Proposée par le gouvernement de la République fédérale du Nigeria, la position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (Capar en anglais), a été adoptée, à l’unanimité par les chefs d’États et de gouvernements de l’Union africaine, lors de leur 33ème assemblée à Addis-Abeba.

Les Etats membre de l’Union africaine ont la position africaine commune sur le recouvrement des biens illicites. © D.R

 

Les États membres de l’Union africaine (UA) ont adopté le 8 février 2020, à l’unanimité, la position africaine commune sur le recouvrement des biens illicites, en anglais «Common African position on the recovery of illicit property» (Capar), à la 33eme assemblée de l’UA à Addis-Abeba.

Les lignes directrices de cette position proposée par la République fédérale du Nigéria, ont été rédigées par le secrétariat du groupe de haut niveau de l’UA sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique, la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA). Selon l’UA, le Capar est désormais «le fondement de l’instrument juridique et du cadre technique du continent pour négocier le retour des biens volés et des capitaux illicites, pris illégalement, hors de nos côtes, et hébergés dans des pays étrangers».

Dans le cadre des efforts visant à relever les défis du recouvrement des avoirs et à donner aux États africains plus de poids dans la négociation des conditions de restitution des avoirs avec les États qui saisissent initialement le butin volé, le groupe de travail mis en place réfléchira sur une unité d’action à l’échelle mondiale nécessaire pour le fonctionnement de ce mécanisme de rapatriement des flux financiers illicites provenant de l’Afrique.

Selon le rapport du groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique, ces scandales financiers coûtent au continent africain environ 50 milliards de dollars par an. Soit plus du double de l’aide au développement qu’il reçoit.

 
GR
 

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