Le 18 décembre, le ministre de la Promotion et de l’intégration de la femme au développement en charge des solidarités nationales a eu une séance de travail avec les bailleurs de fonds au Gabon. L’idée était de présenter les projets prioritaires relatifs à la protection sociale.

Prisca Koho Nlend présidant la rencontre du 18 décembre. © Gabonreview

 

Moment de la rencontre avec les bailleurs de fonds. © Gabonreview

Le ministre en charge des Solidarités nationales s’active pour la mise en œuvre des objectifs liés à la protection sociale. Le 18 décembre, Prisca Koho épouse Nlend qu’accompagnaient ses directeurs généraux, a eu une séance de travail avec les bailleurs de fonds. L’idée était de leur présenter les objectifs du ministère afin de définir un plan d’action stratégique de développement. Ce plan devrait prendre en compte le bien-être des populations vulnérables, réduire les inégalités en matière d’accès aux services sociaux, œuvrer pour plus d’équité et d’égalité de sexe en termes d’autonomisation et assurer une meilleure intégration économique et sociale des personnes vivant en zone rurale.

Le gouvernement souhaite promouvoir l’amélioration de la prise en charge et l’accompagnement des personnes vulnérables, la réduction des inégalités d’accès aux services sociaux et aux services publics, l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles, la réduction de 100 000 le nombre de gabonais économiquement faibles à l’horizon 2023 (PRE) et l’assurance d’une meilleure intégration économique et sociale des poches de pauvreté rurales.

Près d’une vingtaine de projets prioritaires ont été retenus dans le cadre de ces objectifs. Ils devront être croisés avec les priorités des bailleurs de fonds. Selon le coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon, cela permettra d’éviter les doublons et d’identifier les synergies. «C’est le début d’un processus et c’est une opportunité d’écouter tout d’abord les différentes directions du ministère», a déclaré Stephen Jackson.

«C’est une très bonne initiative. C’est très bien vu de nous faire part de ce que font toutes les directions générales dans son ministère, les projets qu’ils ont en cours pour qu’on puisse mieux s’organiser entre bailleurs de fonds», a déclaré Rosário Bento Pais, ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Gabon.

L’Agence française de développement (AFD), déjà impliqué dans des projets au Gabon, compte également mettre un accent particulier sur les questions de genre en accordant un intérêt particulier au secteur agricole. Selon Laetitia Dufay, directrice de l’AFD au Gabon, l’AFD mettra dans ce cadre, un accent particulier sur la formation des femmes aux techniques agricoles et à l’entrepreneuriat féminin en milieu rural.

La Banque africaine de développement (Bad) s’intéresse tout aussi aux questions de genre sous le prisme du secteur agricole afin d’amener les femmes à être autonomes. «La préoccupation de ces femmes, c’est qu’elles n’ont pas accès aux crédits. Donc la banque met en œuvre des initiatives de financement pour pouvoir appuyer ces femmes pour acheter des intrants agricoles, pour acheter des semences. Dans un autre cadre aussi il y a des formations qui sont faites», a déclaré Célestine Mengue, experte agricole à la Bad au Gabon.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire