Pour renforcer leur coopération en matière de protection de la biodiversité, le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé, le 19 décembre un mémorandum d’entente.

Les ministres gabonais et congolais signant le mémorandum. © Communication gouvernementale

 

Deuxième massif forestier tropical du monde après celui de l’Amazonie, les forêts du Bassin du Congo sont essentielles à la régulation du climat mondial et la protection de la biodiversité. Pour renforcer leur coopération en matière de protection de la biodiversité, le Gabon et la République démocratique du Congo, deux pays de ce massif forestier, ont signé le 19 décembre un mémorandum d’entente. Ce mémorandum concerne la gestion durable des écosystèmes forestiers, l’industrialisation de la filière bois, la conservation et la gestion des aires protégées, la lutte contre les changements climatiques.

Il prévoit la mise en place de programmes de renforcement des capacités techniques et scientifiques dans ces différents domaines, au profit des Etats et des institutions partenaires. Pour le ministre gabonais en charge de l’environnement, Lee White, l’accord réaffirme la volonté des présidents gabonais et congolais «d’œuvrer pour le développement durable du Bassin du Congo». Affirmant que le Gabon dispose d’une expérience dans le domaine de l’environnement depuis près de 120 ans, le ministre congolais de l’Environnement et du développement durable, Claude Nyamugabo Bazibuhe, a estimé qu’«il y a beaucoup à gagner pour une exploitation contrôlée, une meilleure croissance économique et une bonne gestion durable des ressources forestières». «La RDC pourrait bénéficier de l’expérience gabonaise dans ces domaines», a-t-il apprécié.

 
GR
 

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