Si vous vivez à Libreville, il ne vous aura pas échappé que la capitale gabonaise fait face à une recrudescence de délestages intempestifs depuis quelques jours. Une fois n’est pas coutume, le problème ne proviendrait pas directement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

Délestages électricité Libreville Gabon

C’est du moins ce que semble affirmer un communiqué du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Etienne Dieudonné Ngoubou, publié ce 18 avril dans les deux quotidiens nationaux. En effet, indique le texte, «depuis lundi 16 Avril 2012, la société Perenco a noté une baisse de la pression de gaz au poste de livraison de Libreville. Ce constat est consécutif a une fuite de gaz ayant été identifiée au nord de l’Ile perroquet, dans l’Estuaire du Komo».

«En attendant la réparation de celle-ci, la société Perenco a du suspendre la livraison de gaz à la SEEG qui a eu pour conséquence la diminution des capacités de production d’électricité. En effet, les besoins en électricité de Libreville sont actuellement de 200 mégawatts environ. En période de saison de pluies, la contribution des ouvrages hydroélectriques est de 100 mégawatts. A cause de l’arrêt de la livraison de gaz à la SEEG, nous accusons un déficit de 40 mégawatts. Cette situation a pour conséquence la réduction de l’offre d’électricité par la SEEG jusqu’au samedi 21 avril 2012. La SEEG procèdera à la fourniture rotative de l’électricité jusqu’au retour progressif a la normale», poursuit le communiqué.

Enfin, le ministre Etienne Dieudonné Ngoubou invite «l’ensemble des administrations, les industriels et les ménages de Libreville et ses environs à réduire leur consommation d’électricité entre 19h et 23h par l’arrêt de la climatisation, des appareils de grande consommation et, si possible, de la production».

Cet appel sera-t-il attendu par les principaux concernés ? Rien n’est sûr, du moins en ce qui concerne les ménages. Car, il est bien connu que pendant ce créneau horaire et au-delà, les appareils électroménagers y sont très sollicités. Dans tous les cas, Libreville broiera du noir au moins jusqu’au 21 avril prochain.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ayong dit :

    Comment peut on nous demander de réduire nos consommations si nous sommes déjà privés d’électricité aux heures indiquées?
    Voici un nouveau carton rouge reçu par le gouvernement pour son manque d’anticipation et de prévision.
    Si la SEEG avait un concurrent, nous ne serons pas à cette situation.Bienheureux les propriétaires de groupes électrogènes !!!

  2. bikondom dit :

    C’est la faute de l’Etat, comment se fait il qu’il n’y ai pas un plan B? C’est le b.a.-ba du management de project. Dans des situations pareilles il devrai avoir d’autres alternatives comme un groupe electrogene, ou importer des pays voisins si ils en ont la capacite, ou… Les industriels a qui ils demandent d’arreter leur production pendant cette periode, ca leur fait un manque a gagner …qui va les dedommager pour cette perte? tschipppp… faut prendre vos vies au serieux!!

  3. IBO dit :

    Cest pas la faute à la SEEG, c’est peux-être la faute à ma grand mère …. pouac.. envie de dégeuler quoi.

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