La Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) a participé du 24 au 27 juin 2019, à la première conférence africaine sur la protection des données et de la vie privée à Accra, au Ghana.

Les panélistes à la première conférence africaine sur la protection des données et de la vie privée à Accra au Ghana. © CNPDCP

 

Les experts gabonais de la protection des données à caractère personnel ont participé, du 24 au 27 juin, à Accra, au Ghana, aux travaux de la première conférence africaine sur la protection des données et de la vie privée.

Organisée par le Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP), cette conférence axée sur la protection des données en Afrique avait pour objectif de proposer des solutions pratiques pour l’aboutissement du projet d’harmonisation des législations entre les Etats.

Cette rencontre visait surtout à soutenir la promulgation sur le plan régional de la loi sur la protection des données et la mise en place d’autorités ; sensibiliser davantage à la vie privée des personnes en tant que droit humain fondamental dans la région ; fournir un aperçu de la pertinence des conventions internationales ; prioriser la protection des données et de la vie privée en Afrique dans le cyberespace mondial.

Le président de la CNPDCP, Joël Dominique Ledaga. © CNPDCP

«La loi n’est pas stagnée, elle doit être adaptée en fonction de l’évolution sociétale. Dans notre cas, ici, nous devons l’adopter en fonction de la révolution du numérique et des spécificités de nos différents pays. Les NTIC, aujourd’hui nous oblige à cohabiter. Les enjeux liés aux numériques commandent d’harmoniser les législations entre les Etats», a déclaré le président de la CNPDCP, Joël Dominique Ledaga.

Conscient de l’intérêt pour les Etats africains, de s’arrimer aux normes internationales, notamment au Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Convention 108 du Conseil de l’Europe, la commissaire et directrice exécutive de la Commission ghanéenne de la protection des données, a exhorté les pays du continent à s’accorder sur les modalités dont la confidentialité des données personnelles et des données personnelles serait protégée, mais également de partager des meilleures pratiques et des expériences en vue de faire progresser le continent dans le domaine de la protection des données et de la vie privée.

«Sur 55 pays d’Afrique, à peu près 11 d’entre eux ont souscrit aux lois sur la protection des données. Il est donc important que l’ensemble de la région s’unisse pour trouver des moyens de faire en sorte que tous les pays adhèrent aux lois sur la protection des données et de garantir ensuite la sécurité de la vie privée et des données personnelles de leurs citoyens», a indiqué Patricia Adusei Poku.

 
GR
 

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