Lancé le 23 novembre 2009 dans le cadre de la bonne gouvernance, les résultats de l’audit de la fonction publique destiné à maîtriser les effectifs des agents de l’État et surtout la masse salariale, ont été présentés au Premier ministre Raymond Ndong Sima, le 24 mai 2012 à Libreville.
Raymond Ndong SIma Premier ministre du Gabon
Après plusieurs mois d’attente, c’est finalement le 24 mai dernier, que les conclusions finales de l’audit mené sur l’état de la fonction publique ont été livrées au Premier ministre, Raymond Ndong Sima. Cette vaste opération qui a été conduite par Augustin Ndong Mba, a livré un rapport non exhaustif sur la fonction publique.
Les experts ont dressé deux rapports à cet effet. Un rapport général en trois volumes portant sur l’organisation de la Fonction publique, l’état des lieux, l’analyse des causes et constats, et un rapport portant sur les recommandations.
Selon le coordonnateur général du projet, Ndong Mba, «cet audit portait à la fois sur les ressources humaines, les unités organiques qui concourent à la fonction publique avec tout le système d’information sur la base desquels le tout fonctionne. Mais également en matière de régulation des masses salariales. Un audit qui a couvert l’ensemble dynamique des structures de la fonction publique en s’appuyant sur l’état des lieux, le travail in vitro et les recommandations».
«Depuis le lancement de l’audit par les plus hautes autorités du pays, ses résultats n’avaient jamais été rendus publics», a déclaré le Premier ministre, demandant par la même occasion au ministre du Budget et de la Fonction publique, «de veiller à ce que le rapport général de cet audit lui soit présenté de façon à ce qu’il puisse en prendre connaissance et des enseignements qui s’y en découlent».
«Cet audit conçu au Gabon, dans son mode opératoire est une initiative pionnière en Afrique et même en France où il y a eu par le passé, des audits de fonctions et des audits sectoriels, il n’y a jamais eu un audit qui traite de l’ensemble de la fonction publique. Le Gabon est donc pionnier en la matière. C’est donc dire que ce travail a été conçu sans référentiel historique», a indiqué Augustin Ndong Mba.
«À l’entame de ce processus, plusieurs pays africains, informés de ce travail, se sont rapprochés du ministre gabonais de la fonction publique, pour souhaiter qu’il y ait un transfert de compétences vers leurs pays respectifs», a-t-il poursuivi.
L’audit ainsi réalisé dans tous les services de l’État au Gabon devrait permettre au gouvernement de faire des économies de l’ordre de 2,1 milliards de FCFA sur l’année, et de mieux maîtriser les effectifs de la fonction publique ; la masse salariale ; l’efficacité de la dépense publique et la mise en place d’une gestion prévisionnelle des ressources humaines et des emplois.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. l'enfant du pays dit :

    Salut! Ce genre d’initiative est a louer.Et vivement que les choses puissent avancer,que l’on puisse avoir une lecture net de la vie economique de notre pays.

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