L’atelier sur le mode opératoire du recensement biométrique et distribution des fiches d’enrôlement aux différents ministères, institutions constitutionnelles et établissements publics a pris fin, le 3 septembre, au ministère de la Fonction publique.

Fin de l’atelier sur le mode opératoire du recensement biométrique et distribution des fiches d’enrôlement. © Gabonreview

 

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Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Issa Habiba, a clôturé le 3 septembre, les travaux de l’atelier sur les modalités pratiques du recensement biométrique des agents de l’État.

Ouvertes le 29 août dernier, l’atelier s’est achevé avec la séance réservée aux secrétaires généraux et directeurs centraux des ressources humaines des institutions constitutionnelles, des corps judiciaires et des établissements publics. Si ces acteurs clés de l’opération ont été édifiés sur les enjeux du recensement, ils ont symboliquement reçu des fiches d’enrôlement. «Il a été rappelé aux secrétaires généraux, aux directeurs centraux des ressources humaines et aux responsables des ressources humaines des institutions et autres autorités administratives, toutes les modalités pratiques du recensement : le contexte de cette opération, qui est concerné par cette opération, et les objectifs attendus», a indiqué le directeur général de la Fonction publique, Édouard Mfoula Mbome.

Au cours de cette rencontre d’échange sur les préoccupations spécifiques à chaque entité dans cette opération de recensement biométrique des agents de l’État, plusieurs problématiques ont été abordées, entre autres, la situation des agents publics non affectés, le personnel en attente de poste budgétaire, les parlementaires, etc.

«L’enjeu pour le gouvernement est de pouvoir disposer d’un fichier fiable susceptible de lui permettre d’élaborer de vraies politiques publiques en matière de gestion des agents publics. Sont concernés par cette opération, l’ensemble des agents, dont la rémunération est prise en charge par le budget de l’État, traitée par la direction de la Solde et payée par le Trésor. À savoir, les fonctionnaires, contractuels, institutionnels, le personnel en prés-salaire et la main-d’œuvre non permanente», a rappelé le directeur général de la Fonction publique.

Cette opération se déroulera au niveau de chaque département ministériel. À l’intérieur du pays, elle se fera au sein des gouvernorats et des mairies. Selon le secrétaire général du ministère, elle s’appuie sur une méthodologie qui permettra en trois étapes (renseignement du formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques, traitement et analyse des données collectées) de disposer des données précises, tant sur le plan quantitatif «combien d’agents dans chaque administration» que qualitatif «quel profil, à quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité».

À l’issue de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette cartographie contribuera, à terme, à optimiser le fonctionnement des administrations et de permettre une meilleure l’adéquation entre le profil de l’agent et le poste d’affectation, les tâches à accomplir et, pour un meilleur rendement.

 
GR
 

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