La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a proposé le 20 avril 2015 de retirer la plupart des rorquals à bosse du monde de la liste des espèces en danger, après 45 ans de conservation.

La baleine à bosse. © schoeffelenvoyage.com

La baleine à bosse. © schoeffelenvoyage.com

 

La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a proposé le 20 avril 2015 de retirer la plupart des rorquals à bosse de la liste des espèces menacées, après 45 ans de conservation. La proposition prévoit de classer ces espèces en voie de disparition en 14 populations différentes dont 10 seront retirées de la liste. Ce qui permettra à plus de deux tiers de ces mammifères marins de ne plus figurer dans la catégorie des espèces menacées. «C’est une success story d’avoir amené cette espèce à un point où la population se porte bien et n’a plus besoin d’être classée comme en danger. Elle démontre de l’efficacité de la protection et de la conservation, conduite par des organismes à travers des actions citoyennes dans le monde», a déclaré le directeur du bureau NOAA Fisheries des ressources protégées, Donna Wieting.

Si cette proposition est adoptée, elle pourra également entrainer l’assouplissement des exigences pour une activité commerciale. N’empêche, les populations retirées de la liste seraient toujours protégées par une loi américaine, la Marine mammal protection Act, et le moratoire mondial de la Commission baleinière internationale sur la chasse commerciale. Le public dispose des 90 prochains jours pour se prononcer sur les modifications proposées. Le processus d’élimination des baleines de la liste des espèces menacées prendra environ un an.

Les rorquals à bosse se retrouvent dans toutes les mers du monde. Ils pèsent entre 25 et 40 tonnes et peuvent mesurer une vingtaine de mètres de long. La dernière fois que la NOAA a retiré une espèce de la liste des espèces menacées en raison de sa récupération était en 1994, il s’agissait de la baleine grise.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Protégeons nos espèces.

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