entre la China Communications Service International Ltd (CCSI) et l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), en présence du ministre de l’Economie numérique et de la Poste et de son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Initié en 2010 avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale, le projet a pour objectif de mettre en place, dans le cadre de l’intégration sous-régionale, la fibre optique Central Africa Backbone (CAB4) de 1075 km. A cet effet, estime Li Ping, le directeur exécutif de la CCSI, «la construction du Backbone du Gabon CAB4, en tant que projet national de télécommunication est un événement très important pour le pays, qui permettra d’améliorer le flux et la qualité de transfert d’informations». Aussi, ajoute-t-il, confiant : «Nous avons les capacités pour aider le gouvernement gabonais à faire de ce projet un succès, en apportant toute notre expérience, en fournissant un service de qualité pour le développement des réseaux d’information gabonais.»

Aux termes du contrat ainsi paraphé par Li Ping et Alex Bernard Bongo Ondimba, directeur général de l’Aninf, la phase 1 du projet de fibre optique permettra l’interconnexion de Libreville à Franceville, et de Franceville à Lékoni, Koula-Moutou et Lékoko au Congo. Le réseau, selon l’Aninf, devrait traverser 5 provinces du Gabon, notamment l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Lolo, l’Ogooué-Ivindo et le Haut-Ogooué, sur un linéaire de près de 1100 km. Pour Pastor Ngoua N’neme qu’accompagnait Pacôme Moubelet-Boubeya, la mise en œuvre du projet permettra l’interconnexion des villes du Gabon, et du pays vers l’international, avec un fort impact sur l’économie nationale. Il reste donc à voir l’avancée puis l’aboutissement desdits travaux.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. jean - jacques dit :

    Bonne nouvelle ,mais on espere qu’on ne verra plus les travaux arrêtés comme le projet de la marina en evoquant les problèmes de financement.

    • sm dit :

      C’est la banque mondiale qui finance, on parle de $54 millions. DIficile que le projet echoue, sauf si on le souhaite vraiment.
      On aura désormais des tuyaux plus gros avec ACE qui pointe son nez, mais les services locaux doivent suivre pour qu’il y ait un réel impact sur l’économie gabonaise.
      Les opérateurs privés doivent jouer leur rôle et exploiter tout ce potentiel pour fournir des services a grosse valeur ajouté. L’Etat ne peut pas tout faire.
      Mine de rien il est dynamique ALex Bongo…On juge le maçon au pied du mur, quoi qu’en dise les mauvaises langues.
      En revanche, nous n’avons pas de nouvelles sur les projets d’interco CAB, RAG, …

  2. jules Obiang dit :

    Vous voyez comment Omar Bongo a fait retarder le développement à cause de sa rancune inutile.. avec son affaire de « avec ou sa sans la Banque mondiale du transgabonais. ». aujourd’hui c’est cette institution qui va aider le Gabon à devenir une économie moderne. He Dieu Merci internet presque cadeau et accessible à tous c’est pas beau ça ?

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