Dans son livre à paraître le 5 mars courant, l’ancien Premier ministre réserve quelques pages peu valorisantes au communicant franco-marocain et à ses initiatives au Gabon.

«Quel renouveau pour le Gabon ?» (Éditions Pierre-Guillaume de Roux). © facebook/marc.onaessangui

«Quel renouveau pour le Gabon ?» (Éditions Pierre-Guillaume de Roux). © facebook/marc.onaessangui


 
Le livre de Raymond Ndong Sima, dont la sortie est prévue pour le 5 mars courant, ne devrait pas plaire à Richard Attias. Le «bienfaiteur» du continent africain, qui se révèle bien plus proche des dirigeants que ces derniers de leurs peuples, est accusé par l’ancien Premier ministre d’être l’une des causes de la situation financière actuelle du pays. Le livre, «une bombe» dit-on, à l’image de celui de Pierre Péan en 2014, dresserait un tableau peu flatteur de la politique menée par Ali Bongo depuis son accession au pouvoir en 2009, non sans proposer une sorte de «renouveau pour le Gabon», après que son auteur se soit fait débarquer comme un malpropre de la tête du gouvernement le 27 janvier 2014. Si le Gabon est en butte à de sérieuses difficultés financières aujourd’hui, même si ses dirigeants semblent nier cette évidence, c’est parce que des personnalités proches du président de la République, à l’instar de Richard Attias, auraient pris une série d’initiatives plus budgétivores que véritablement rentables.
Dans cet ouvrage titré «Quel renouveau pour le Gabon ?» (Éditions Pierre-Guillaume de Roux), le député du canton Kyé perçoit le communicant franco-marocain comme «l’une des personnalités les plus emblématiques du «ratage» de la gouvernance d’Ali Bongo», relaie La lettre du continent (n°701). Selon Raymond Ndong Sima, dont on croyait qu’il était aux premières loges dans le processus de prise de décision, «les manifestations organisées à grand frais telles que le New York Forum Africa (…) n’ont eu, à ce jour, aucune retombée concrète». Pour lui, l’initiative portée par l’homme d’affaires qui revendique l’emploi de quelques centaines de jeunes et la signature de «plusieurs milliards d’euros d’investissement» sur le continent africain, ne serait en réalité qu’un marché de dupes. Et pourtant, en 2012 et 2013, deux éditions du rendez-vous cher à Richard Attias se sont tenues alors qu’il était encore aux affaires. «Seul le ministre du Budget connaît, au sein du gouvernement, le coût de ces manifestations dont le financement a été noyé, si tant est qu’il ait été prévu, dans la nébuleuse des vagues budgétaires étrangement acceptées par le Parlement», apprend-on.
A en croire l’ancien Premier ministre, qui semble vouloir se dédouaner, pour le NYFA de Richard Attias, Ali Bongo aurait ouvert les vannes, et laissé libre cours à l’utilisation des deniers publics. «Le mystère est si épais autour du NYFA que presque personne, à part bien sûr son organisateur, n’en connaît le coût, ni d’ailleurs la liste complète des invités», peut-on lire dans l’œuvre de Raymond Ndong Sima.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. le_kap dit :

    on va bientot lire dans les commentaires que Raymond est vieux et qu’il a aussi de la HHHaine pour Ali.

    • Rudiger dit :

      Exact! BBN viendra dire mardi prochain que c’est le genre de personne dont le parti (PDG) ne veut pas, qu’il le fait parce qu’il n’aurait pas obtenu telle ou telle autre chose… On est déjà habitué.

  2. Mone Afirikara dit :

    Je ne me suis jamais Exprimé aussi clairement à GABONREVIEW. Raymond NDOND SIMA est notre Homme de la situation. soyons tous derrière lui pour sauver le GABON. Les barons qui quittent le bateau PDG ( titanic) qui chavire ne vous dirons pas le contraire. D’ailleurs nous avons plus à gagner d’un Raymond NDOND SIMA que d’un PING, MYBOTO et j’en passe, car les germes BONGO, l’ADN BONGO est dans leurs familles. La monarchie est présente dans leurs familles. Il nous faut au sommet de l’état du sang neuf, qui n’a rien à voir avec cette famille (BONGO). Elle a tant fait du mal qu’il faut s’en débarrasser pour au plus vite.
    Gabonaises et gabonais, si nous aimons vraiment notre pays NDONG SIMA est cette personne que nous devons faire confiance.
    Il est à considérer qu’une CNS doit être tenue sous peu et NDONG SIMA doit conduire le pays pendant cette période jusqu’à ce qu’une nouvelle constitution soit mise en place qui aura l’avantage de dégager un nouveau spectre de notre jeune nation, de fédérer les citoyens. Pour se faire, comme préalable:
    – une présidentielle à deux tours;
    – avec mandat électif de 5 ans, renouvelable une fois;
    – des reformes sur le plan social, éducatif, et la santé,
    – sans oublier l’économie, car la crise actuelle( sans précédant) que traverse le pays, si aucune solution n’est trouvée d’ici un an, la pays serait dans l’impasse.
    Alors, Conférence Nationale Souveraine ( CNS) et donner pendant cette période à Raymond NDONG SIMA de gérer le pays. Après cette transition, avec des bases posées; le pays pourra décoller.
    A bon entendeur…

    • Rudiger dit :

      Nous voulons une candidature unique de l’opposition pour faire barrage au PDG. les initiatives individuelles ne ferait que fragiliser cette dynamique, et donnerait PDG l’argument qu’il lui faut pour justifier sa manipulation des chiffres. Qu’il rejoigne le Front, et s’il est choisi, tout le peuple le soutiendra…

      • ya kiakia dit :

        Bien dit cher(e) Rudiger. Que Monsieur, Ndong Sima rejoigne l’UN et se présente aux Primaires. Il a toutes les chances de passer cette étape de passer avec brio. Nous reconnaissons son honnêteté intellectuelle et son intelligence. C’est une valeur sûre pour le pays.

      • Antsie dit :

        Bien dit Rudiger. On ne veut pas de soliste! Qu’il rejoigne le FRONT. Le peuple soutiendra celui qui sortira de ce mouvement fédérateur qui est entrain d’ebranler ce qui reste des émergents.

        • imagine56 dit :

          ,
          Mone Africa,
          Ndong Sima a effectivement toutes les qualités pour faire un bon président, toutefois, comme le soulignent les autres, le mieux pour lui serait de rejoindre le Front, se la jouer perso n’est pas la meilleure solution. Qu’il rejoigne tous les autres !

  3. Encore eux dit :

    Richard Attias est un escroc! tout le monde le sait, c’est son gagne pain!

  4. sam dit :

    Ali bongo est une girouette…meme un fou lui presenterait un projet de societe qu’il accepterait…Ali est un enfant tout le monde le controle…personnalite sans charisme…sa n’ettone plus.et sa fait encore plus mal de penser qu’il ya des gens qui suivent une personne sans tete…

  5. bradok dit :

    bilie bi ze c’est un faussaire

  6. Doum dit :

    On attend maintenant la réponse du bord de mer. Raymond Ndong Sima a mis les gans. Voilà l’homme qui nous faut pour changer en profondeur ce pays qui marche les pieds en haut la tête en bas. Je suis derrière vous. On en a marre. Merci le PM d’avoir pris vos responsabilités en cette période noire de notre pays.

  7. UneVoix dit :

    ah ça voila ce que font les membres qui veulent s’en aller écrire des choses discriminant le gouvernement en place .

  8. Zamvou dit :

    En tout cas, Raymond Ndong Sima et casimir Oyé Mba deux économistes et anciens
    Premiers Ministres qui connaissent bien la situation économique et financière du pays peuvent sortir du Gabon de cette crise. Notamment Ndong Sima qui semble être un peu neutre par rapport à l’autre et qui parait plus privilégier l’intérêt général au profit de l’intérêt individuel

  9. Nza Fe dit :

    Le bal des cendrillons est ouvert en prévision de la cruciale élection présidentielle de 2016. Que ça soit au PDG ou dans l’opposition, les prétendants sont nombreux. Si certains, notamment ceux qui ne sont plus aux affaires ou en bonne intelligence avec le pouvoir, sont déjà presque identifiés au regard des actions qu’ils posent à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, d’autres cependant qui sont dans le PDG et autres anonymes manifestant en sourdine leur projet présidentiel attendent stratégiquement le moment opportun pour dévoiler leurs intentions cachées. Dieu sait qu’ils seront une myriade, et le PDG s’activera dans l’ombre justement pour porter le nombre de candidats à l’effet pléthorique. L’UN ou le front ou encore les autres courants d’opposition ne s’étant pas encore accordés les violons sur principalement la désignation du prétendu candidat unique dont le peuple appelle de tous ses vœux. Il est fort à parier que cette équation visiblement insoluble puisse vraiment trouver solution satisfaisante d’autant que d’un côté comme dans l’autre, les égos sont terriblement surdimensionnés. Sauf un miracle! C’est le peuple qui a toujours payé les frais qui s’en trouvera encore floué de plus belle. Si ceux qui se disent être de  »vrais » opposants veulent vraiment changer la physionomie du paysage politique du pays en devenant des démocrates actifs, ils devront mettre en place un système infaillible de désignation du candidat unique dont l’unanimité et la légitimité lui sera consacrée par le peuple. Dans cette optique il faudra organiser des primaires étant entendu qu’on a déjà recueilli et publié la liste des noms des candidats à la candidature dont le peuple se réservera de porter un choix. La voix du peuple c’est la voix de Dieu a-t-on coutume de dire… salutations fraternelles à tous les démocrates.

  10. ya kiakia dit :

    J’aimerai lire JJ , Bassomba et pretty Azizet sur ce sujet fort interressant !!!

  11. DeMoabi dit :

    Mr Ndong SIMA, face à toutes ces situations qui pour le pauvre gabonais de Kinguélé que je suis font très mal à la tête bien que les vivant au travers d’un ouvrage seulement; la question que je vous pause, en toute sincérité, pourquoi rester à un poste comme celui de chef de gourvernement et accepter finalement de vivre ce traumatisme (si tant est que l’écriture de votre livre est la conséquence de celui-ci) et ne pas démissionner mais vous laisser « virer » (excuser mon expression qui n’est pas faite pour vous manquer de considération) comme Ali l’a fait.
    Dites-moi, pourquoi la démission lorsque l’on est pas d’accord, est une pratique non usitée ou encore non gabonaise dans des moments aussi insuportables pour un homme politique à e niveau.
    Question culturelle ou quoi ? Vraiment éclairer le pauvre Gabonais que je suis !
    Avec toute ma considération.

  12. okoura dit :

    ils sont dépassés ce sujets n’est pas à leur niveau ils interviennent dans les débats qui concernent les poubelles d’Atsibe ntchoss

  13. imagine56 dit :

    Je suis impatiente de lire ce livre si tant est que le pouvoir accepte qu’il soit ventilé dans notre pays. Après l’analyse de Casimir OYE MBA sur la situation de crise économique et financière qui prévaut dans notre pays, voilà que l’ancien PM va a sa manière contribuer à nous ouvrir les yeux sur la gouvernance émergente d’Ali.
    Pour ce qui est d’Atias, nous avons toujours dit que c’était un vendeur d’illusions, un des nombreux marabouts à avoir bénéficié de l’argent du contribuable…Il est temps que nous arrêtons de penser que demain sera mailleur que tout va s’arranger, Ali a fini de dilapider l’argent du pays, nous allons rentrer en récession !

  14. olivier dit :

    J ai jamais compris pourquoi nos hommes d état ne dénoncent que quand ils ne sont plus aux affaires, c’est triste. A vrai dire que je pense qu il n y a pas d homme d État au Gabon. Ndong Sima aurait dit no a tout ce qui dénonce dans son livre, on aurait saluer le courage et la morale aujourd’hui pour avoir par son silence cautionner ce qu il dénonce a mes yeux il est aussi coupable de ces dérives.

  15. paul dit :

    ils ont peur, il ne veut laisser le miel. maintenant se menace ils vont dire mais pas trop. nous finirons de savoir, un fou comme bilié bi ze sera refuse un jour dans l’opposition, il a participe aux mauvaises choses du pays.

  16. Elé-Ayong dit :

    Ce que je ne comprends pas c’est le fait que NDONG SIMA ait attendu d’être débarqué, au lieu de démissionner avant. Cela aurait été plus digne pour lui -peu importe les considérations des uns et des autres et sans crainte de la diffamation dont le pouvoir a l’expertise avérée-, plutôt que de crier après éviction. Il fallait quitter les choses plutôt! Le fait d’être resté augure les allures d’un brouteur à objectifs inavoués. En plus, il reste collé au PDG qui pourtant est ni plus ni moins l’usine de fabrication des mauvais gouvernants. Veut-il en être un après 2016? A lui de nous démontrer le contraire, mais pas par un livre, je veux dire un simple livre qui ne retrace pas les feins de non recevoir qu’il avait fièrement opposé aux leaders syndicaux qui, pourtant, voyaient depuis longtemps, ce mal que l’ancien premier ministre déchante aujourd’hui. Tous les fonctionnaires lui avaient dit « bravo » après paiement au forceps des rappels de soldes… c’est à pareil moment qu’il fau bien dire au revoir au peuple, pas après!! Il a à nous dire encore.

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