Au regard des réactions froides de la communauté internationale après sa victoire à la dernière présidentielle, le prochain septennat d’Ali Bongo pourrait se faire sans un grand soutien de la France et d’autres pays européens.

Ali Bongo et François Hollande. © D.R.

Ali Bongo et François Hollande. © D.R.

 

Depuis l’annonce des premiers résultats de la présidentielle d’août 2016, ayant donné vainqueur Ali Bongo, les relations entre les autorités gabonaises et la communauté internationale sont loin d’être les plus cordiales. Celles-ci devraient d’ailleurs se compliquer dans les mois qui viennent, prédisent certains. Les réactions pour le moins froides et peu enthousiastes ayant suivi la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise laissent présager un septennat difficile pour le président de la République, faisant déjà face à des critiques à peine voilées de la part de la communauté internationale, en l’occurrence de la part de la France et de l’Union européenne.

Si en janvier dernier Manuel Valls, Premier ministre français, avait déjà considéré qu’Ali Bongo avait été élu en 2009, mais «pas comme on l’entend», la réélection du président gabonais est une nouvelle fois sujette à caution, et ne devrait pas lui permettre d’améliorer son image auprès des autorités françaises. Récemment, Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, a clairement boudé la décision de la Cour, qui n’est pas parvenu à «lever tous les doutes» autour des résultats du scrutin du 27 août 2016, notamment dans la province du Haut-Ogooué. Le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) y avait battu Jean Ping grâce à une participation avoisinant les 100%. Si en déposant un recours devant la Cour constitutionnelle l’ancien président de la commission de l’Union africaine avait décrié «une grossière manipulation des résultats», aujourd’hui, la France appelle les autorités du Gabon à ne pas s’éloigner des normes internationales en matière de droit de l’homme et de l’Etat de droit, et de restaurer la confiance des Gabonais en leurs institutions. Choses plus faciles à dire qu’à faire.

Outre la réaction du chef de la diplomatie française, celle des observateurs de l’Union européenne laisse entendre que le septennat d’Ali Bongo pourrait également se faire sans le soutien des autres pays membres de l’Europe. D’autant que depuis la proclamation, le 31 août dernier, des résultats du scrutin présidentiel, la convivialité entre les autorités gabonaises et les observateurs de l’UE semble s’être effritée. Et la dernière charge de la mission d’observation ne devrait rien arranger dans les rapports entre les deux parties. Dans un communiqué, la mission a noté «des faiblesses techniques importantes» dans le traitement du contentieux électoral et a regretté que la Cour ait été contrainte de statuer sur les seuls procès-verbaux fournis par la Cenap. Depuis, le Gabon a bombé le torse et crié à l’ingérence, en invoquant sa souveraineté. Pas sûr que dans les prochaines années, les déplacements européens du chef d’Etat gabonais se fassent avec le même entrain qu’au cours des précédentes années.

 

 
GR
 

21 Commentaires

  1. jean jacques dit :

    Franchement, mais on s’enfou d’eux qui est la France ou UE. avec tout le mal qu’ils ont cause dans le monde plus precisement la France en pillant nos richesse, il ya la chine la russie, la turquie.le japon inde, Australie. les autres partenaires cherchent le Gabon, ca va permet au gouvernement Gabonais de donner plus des marches a d’autres partenaires.Avec tout lesur banditisme ils voulaient tout simplement que ce bandit ping soit a lka tete du Gabon pour qu’ils continuenet de piller nos richesses. le temps d’OBO est revolu.l’ingerence de la France et UE, aura des consequences graves pour vos entreprises qui vont perdent les marche. LIBEREZ NOUS DE NOTRE ECONOMIE TOTALEMENT ON NE VEUT PLUS DE CETTE MAUDITE MONNAIE FRANC CFA.LES Pays qui utilisent cette monnaie veulent creer leur propre monnaie avc l’aide de la chine.qui est en ce moment le vrai partenaire du continent.

  2. Charles Auleley dit :

    Cette communauté internationale est une sournoise reconnue. Les anciens colons et empires n’oeuvreront pas pour une libération totale des masses ignorantes africaines. Seuls les africains, gabonais dans ce cas, doivent faire eux-mêmes le nettoyage, puis imposer leurs conditions et etre toujours prudent dans cette proximité avec cette communauté portée uniquement que sur ses intérêts. Un voyou récidiviste le demeure quels que soient ses nombreux vêtements, déguisements ou déclarations de bonne foi. La traîtrise, la fourberie, la tromperie sont dans son ADN. Y a des natures qui ne changent pas.
    En somme, nettoyons nous-mêmes de fond en comble chez nous et soyons vigilant avec la repousse et les influences extérieures. Ces diables oeuvrent sans relâche. Vous courez à votre perte en les suivant aveuglement. Réfléchissez. Grandissez

  3. piouf! dit :

    avec ou sans les Gabonais, avec ou sans l’international il veut rester là.
    Je ne comprends pas l’orgueil de cet homme

  4. NFEYA dit :

    Belle analyse mais il ne faut pas oublier que les relations internationales ne sont pas des relations d’amour mais des relations d’intérêts. Ali bongo le président voleur en est bien conscient. La bouderie de la communauté internationale sera un feu de paille qui s’éteindra vite lorsque le Gabon leur proposera quelques marchés juteux. Aussi cette communauté internationale est bien complice du vole électoral que les gabonais viennent de subir car lorsque la population a lancé son mouvement de protestation, la communauté a exigé à Jean Ping le dépôt du recours devant la Cour constipationnelle. Cela a mis fin au mouvement populaire. Et maintenant que la Cour a encore prouvé son parti pris, la fameuse communauté dit prendre acte du hold-up.
    C’est de l’hypocrisie tirée des fosses sceptiques.

  5. bonga pierre dit :

    C’est quoi la communauté internationale?

  6. RAPONTCHOMBO dit :

    Le Gabon est un ETAT indépendant. La communauté internationale doit savoir une chose : Les gabonais ont voté Ali dans leur majorité.

  7. tara dit :

    On s’en fout ce qui est sûre, ses paires africains l’ont accepter et félicité ils seront obligé de s’y faire ses blancs le Gabon n’est une province de la France et encore moins de l’UE qu’ont ils déjà fait de bons dans les pays où ils y sont allés ??? l’UE est né hièr ou quoi ???? ils voient uniquement leurs interèts bref ALi les rélations seront bon train dans les jours avenirs car ils n’auront pas d’autre choix ses blancs parce que tous les africains ont validé l’élection d’ALI même les états unis ont pris acte

  8. Ompuna dit :

    Quand les démocrates gagnent haut la main, les didacteurs gagnent haut les mains…

  9. J3ff dit :

    gouverner un pays que lui et la baisse du prix du pétrole ont rendu pauvre,se mettre à dos les pays d’où vient l’investissement étranger et prêts financiers qui permettent de colmater les trous budgetaires,où va-t-il trouver l’argent pour faire fonctionner le pays ? ! Cher Bonga la communauté internationale que tu sembles mépriser peut étrangler financièrement ton petit pays ! ils l’ont déjà fait au Mali pour contraindre les militaires qui avaient déposé A.T.T à lacher le pouvoir ! aucun pays africain à part l’Algérie(qui a des réserves financières très importantes et n’a aucune dette!) ne peut fonctionner sans l’aide financière extérieure,sans l’aide de la coopération avec l’occident(qui contribue à la réalisation de beaucoup de projets dans nos pays)! sans la reconnaissance internationale ,il va être un président sans agenda international,réduit à aller inaugurer la réouverture de CK2 ! lors de son 1er mandat,combien de chefs d’Etats étrangers ont dormi à Libreville, à part SASSOU ? là,ça va être pire ! il va maigrir l’obèse !!!!!

  10. leat dit :

    Ali Bongo n’est pas notre président, et nous lui mènerons la vie dure! Avec ou sans la communauté internationale, il partira. Ali Bongo, dégage!!!

  11. Nangui dit :

    Pourquoi le Gabon n’est pas joie si c’est Ali qui a gagné ? Seulement, sachons que les guerres naissent d’abord dans les cœurs des hommes. Si les gabonais n’ont plus confiance ni aux dirigeants ni aux institutions, soyons sûr et certain qu’ils exploiteront d’autres voies.

  12. messowomekewo dit :

    La communauté internationale se moque de nous. Finalement, il nous faut comprendre que si nous voulons nous libérer,nous devons être prêts pour le sacrifice ultime,cette fameuse communauté internationale n’y fera rien. Quand on lit la déclaration de l’Ambassade des USA,on comprend bien que ces gens nous ont proprement abandonnés dans l’oppression. L’ONU et tous les autres gadgets sont entre leurs mains ,donc de ce coté aussi ,il ne faut s’attendre à rien. Au demeurant il y’a qu’à voir ce qui se passe en Syrie pour comprendre que le monde est dirigé par ceux qui ont la force, Bachar al assad massacre des milliers de syriens,avec la bénédiction de la russie,que font les USA et leurs alliés,rien du tout, sachant qu’en face il y a le soutien d’une puissance nucléaire,ils ne bronchent pas ,ils feignent même de ne rien voir, cela s’appelle de la lâcheté.Ali bongo peut se permettre de massacrer les gabonais,il sait que rien ne pourra l’inquiéter,au contraire barack obama va l’accueillir avec son large sourire.Il en est de même pour hollande, il se moque royalement de ce qui se passe au Gabon,d’autant plus que notre pays n’est plus ce qu’il était dans les années 80, le pétrole est fini ou presque, l’uranium est épuisé, le manganèse est plus bas sur les marché…

  13. wawa dit :

    j’espère que tu en a les moyens.c’est facile à dire

  14. Gabon, mon pays dit :

    Les gabonais fans de BOA, savent en âme et conscience que les pédé-gistes et leur champion aux mamelles pendantes tel un lamentin, ont une fois de plus organiser le hold-up électoral et pour lequel ils entendent désormais évoluer. Mais pour passer maître en la matière, il faut assurément an avoir la capacité. Sauf que en ce qui concerne « ces gens là, avec ce petit là » la compétence est bien heureusement aux antipodes de leur bêtise identitaire. Car, même tricher convenablement, est un exercice fastidieux qui les dépasse. On en voudra pour preuve, le vertigineux taux de participation des electeurs du Haut-Ogooué, sans parler du soudain accroissement de sa population; de la grossière manipulation flagrante des procès-verbaux de la CENAP,et du récent épisode du déni de droit de la cour constitutionnelle Bref.
    En 2009, BOA était le candidat d’une certaine classse de la communauté internationale en l’occurence de la France. Sauf que nonobstant ce soutien, la majorité des gabonais ne lui a pas accordé son suffrage. C’est donc en opérant un grotesque passage en force qu’il est arrivé au sommet de l’Etat. les Hommes du monde entier épris de liberté, de justice et de démocratie, plus singulièremùent le peuple africain était en droit de condamner cette communauté internationale qui s’était rendue complice. Aujourd’hui, tout le monde en fait le regret. surtout les anciens cassiques du pédé-gé qui sont désormais dans les rang de l’opposition à l’instar de Jean Ping.
    N’en déplaise aux fans de BOA en passsant par les frères de Yaoundé, jusqu’à Abidjan, la communauté internationale soutient aujourd’hui Ping qui est en réalité le candidat du peuple, contrairement à ce qui s’est passé en 2009. Face à cela,jeter des pierres à la communauté internationale serait malveillant, quand on sait que pour une fois, elle a le mérite d’être du même coté que le peuple.
    In fine, tirer des boulets de cannon à l’endroit de cette communauté internationale (au nom du fallacieux prétexte de la souveraineté)qui, pour le cas du Gabon, a choisi le meilleur ancrage serait faire fausse route. Seulement, le peuple gabonais attend plus de cette dernière qui se limite à faire de simples observations, au lieu de poser des actes concrets qui tendraient à bouter du pouvoir et de manière définitive, tous ces voyous qui veulent faire du Gabon leur propriété.

  15. AxelleMBALLA dit :

    Jean Jacques…TU ES SI NUL

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