Pour l’actuelle majorité, le Plan stratégique Gabon émergent est un projet de société abouti, qui se suffit à lui-même. Mais, il est à craindre qu’il manque de souffle autant que de fondements véritables.

Le «Plan stratégique Gabon émergeant», version décembre 2012. © Gabonreview
Le «Plan stratégique Gabon émergeant», version décembre 2012. © Gabonreview

 
Son entourage feint d’y croire totalement. Lui donne le sentiment d’y voir un précieux sésame, un argument imparable qui renvoie systématiquement ses contempteurs dans les cordes. Jusqu’au bout et en toutes circonstances, Ali Bongo brandira donc le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). «Il n’y a pas de projet politique», lançait-il le 17 août dernier à l’encontre de Jean Ping. Selon lui, l’ancien président de la commission de l’Union africaine «s’est joint à la cohorte d’un certain nombre de leaders politiques qui n’ont, vis-à-vis de (sa) personne et du parti (qu’il) représente, que de la haine». «Ils n’ont pas de projet. Je veux connaître leur projet pour le Gabon», n’a cessé de répéter Alain-Claude Billie By Nzé, pour qui «(Ali Bongo) s’active à mettre en œuvre un projet de société». Mais c’est surtout contre les supposées attaques personnelles et la prétendue querelle de personnes que s’élèvent le président de la République et son porte-parole, évoquant «la haine» et «le délit de patronyme» dont serait victime Ali Bongo.
Une affirmation étonnante, car si l’ancien ministre de la Défense d’Omar Bongo a pu être investi par le PDG face à 2 anciens Premiers ministres, avant de bénéficier du soutien de l’administration, de l’ensemble des institutions politiques, de l’armée et même de la communauté internationale dans sa conquête du pouvoir suprême, ce fut justement au nom du père, en reconnaissance des services rendus par son illustre paternel. Chacun se souvient encore avoir entendu Ali Bongo dénoncer «ceux que (son) père a enrichis» ou «ces ingrats et traitres». 5 ans plus tard, la vieille rengaine semble, d’ailleurs, toujours de saison. «Du haut de son ingratitude, (Jean Ping) ose cracher sur la tombe d’Omar Bongo», lançait Alain-Claude Billie By Nzé, le 29 juillet dernier sur la télévision française France 24. Tout est dit… En temps normal, cette doxa n’aurait pas pu prospérer. Certes, la majorité se serait défendue. Mais, elle aurait sans doute préféré parler de «ceux qui se sont enrichis sous (mon) prédécesseur» ou de «déloyauté» voire de «perfidie». En aucun cas, la vulgate propre aux capitaines d’industrie n’aurait dû faire irruption dans le débat sur la gestion de la chose publique.
Plans sectoriels juxtaposés
De tout ceci, Ali Bongo et ses proches n’ont cure. Depuis qu’ils ont repris les rênes du pays, ils ont adopté une curieuse posture, mélange de victimisation et de bouc-émissarisation sur fond de prétention messianique. Ils donnent ainsi l’impression de croire être les seuls à même d’accoucher d’éléments programmatiques ou de pouvoir conduire le peuple vers cette prospérité tant rêvée. «Le PSGE procède d’une vision, d’une approche qui nous a conduit à nous définir un programme de développement ambitieux», affirmait Ali Bongo lors de la 69ème session de l’ONU. «Rien, ni personne, ne pourra me dévier de cette trajectoire», assénait-il lors de la célébration des 54 ans du pays. Or, le pays bruit de «rumeurs, calomnies, médisances» colportées par ceux dont «le dessein machiavélique (…) est de voir notre pays s’embraser».
Ali Bongo mise donc sur une stratégie à double détente pour éteindre le brasier social, s’assurer la sympathie des populations et réduire la contestation. D’une part, il entend reléguer l’opposition au rang de conglomérat d’«aigris» habités par une envie de «reconquérir leurs privilèges». D’autre part, il espère que la mise en avant d’éléments programmatiques suffiront à disqualifier ses adversaires. Pour lui, les Gabonais «ne veulent plus de l’attentisme, des palabres politiciennes stériles, des grandes messes inutiles, bref tout ce qui a contribué à gangrener notre vie politique ces 20 dernières années». «L’amélioration du quotidien des gabonais est le fondement du contrat que j’ai passé avec mes compatriotes  qui m’ont porté à la tête de notre pays. C’est fort de cela que j’ai proposé un projet de société avec des données maîtrisées et réalistes. Ce projet, auquel le peuple gabonais a adhéré, je l’ai décliné en un Plan stratégique Gabon émergent (PSGE)», martèle-t-il, soulignant qu’«il ne peut y avoir aucun développement dans la haine et la division».
Doit-on pour autant en déduire que pour Ali Bongo le fait d’égrener des éléments programmatiques suffit à dire que l’on est l’incarnation ou tout au moins le porteur d’une vision cohérente, articulée avec prise sur le réel ? Peut-on considérer que pour lui le fait de disposer de plans sectoriels juxtaposés suppose que l’on soit capable de fédérer, que l’on ait une force d’entraînement ? Est-on fondé à conclure que le fait de brandir un projet conçu en cabinet induit que l’on soit à même de mettre en place l’organisation requise pour sa mise en œuvre ? L’autorité naturelle peut-elle s’accommoder de la tendance au repli sur son camp ? L’autorité professionnelle peut-elle être revendiquée avec des états de service qui laissent à penser que l’on a davantage emprunté l’escalier de service que le passage ordinaire ? L’autorité administrative ou institutionnelle suffit-elle à en imposer au reste des parties prenantes ?
Tour de Pise
En apparence, la stratégie d’Ali Bongo est gagnante. Elle sème le trouble dans les rangs d’une partie de l’opposition, à l’évidence mal à l’aise avec un passé qu’elle n’assume que trop difficilement. A certains égards, elle renvoie dos à dos les 2 camps, offrant au président de la République l’occasion de se mettre au-dessus de la mêlée tout en ravalant les leaders de l’opposition au rang d’Iznogoud. Parfois, on en arrive même à avoir le sentiment que seule la majorité porte un projet alors que l’opposition n’a de cesse d’exiger des réformes institutionnelles qui, à l’inverse, font cruellement défaut au PSGE. Garantes de la cohérence des plans sectoriels, les réformes institutionnelles sont, au demeurant, un outil au service des objectifs de développement. Elles constituent un préalable indispensable car, pour résoudre les problèmes de fond, il faut tenir compte des interactions entre parties prenantes.
La question institutionnelle et démocratique reste donc entière. Bien entendu, le contexte condamne à s’en remettre aux institutions actuelles. Mais, il serait hasardeux de vouloir nier le discrédit qui les frappe ou passer par pertes et profits la défiance dont font montre les populations à leur endroit. Tant de choses ont été dites et écrites sur elles, sur leur prétendue partialité. «La cour constitutionnelle c’est la Tour de Pise qui penche toujours du même côté», lançait, en 2009, André Mba Obame. Depuis, cette sentence a fait florès. C’est dire si elle correspond au ressenti des observateurs et du petit peuple. Un projet de société qui n’entre pas en résonance avec la société est-il viable ? Nos institutions fonctionnent. Mais, elles fonctionnent vaille que vaille. De ce fait, un projet de reconstruction du Gabon ne peut faire l’économie de leur remise à plat.
Certes chaque plan sectoriel du PSGE contient des lignes consacrées aux réformes institutionnelles. Mais, est-il honnête de considérer que tout cela peut déboucher sur une refonte de notre système institutionnel ? Non : dans bien des cas, les réformes préconisées sont plutôt administratives quand elles ne sont pas cosmétiques ou inopérantes. Quoi qu’il en soit, le sentiment des populations en dit long sur la nature de nos institutions et leur capacité à sinon féconder, du moins accompagner un développement véritable, au service du citoyen. Tout bien pesé, le débat sur les infrastructures est secondaire. Le fond du problème reste le même depuis 24 ans : nos institutions actuelles répondent-elles aux attentes des populations, peuvent-elles catalyser le développement économique et social ? Un exercice de benchmarking avec les pays d’Europe de l’Est, qui ont vécu leur révolution démocratique en même temps que le Gabon, permet d’y répondre. Se refuser à cela, n’est pas porter un projet pour le pays. Ne pas l’admettre c’est concevoir un projet sans la société …
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Minko dit :

    Bravo Roxanne encore une fois de plus dans le mille !
    @Manondzo; Roxanne travail avec Pierre Péan faite quelque chose , vite …
    @Georges Mbah ; Ata, abi ´
    @Jean Jacques ; Roxanne est une opposante , on dit quoi ?

  2. sm dit :

    Citez-moi un seul pays dans ce monde ou la démocratie fonctionne à 100%!
    Quand on est à la tête d’une entreprise, doit on céder aux caprices de tout le monde pour faire plaisir à tout un chacun?
    NON! Dans la vraie vie c’est pareil. C’est Machiavel qui disait qu’un pouvoir doit etre un peu dictatorial sur les bords pour faire évoluer la société et son ensemble. Il maitrisait son sujet.
    Le fait de parler des institutions est un faux débat. Il est par défaut acquis dans la tête de tout un chacun que pour être milliardaire au Gabon, il faut faire de la politique.
    Les institutions sont gérées par des hommes et non des dieux. Ce qui nous ramène au pb de base, ce serait une perte de temps , d’énergie et d’argent pour tous de se focaliser sur les institutions, nous perdrions 300 ans de plus a essayer de redresser des comportements de voleurs et de pareusseux. Tout pouvoir a tout intérêt à préserver ses acquis. Soyons honnête, vous ou moi ferions la même chose étant au pouvoir, il faut arrêter de nous distraire.
    Prions juste le seigneur que ce programme de société aille jusqu’au bout car il contient les éléments essentiels pour fonder un pays qui émerge. Je l’ai lu, c’est mon avis. On commence à voir les résultats aujourd’hui.
    Comme disait l’autre, le chien aboie, la caravane passe.

    • richard sorge dit :

      les resultats que tu vois aujourd hui ne vont pas durer justement a cause de ces voleurs et paresseux dont tu as parle.Le Gabon a deja vecu une periode de grandes avnacees dans les annees 70-80 et tout cela s’est effondre (Air Gabon, Africa 1, hotel dialogue, dowe, gamba) notre a cause des voleurs et des paresseux. Notre histoire recente en est la preuve mais meme cette histoire recente est effacee (Jeanne Ebori, cite du 12 mars), d ou toute la confusion et on se retrouve a re-inventer la meme roue tordue qui va nous lacher tres bientot, une fois de plus.

      • sm dit :

        Air Gabon, je vois que ça été remplacé par Air France,l’ordre vient de qui???
        Africa N°1, je vois que ca été remplacé par RFI, la nouvelle radio panafricaine…
        Africa n°1 a été repris par Kadhafi, comment a fini Khadafi??? A mon avis, il faut que l’on sache lire les évenements.
        Il y’a des puissances contre lesquelles nous n’y pouvons pas grand chose.
        Vous pensez que c’est un hasard!
        Maintenant si on est pas d’accord avec çela, que tout le monde descende dans la rue comme un seul homme et passer tout de suite à l’action sans plus tarder, plutot que de perdre du temps à élaborer des machinations remplies de non sens et totalement inutiles.
        Il serait plus juste et plus utile pour tout le monde que le PSGE aille jusqu’au bout, qu’on le soutienne à nos niveaux, plutôt que de perdre du temps avec des opposants assoifés en mal de pouvoir! Ils veulent aller a Paris pour quoi faire?Remplacer un sytème par un système équivalent?La seule différence, c’est que les uns ont le ventre plein, les autres, le ventre vide et ils ont les crocs.

    • keller dit :

      Bj que dire des mecontents de la societe civile? ne sont-ils pas partie integrantes a ce projet de societe? de grace reglez d’abord les problemes et tout ira certainement pour le mieux.merci

    • bienvenue au bongoland dit :

      @sm, toi tu es vraiment dans la bulle emergente, donc tu pense que tout le monde est passif comme toi. Adepte de la « pensée unique », en bon pedemergent, tu prend tes lubbie pour des lanternes, et tiu pense que « un pouvoir doit etre un peu dictatorial », « il est par defaut acqui que pour etre un milliardaire il faut faire la politique », vous et moi ferions la meme chose »…Bien!!! Permettez moi de vous rappeler 2 petites choses:
      -En quelle qualité vous permettez vous de parler au nom des autres?
      -Qui vous a fait croire que votre opinion etait partagé par tous les jeunes gabonais?
      -Ne revelé vous pas tout simplement le point de vue du gabonais d’Akanda?
      -Pensez vous vraiment que tous les gabonais soit des voleurs comme vous et vos parents?
      -Pensez vous vraiment que tous les jeunes gabonais ont profités du pillage du Gabon? lorsqu’ont vous regarde en permanence claquer des millions a boire le champagne en boite sous nos yeux, avec l’argent que vous volé a vos pères voleurs?
      -Pensez vous vraiment que toute la jeuness gabonais apprend a Blaise Pascale ou dans les écoles conventionnées?
      -Pensez vous vraiment que tous les gabonais seraient pret à depecer un Homme juste pour le gout du lucre?
      -Pensez vous vraiment que tous ls gabonais ont le logiciel des bongos et des pdegiste?
      vous aussi vous serrez surpris, parceque vous pensez pouvoir reproduire aujourd’hui ce que vos papa ont fait aux papa des familles pauvres. Aujourd’hui vous aurez face a vous des agbonais qui vont s’opposer energiquement a vos folies des grandeur, a votre corruption et a votre gabegie, votre favoritisme et votre clientelisme, car meme dans la population ^pauvre il y a des Hommes intègres qui ne sont pas obligé de tuer pour bien vivre, pauvre arriviste!

    • lajose dit :

      Sm!c’est etonnent et en même temps genant de vous voir ecrire abondemment le mot honnete!c’est quoi selon vous l’honnetete?ce que je peux lire et voir dans votre maniere de voir les choses!c’est de Lachete,du fatalisme!votre de genre de personne si le Gabon se retrouvait un jour envahit par un pays etranger vous allez rien faire comme l’on les gens de petain en france lors de l’occupation allemand!tes arguments sont tres fallacieux!ton silence aurait ete Plus convainquant pour qui connais la situation de notre pays!bref,bref je suis un democrate ma il ya des idees et des facvons de voir les choses dont on doit avoir honte d’exprimer memme quand on est vendu,de chez vendu!Dieu vous voit!comme l’autre a dit!Même les pauvres qui soutiennent le pdg!

    • Gaboma dit :

      Le Gabon n’a pas que des voleurs et des paresseux. Son problème est que les porteurs de ce projet sont du PDG, repère des plus grands voleurs, criminels et paresseux du Gabon. @ Sm tu es convaincu que « vous ou moi ferions la même chose étant au pouvoir » parce que ton âme est noire. C’est celle d’un voleur et d’un paresseux qui est convaincu que tous les hommes lui ressemblent. Non sm@ tout homme n’a pas l’âme d’un voleur, d’un criminel, d’un sorcier ou d’un paresseux. Non tout politicien n’a pas l’âme d’un dictateur, d’un voyou prêt à repousser les limites de la fraude électorale jusqu’au crime contre son propre peule parce qu’il faut s’éterniser au pouvoir. Non tout homme politique ne cherche pas par tous les moyens à garder le pouvoir par des voies malhonnêtes et des méthodes antipatriotiques pendant que d’autres donnent leurs vies pour l’essor de leur nation. Ton raisonnement résume bien l’esprit tordu qui guide les actions d’un PDGiste.

  3. Bibang bi ze dit :

    Mme ou Mlle Roxane Bouenguidi, vous le savez certainement par nos écris, vous êtes remarquable dans votre critique de l’Etat actuel du pays. Et cette article montre bien là ou on aurait du commencer, la refonte des institution; le PDG aurait fait un grand pas pour le Gabon et leur  » candidat naturel » marqué l’histoire aucun gabonais n’adhère réllement son idéale et ce par ce que personne même le pdgiste eux-même ne se reconnaissent dans les intitutions et par conséquent de l’admnistration. Et bien que vous le mettiez en reflexion nous sommes déjà dans la non admission des faits et ce projet est sans société déjà….

  4. Ontintin dit :

    Un faux plan stratégique fabriquoté par un sénégalais à la solde qui ne connaît rien des aspirations réelles et profondes des gabonais et qui ne pouvait donner aucun résultat sur le plan sociétal. L’ami sénégalais a mis en place un plan irréaliste qui se limite et qui flatte l’ego des amis du bord de mer. On voit chaque jour, sauf à être aveugle et borné, la catastrophe. La seule bonne nouvelle est pour l’ami sénégalais qui a négocié pour que les sénégalais n’aient plus besoin de visas pour se rendre au Gabon leur pays d’exil économique.

  5. Evoga dit :

    La société ne compte pas. L’essentiel c’est le syphonnage des richesses du pays par le pouvoir mafieux. Et les institutions sont des instruments bien huilés pour perpétuer celá. A quoi bon les changer?

    • sm dit :

      Vous preférez qu’on vous donne du poisson tous les matins ou qu’on vous facilite la vie en créant des infrastructures qui vous permettront d’aller vendre votre poisson en ville?
      En tant qu gabonais, je connais déjà la réponse…ce qu’on veut c’est la PIP qui tombe du ciel

      • le_kap dit :

        La PIP que les ministres ont aussi.

      • Evoga dit :

        La PIP? Cet avorton né de l’inintelligence qu’aucun Gabonais n’avait demandé? Pffff.

      • L :) L dit :

        sm la construction des infrastructures a donné quoi?
        J’ai fais mon bilan.
        Nouveau batiment pour l’assemblée nationale resultat les lois sont votées sans débats.
        Nouvelle RTG et le traitement de l’information est aussi médiocre qu’avant je ne vous parle meme pas de la qualité de l’image.
        Nouveaux hopitaux mais les gabonais meurent toujours soit par manque de moyen ou par manque de medecin.
        la liste est longue, alors est ce que les infrastructures ont changé la vie des gabonais?

      • Gaboma dit :

        @Sm à suivre ton raisonnement, tu n’es pas bien placer pour donner des leçons aux gabonais. Regarde-toi devant un miroir, et demande-toit qu’elle mérite tu as, qu’est ce que tu as fait pour ce pays, à part ton militantisme fanatique pour la quête d’un gain facile et immérité. Au pays où les rois sont à pieds et clown sur les chevaux.

  6. Fax1 dit :

    En quelque sorte, Ali Bongo et ses coquins expliquent qu’ils veulent faire le bonheur des Gabonais sans leur demander leur avis. Une bien étrange posture!

  7. tara dit :

    SM a tout dit le peuple a placé ALI au sommet de l’état c’est aussi au peuple de l’enlever mais ce n’est pas d’actualité pour le moment car quelque soit le pouvoir en place il y’aura toujours des mécontents l’essentiel c’est que le pays avance, « il n’ y’a pas plus aveugle que celui qui refuse de voire  » on vous dira il y’a des avancés mais dès lors que vous ne partagez pas la vision de l’actuel pouvoir vous direz que vous ne voyez rien.
    A quoi bon discuter attendez 2016 et quand vous verrez l’actuel président être réélu je crois qu’il y’en a qui devront se suicider.

  8. negro dit :

    le PSG, tout comme le rapport de Mackensy, le pacte social, l’investissent humain, la prospérité partagée et que sais-je encore sont comme de maquettes qui ont fasciné tout le bord de mer.
    Je pari qu’en allant au séminaire gouvernementale de Franceville le Chef de l’Etat avait à l’esprit de parler de la suspension des fonds il s’est laissé aller dans dans excès de zèle entretenu et encouragé par Serge Maurice MABIALA alors, ministre de la Fonction publique fraîchement nommé. selon eux il y avait iniquité et injustice
    Dans sa volonté d’établir l’équité et la justice, le chef de l’Etat va de plus en plus accroître le fossé en redistribuant à l’enseignement supérieur, l’éducation nationale, la santé, les magistrats, les militaires, la Présidence de la République, la Primature pour ne citer que ces catégories d’agents qui bénéficient déjà d’énormes avantage. En voulant faire du bien à ces gabonais sans demander ils s’est pris une balle dans le pied.
    Vérifiez par vous même: Exemple de l’enseignement supérieur: fonctionnaire A1, indice 500: solde base 292500 + aide à la propriété 150000 + aide au transport 35000 + indemnité de logement 300000 + Prime d’incitation à la recherche 300000 + indemnité de spécialité 50% solde de base 146000 = 1.223.000 + la PIP 400000 = 1.623.000 par mois
    Exemple ministère de l’économie
    fonctionnaire A1, indice 500: solde base 292500 + aide à la propriété 150000 + aide au transport 35000 + indemnité de spécialité 30% solde de base 87750 = 565.000 + PIP 400000 = 965.250 par mois

  9. bienvenue au bongoland dit :

    Depuis 5 ans, on nous avaient vendu que c’etait bon de voté ali parcequ’il etait deja « riche », donc lui « au moins » il ne devait pas nous piller, puis que sont père nous avait deja bien pillé avec sa complicité. Pourtant, 5 ans apres nous constatons qu’il est encore pire que son père dans leur philosophie selon laquelle « l’abondance des biens ne nuis pas ». Resultat: Il a construit de nouveau palais en 5ans, il a achetés bcp de nouvels voitures, il a acheté bcp de nouveaux palais parmis les plus cheres du monde,il a acheté de nouvels FERRARI, de nouveaux BABY-FOOT, de nouveaux terrain et meme de nouveaux terrain de golf il a donc augmenté en 5ans, tout son parc immobilier…Il a augmenté les crimes rituels, il a augmenté la paupérisation des pauvres, il a crée de nouveaux jeunes riches, il a offert un immeuble a son fils en face du Coneil Economique et social, il a acheté un nouveau jet pour Sylvia….AHHH Ali ton règne est tellement bon altesse…Toi qui avait promis de baisser le train de vie de lEtat, toi qui avait promis le plein emploi, toi qui avait promis d’augmenter le pouvoir d’achat des plus faible et non celui des ministres..;tu es un bon prési vrai vrai…;

  10. Alain Popa dit :

    J’aime bien lire cette dame! ça ne peut que faire plaisir dans un paysage médiatique où les journalistes dignes de ce nom sont une espèce rare. On a plus à faire à des griots et autres charlatans qu’ à des journalistes. Là au moins on sent à chaque fois le sens critique et celui de l’analyse pas des vendeurs d’illusions ou autres mercenaires de la plume!

  11. # Iboundji !!!! dit :

    @sm & @tara J ai du mal à vous suivre d’1 coté vous prétendez que beaucoup àa été réalisé.Les Gabonais en grande majorité vous disent le contraire comme vous le dit @ fax 1 vos mentors et vous prétendez faire le bonheur des Gabonais contre leur gré mieux ou pire c’est à vous de voir vous concluez par le chien aboie la caravanne passe tout est dit en fait arretez vous moquez de nous rien n’a été fait et rien ne sera fait de consistant vous avez parfaitement raison il reviendra votre champion qui a échoué compte (c’est surement la seule vérité de son plan venir nous servir qu’il a encore gagné) mais vous dites de contre vérités quand vous dites qu’il a été un jour élu il ne l’a jamais été et ne le sera surement jamais. Il serait utile que vous cessiez en plus d’insulter les Gabonais d’enfiler des perles et des poncifs complètement faux tels que en tant que Gabonais les gens n’attendent que la PIP c’est faux et mille fois faux de nombreux Gabonais ne cherchent pas à etre fonctinnaires et ce qui encore le souhaitent ce n’est qu’en dernier recours face aux conditions d’indigence dans lesquelles vous placez ce pays.Vous feriez mieux d’avoir un peu de pudeur et de respecter nos freres et soeurs victimes de l’incompétence;la corruption et vos crimes (ni votre armée ni la fortune que vous amassez illicitement au détriment du peuple Gabonais.
    Au lieu de nous parler de la caravanne qui passe (sachant que le chien lui est parti le chien suivant le suivra tout autant que nous tous) Ayez plus d’humanité c’est tout.

  12. jean-jacques dit :

    Ce plan stratégique ne pourrait avoir des resultats positifs pour le bien-être de la population, SISEULEMENT LES DESIDEURS se mettent au travail laisser la haine, mettre finir avec l’incompetence.
    Metrre l’accent sur les problèmes de la population(la santé, eau, courant,education mettre les restaurants communautaires dans chaque quartier de dans l’ensemble du pays, augmenter le point d’indice, baisser les prix , créations d’emplois pour les jeunes, la valorisation de la retraite).Et les voleurs d’argent public soient sanctionnés , les incompétents soient limogés de leurs postes. Sinon ce plan stratégique ne sera pas appliqué correctement.

  13. Obalango dit :

    PSGE, de l’enfumage! Du vent rien que du vent. Résultat sur le terrain, zéro, que des bricoles, et encore, ces petites bricoles sont financées par des fonds étrangers (France, Union Européenne etc).
    PSGE = ECHEC TOTAL.

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