Depuis quelques semaines, l’on voit dans certains coins de Libreville des débris de maisons, de commerces détruits par les services de la mairie. Une situation qui rend davantage insalubre l’image que l’on veut renvoyer de la capitale gabonaise. Quid de l’entretien de l’espace municipale ?

Kiosques et petits commerces détruits à Libreville. © Gabonreview
Kiosques et petits commerces détruits à Libreville. © Gabonreview

 
Affirmant vouloir faire de Libreville une ville propre, belle et agréable à vivre, les autorités municipales, en tête desquelles la mairesse, Rose Christiane Raponda Ossouka, ont initié des opérations «Coup de poing» pour déguerpir les commerçants installés de manière anarchique sur les domaines considérés comme des espaces publics et des ramassages d’épaves de véhicules.

© Gabonreview
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Si l’enlèvement des épaves de véhicules est à saluer, l’on est par ailleurs perplexe face à ce qui laisse penser à certains endroits à des «ruines d’une guerre». Dans certains carrefours comme au rond point Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement, où derrière l’Assemblée nationale, dans le 2earrondissement, des tôles, des lattes et des planches dans lesquelles des clous restent plantés, des câbles électriques sens dessus-dessous, rappellent que quelque chose s’est passée à ces endroits. A ce qui semble, sous injonction des agents de la mairie, chaque propriétaire de boutique ou de simple maison attenante à la route a été sommé de la détruire dans de brefs délais. Sous peine de quoi, la mairie allait, elle-même, procéder à cette opération.
Les riverains se sont exécutés, comme dans d’autres quartiers de la ville, sauvant les marchandises et abandonnant sur ces espaces ces amas insalubres. «C’est ça le Libreville qu’on veut nous offrir?», s’est indigné un habitant du 2e arrondissement, qui ne comprend pas que la mairie ait fait tant de grabuge pour ces démolitions et laisse finalement ces endroits revêtir des allures de champs de ruine. «Qui doit faire quoi dans cette situation ?», s’est-il encore demandé, en indiquant que «les gens ne vont pas accepter de perdre des fortunes qu’ils ont mis dans la construction de ces espaces et ils vont encore engager des fonds pour faire le ménage à la place de la mairie».
Face à tout cela, les efforts de la mairie risquent de n’être que du saupoudrage. Ceci du fait que les chosent se font comme si elles n’étaient pas coordonnées. Les stratégies devraient donc être revues afin que Libreville n’offre plus ce visage d’une ville sortie de guerre…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Mombokuya dit :

    Cette mairesse aime a s’en prendre seulement aux petites gens, comme par exemple les pauvres femmes vendeuses de vin de palme. Les plus a plaindre, c’est ses propres agents qui rakettent les memes petits commercants. Enfin !

  2. jean-jacques dit :

    Bravo il faut tout casser les pays développés que les gens parlent, les citoyens respectent les décisions qui permettent de changer le pays. Libreville les gens construisent en désordre les bicoques bizard .

  3. NKORANOTOLOGUE dit :

    Oui, mais après casser ils vont faire quoi les émergents ou il faut attendre 2025 kia kia ki pitié de nous oh!

  4. louetsi dit :

    On ne dira jamais assez concernant l’ossature de la ville de Libreville une bâtie sans plan directeur,une ville à l’allure d’une grosse bourgade. La Mairesse aura du pain sur la planche mais ce début d’assainissement laisse entrevoir des bonnes disposition s.Aussi il faudrait qu’après destruction, les gravats soient immédiatement enlever.

  5. louba goyi dit :

    Une bande d’incapables.

  6. N'importe quoi dit :

    et dire que des articles comme ça ne leur disent rien. Pitié pour notre pays !

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